Tout à apprendre [Magcon] (Tome 3)

3.5.Mamina

Nous arrivons chez moi, je pars dans ma chambre suivit de Madi, j'ouvre mon armoire et part à la recherche d'une tenue pour ce soir.

-Et ça ? Me demande Madi en me montrant une énième tenue.

-Vraiment ? Dis-je en regardant la robe rouge en soie, celle que j'avais mise le soir de la fête chez les Jenner, le soir où Carter y étais.

-Et celle-ci elle est magnifique ? Me dit-elle en sortant une autre robe en soie beige.

-Madi tu le fais exprès ? Dis-je en me rappelant de la soirée passée sur la plage avec Cameron.

-Ok tu mets ça et je ne veux plus rien entendre. Dit-elle en sortant un ensemble moulant blanc et une veste en jean.

-Avec mes escarpins noirs. Dis-je en attrapant mes chaussures en dessous de mon lit.

-Et bien voilà et je te passe ma veste en jean. Dit-elle en me balançant l'ensemble au visage.

Je pars me changer dans ma salle de bain, je prends mon téléphone, mes clefs de voiture et les mets dans mon sac.

-Dépêche toi, on va à la maison, on finit de se préparer à la maison. Dit-elle en m'attrapant par le bras.

Nous descendons, Derek est en bas dans la cuisine.

-Derek, Milan est avec son géniteur, ce soir on sort avec les filles. Dis-je en embrassant sa joue.

-Faite attention à vous et s'il y a un problème appelez moi. Nous dit-il après avoir terminé son verre.

Nous montons dans la voiture et partons en direction de la maison.

-Vous êtes sérieuse, vous partez comme ça sans rien dire en nous laissant Milan. Dit Cameron énervé en s'approchant de nous.

- Parle-lui autrement. Dit Madi en se mettant devant lui et moi.

-Non c'est bon Madi je m'en occupe. Dis-je en la décalant.

-A ce que je sache Milan est ton fils aussi. Lui dis-je en lui hurlant dessus.

-C'est mon fils ? Alors pourquoi tu es parti quand tu étais enceinte ? Me crache-t'il dessus.

-Peut être parce que tu étais entrain de baiser une pute alors que quelques heures avant tu me disais que tu m'aimais encore ? Et personne ne t'a jamais empêché de venir sur Paris ! Lui hurlais-je dessus.

-Arrête de vouloir tous me mettre sur le dos, je te rappelle que c'est toi qui as voulu de cet enfant. Me lache-t'il au même moment ou les pleures de Milan se font entendre.

-Espèce d'abruti. Dis-je après lui avoir collé ma main sur sa joue.

Je pars attrapée Milan qui étais dans les bras de Catherine la pute.

-Toi je crois que je t'ai déjà dit de ne pas toucher à mon fils.

-C'est pas seulement ton fils, c'est aussi celui de Cameron à ce que je sache. Dit-elle en croisant ses bras en dessus de sa poitrine.

-Désolé jusqu'à il y a une minute, c'était encore son père ou du moins il pouvait encore avoir le droit d'avoir son prénom vu le peut de chose qu'il a fait pour lui mais maintenant il n'est plus rien pour lui. Dis-je en m'approchant d'elle.

-June calme toi. Me dit Gilinsky en s'approchant de moi et en me tenant le bras.

- Ne me touche pas. Dis-je en enlevant sa main.

J'attrape le sac de Milan posé par terre, je mets Milan dans sa poussette.

-Madi tu diras aux filles que je sors pas. Je me casse. Dis-je en avançant jusqu'à la porte d'entrée.

-Bon débarras. Dis Catherine en gloussant.

-T'inquiète pas petite trainée je reste ici, je te gâcherais la vie et tu sais quoi, au final Cameron reviendra pleurer à mes pieds. Dis-je en lui lâchant mon plus beau sourire hypocrite.

Je sors de la maison, avance jusqu'à la voiture. Je mets Milan dans son siège bébé, je replis la poussette la met dans le coffre avec son sac à langer. Je monte derrière le volant de la voiture met le contact et je pars.

-Promet moi de ne jamais devenir comme ton géniteur mon fils. Dis-je en le regardant faire une grimace à travers le rétroviseur.

-Ҫa te dit d'aller voir Mamina ? Demandais-je toujours en le regardant à travers le rétroviseur.

Je l'entends gassouiller.

-Je prends ça pour un oui alors. Dis-je en partant en direction de chez Gina.

Après une heure dont un petit passage à Walmart nous voilà arrivé chez Gina. Je descends de la voiture, attrape mon sac, déplie la poussette, ouvre la portière de Milan, le détache et je le mets dans sa poussette, j'attrape son sac à langer, le sac plastique Walmart et ferme la voiture. J'avance dans l'allée et sonne à la porte.

-Mes enfants ! S'exclame-t'elle en me prenant dans ses bras.

-Comment tu vas ? Je suis vraiment désolé de pas être venu avant. Dis-je en entrant dans la maison.

-C'est rien vous êtes là, c'est le principal. Dit-elle en enlevant Milan de sa poussette.

-Il a tellement grandi. Me dit-elle en le regardant.

-Il lui ressemble. C'est son portrait craché. Dis-je en regardant le visage de mon fils.

-Tu l'as revu ? Me demande-t'elle en allant dans la salle de bain du bas avec le sac à langer de Milan.

Je la suis.

-Oui. Dis-je en regardant mes ongles qui deviennent soudain très intéressant.

-Ҫa c'est mal passé. Dit-elle en changeant la couche de Milan tout en lui faisant des grands sourires.

-Je lui ai fait Milan dans le dos et je lui ai dit que de toute façon il n'était que son géniteur. Dis-je en séchant mes larmes.

-June ne pleure pas, c'est mon fils mais il ne mérite pas tes larmes. Dit-elle en faisant de grand sourire à son petit fils.

-J'ai ramené de quoi manger. Dis-je en prenant la couche sale de Milan.

-Tu n'aurais pas du. Dit-elle en s'asseyant sur le canapé.

Je mets la couche dans la poubelle et me lave les mains.

-Gina, je suis désolé. Dis-je en me mettant en face d'elle.

-Désolé de quoi ma chérie ? Demande-t-elle en se redressant.

-De t'avoir pris ton petit fils et de l'avoir emmené à l'autre bout de l'océan. Dis-je en laissant mes larmes coulée.

-Chut chut chut ! Ne pleure pas, tune nous as jamais empêchés de le voir, tu fais ton rôle de maman et tu remplis ton rôle à merveille. Tu es la maman la plus forte que je connaisse. Dit-elle en me prenant dans ses bras.

-Ne pleure pas devant ton fils, montre lui comment tu es forte. Dit-elle en regardant Milan dans ses bras faire de grand sourire.

La sonnette de la maison retentit.

-Je vais ouvrir. Dis-je en essuyant mes larmes.

J'ouvre la porte et je vois Sierra avec des pots de glaces et deux bouteilles de vin blanc.

-Ne t'inquiète pas chérie, j'ai tout ce qu'il faut. Dit-elle en agitant ses mains où se trouvent les pots de glaces et les bouteilles de vins.

Je la prends dans mes bras.

-Dit moi que tu m'as amené mon neveu préféré. Dit-elle en me regardant sérieusement droit dans les yeux.

-Il est avec ta mère. Dis-je en la laissant passée.

-Au faite, tu m'as manquée ma belle sœur. Dit-elle en me prenant dans ses bras.