Coucou lxna_str, j'ai enfin fini ma partie.
Donc tes mots imposés sont: "Rhinocéros"; "Astre" et "Comptines"
BisousJ'étais l'élue je ne saurais dire pourquoi ni comment mais je l'avais su, l'appel du Forsythia m'avait... "inspirée" j'avais l'impression que tout était lié d'une certaine manière : la prophétie du solstice et ma famille, l'appel de l'arbre éternel et même la destruction de notre ancienne civilisation... Je ne savais pas encore si j'aurais un effet négatif ou positif sur l'ère de poussière dans laquelle je vivait mais je savais que j'avais de quoi faire changer les choses.
Je pris le train sans payer mon ticket, la fraude était une habitude depuis que la misère faisait rage. J'avais laissé ma mère seule à Hamonouit dans le taudis qui servait de foyer. Pendant le voyage vers le royaume d'Andalousie je repensais aux comptines qu'elle me chantait à moi et mon frère quand nous étions enfants. Mais ma mère avait changé, le temps et la solitude l'avait aigrie, c'est pourquoi je n'avais pas hésité une seconde à partir à la recherche des cristaux.
Tout les dix ans depuis l'effondrement le Forsytia faisait son appel, la première fois je fêtais mes deux ans le jour même, et même si je ne souvenais pas de cet événement peut-être était ce pour ça que je me sentais connecté à cet arbre à l'allure magique. Pendant l'appel qui se déroulait la nuit tombée il indiquait la position des sept boules de cristal, promettant richesse et fertilité des terres, grâce aux astres et aux étoiles. Et seuls les personnes maîtrisant la lecture astronomique pouvaient déchiffrer les emplacements approximatifs des "trésors", évidemment je les comprenais, ma grand-mère astronome m'avait transmis son savoir et c'était la seule chose dont je me souvenais d'elle. Elle était morte alors que j'avais treize ans, cela avait fait sombré ma mère dans une dépression plus sévère qu'elle ne l'était déjà après la disparition de mon père...
Je me rendais donc en Andalousie qui faisait auparavant parti de ce qu'on appelait l'Espagne, mais après l'effondrement elle s'était divisée comme la plupart des anciens états. Je scrutait mon carnet des yeux, dessus j'avais noté tout les emplacements. Le premier disait exactement :
《Rends toi à la pointe Sud, là où la bête grise dort, lève les yeux et tu la verras, d'un jaune resplendissant elle envahira tes pupilles et c'est là que tu l'auras trouvée.》
J'avais de suite pensé à Gibraltar, là-bas une statue imposante en pierres représentant un rhinocéros construite deux ans avant l'effondrement siégeait comme monument principal de la ville. C'est là que je me rendrais.
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Juliette
RandomOn en fera une quand elle aura une fin car nous écrivons cette histoire à deux en alternance sans nous concerter