𝓓𝓲𝓮 𝓸𝓻 𝓦𝓪𝓲𝓽 (Terminé)

Chapitre 19

Black ouvrit les yeux. Une vive douleur lui frappa le crâne tandis qu'elle remarqua qu'elle ne se situait plus dans la ruelle. Les événements passés lui revinrent en tête, les hommes tués à coups de couteaux de lancés et Fire Dark qui vint sauver sa peau. Cet homme l'avait secourue et Black n'en revenait pas. Cela semblait si irréelle... Is ne pouvaient pas se voir et voilà qu'il l'avait aidée... 

Frustrée de se sentir redevable pour cet homme détestable, l'assassine observa la chambre où je se reposait. Cette pièce était dépourvue de décorations. Ses murs étaient gris, il n'y avait rien mais à part le lit et une table de chevet. Alors que la jeune femme continuait d'observer cette chambre, Dean fit son apparition.

- Black !, S'écria-t-il.

Il vint sur son lit et l'enlaça tendrement.

- J'ai eu si peur..., murmura-t-il contre son oreille.

- Je suis toujours vivante... C'est le principal..., répondit Black d'une petite voix

-  Sans Fire, tu ne serais plus de ce monde...

- Je le sais, soupira-t-elle. Avant que je ne perde connaissance, je l'ai vu qui est venu à mon secours... Je lui en dois une même si ça m'énerve... D'ailleurs on est où là ?

- À la mafia de Dark ! 

- Pardon ? Il est mafieux lui ? Je croyais qu'il possédait un gang pas une mafia.

Les sourcils de la femme se froncèrent. Elle n'entendit pas l'homme qui entrait dans la pièce, main dans les poches.

- Je suis un mafieux depuis peu chère Black, disait une voix rauque.

Black n'avait pas besoin de voir le visage de cette personne pour savoir qui elle était.

- Mon paternel ne nous en avait pas parler pourtant, râla-t-elle.

- Que ne comprends-tu pas dans "depuis peu" ? 

- Un simple bras droit alors alors, se moqua Black.

- Non, le patron, répondit durement Fire.

- Oh quel changement ! Je vais avoir peur maintenant ! Fit-elle ironiquement.

- Tu devrais ! Siffla-t-il.

Elle rit à gorge déployée.

- Rien ne me fait peur... Ah et encore moins un petit mafieux tel que toi !

- Tu devrais baisser d'un ton, tu es chez moi donc fais attention à ton attitude envers moi, menaça-t-il entre ses dents.

- Oh tu crois que je vais t'obéir ? Tu te trompes totalement, ce n'est pas parce que tu m'as sauvée que je vais t'obéir comme un chien ! 

Il ferma les yeux et souffla, comme si il voulait se calmer.

- Je ne suis pas là pour encore me prendre la tête avec toi Black...

- Et bien dégages alors ! , lâcha-t-elle du tac au tac.

- Ne me donnes pas d'ordres dans ma propre maison ! Fais attention, ma patience va être à bout !

Black se contenta de le regarder.

- Comme je le dis, je ne suis pas venu pour me prendre la tête avec qui que ce soit mais pour vous faire une proposition. 

- Quelle est-elle ? Demanda Dean.

-  Je vous propose mon aide pour introduire la mafia russe.

- Hein ? Quoi ? Comment il le sais lui ? 

Black se tourna vers Dean. 

- Dean !

- Black... Il voue une haine envers ton père tous comme nous. J'ai fini par lui en parler...

- Putain ! 

Elle se passa les mains sur le visage. 

- Je suppose que si tu veux nous aider, il y aura un compromis...

- Je ne vous aiderai pas sans contrepartie !

- Lequel ?

- Je voudrai la tête de Lami Rendezay, ainsi qu'un marché avec la mafia russe et de l'argent.

- Pourquoi Lami ? , s'enquit Dean.

- Pour des raisons personnelles, lâcha-t-il rudement.

- C'est tout ce que tu veux ?

- Oui.

- Raah... Il faudra que je te supporte.

- Vous devrez apprendre à ne pas vous entre-tuez et à cohabiter ensemble, plaisanta Dean.

- Cohabiter ensemble ?, ne comprit pas la russe.

- Oui, c'est trop dangereux pour que vous repartiez dans votre appartement. Il est plus prudent pour vous de rester ici, en sécurité, fit le mafieux.

- On peut très bien se débrouiller !

- Non ! Vous restez ici point barre.

- Mais tu te prends pour...

- Ferme la ! Tu me donnes mal à la tête... J'ai décidé que vous resterez ici et c'est ce que vous allez faire, répondit le connard juste avant de quitter la chambre.

Dean la regarda alors que sa bouche formait un O. Puis, son meilleur ami s'en alla dans un fou rire.

- Pourquoi tu ris toi ? Rumina Black, agacée.

- Tu n'es pas habituée à ça ! Riait-il.

- À quoi ? 

- C'est la première fois que tu ne réponds rien, il t'a clouée sur place ! 

Il rit encore plus.

- Tu m'énerves !