Le commencement

7 1 0
                                    

Tout commença le jour où ma mère est morte.

Je me suis retrouvée seule.Mon père était un homme alcoolique,un mari violent et un père...non,il n'était pas un père.

Le jour de mes 10 ans, il me réveilla pour la première fois de sa vie et me dit :
-Habille toi.Tu pars dans 30 minutes.
-Où ça?!
Évidemment, j'aurais du la fermer.On ne posais aucune question à mon père.On obéissait, où...
-DEPUIS QUAND T'AIS JE AUTORISER À ME RÉPONDRE?
Et son poing vola.
Tandis ce que du sang coulait au coin de mes lèvres,des larmes perlaient à mes paupières.
Ma mère,alerter par les cris,se précipita dans ma chambre.
-ÉMILIE! Qu'est-ce que...
Elle s'arrêta nette devant la scène.Puis elle regarda mon père,soudain effarée :
-Non...non...tu ne peux pas l'emmener...Émilie...NON!
Elle cria de désespoir,sans que je comprenne ce qu'elle voulait dire.Mais son mari la regarda dans les yeux,et la gifla.De toute sa force.Une pluie de coup s'abattit sur ma mère.A la fin,elle ne respirait déjà plus.
La suite se passe très vite.Mon père me tira de force jusqu'à la voiture,en pyjama,sans prendre aucune affaire. J'eu seulement le temps d'attraper l'ours en peluche que m'avait offert maman hier,pour mon anniversaire,en avance.Comme si elle savait déjà qu'elle n'aurait pas pu me l'offrir le lendemain.

Étant encore sous le choque,je n'avais pas pleurer lorsque ma mère était morte.Mais quand mon père m'a jeté à l'arrière de la voiture,j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps.J'ai finie par m'endormir,à bout de force.Je n'aurais pas dû.

Quand je me suis réveillée,j'étais dans une salle minuscule, avec une toute petite ouverture barré,les bras attachés par une chaîne au sombre mur de béton qu'offrait ma prison.La porte était inaccessible,vu que j'étais attaché,mais elle était de plus en fer,alors je ne pense pas que j'aurais pu la faire bouger, attachée ou non.

Le temps passa.Des heures ou des minutes,je ne le saurais jamais.Mais je sais que j'étais sur le point de crier à l'aide, lassée d'attendre,lorsque qu'un homme est rentré dans la cellule.Il avait une quarantaine d'années, et les cheveux grisonnants.Il portait une blouse blanche,comme une sorte de médecin.Mais le pire était ses yeux : il avait des yeux noirs, et il y avait cette lueur au fond de son regard..Cet homme était fou.

-Où est mon papa??
L'homme ne répondit pas, et tira sur mes chaines.
Il m'emmena alors dans une autre salle,très sombre avec juste une lampe, le genre de lampe accrochée au plafond des grands magasins.
Au centre de la pièce, une table en pierre froide attendait, toute ses chaines à ses pieds.L'homme me jeta dessus, violament et toujours sans avoir dit un mot.Alors que je pleurais de douleur et de peur, il m'enchaîna à la table.Il sortit de l'ombre de la pièce une petite table roulante comme on en voit dans tout les hôpitaux, avec poser dessus des instruments tels que un scalpel, une piqûre etc...
Cette vision finit de me rendre désespérée..
L'homme me regarda, et d'un coup, me fit un grand sourire.Un sourire terrifiant, sans aucune bienveillance.Alors,il me dit :
-Sujet 696, bienvenue dans votre pire cauchemar.
Il me piqua.Puis, ce fut le noir total.

J'étais perdue, perdue entre deux mondes.Plus rien n'avait de sens, plus rien n'avais d'importance à part la douleur.Cette douleur immense, qui m'empêchais de bouger, de crier, de penser à autre chose qu'elle..
Je tombais peu à peu dans une abîme sombre et obscure, où les ténèbres régnaient en maître.

Puis je me réveilla, dans la salle qui me servait apparemment de chambre.La première salle.
Je n'était plus attachée, mais la porte en métal était évidemment toujours verrouillée.Au pied de celle ci, je vis un plateau, rempli d'un bout de pain, de soupe et d'une bouteille d'eau.Je me précipita dessus, et avala le tout en 2 minutes.Je pris soin de ne pas boire toute l'eau,ne sachant pas quand on daignerais m'en donner de nouveau.Puis je m'allongea par terre, sur le sol dur, humide et foid, et je m'endormis presque aussitôt, serrant entre mes bras l'ours en peluche que m'avait mère m'avait offert seulement la veille...

Le lendemain, les pauvres rayons du soleil filtrant à travers la petite lucarne vinrent caressé mon visage.
Je m'assis dans le coin le plus éclairée de ma cellule et tenta de trouver des réponses.Je me posais tellement de questions...
Où étais-je?
Pourquoi est ce qu'on m'avait enfermé?
Pourquoi mon père m'avait il emmener ici?
Où était-il?
Qui était l'homme d'hier?Et que me fesais-t-il?

Tant de questions sans réponses...
À force de penser,je fini par m'endormir.Je me réveilla en sursaut lorsque la porte de ma cellule s'ouvrit dans un fracas assourdissant...

AsylumOù les histoires vivent. Découvrez maintenant