Chapitre 7 : Une nuit magique

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// PDV Bakugo (17 ans ) //

Cette nuit-là, c'était la tempête. Todoroki dormait dans le lit de la tour. Fuyant sa chambre royale. Moi, j'étai accoudé à la fenêtre, le visage contre la vitre, à contempler l'orage grondant, pensif. Je n'arrivais pas à dormir. 

Je fus tiré de ma rêverie par des gémissements étouffés. En me retournant, j'aperçus Todoroki remuant, crispé. Sûrement un cauchemar. Je m'approchai de lui en le secouant mais rien à faire, il ne se réveillait pas. Il s'agrippa même à moi ! Oi oi oi, le bicolore, ça n'allait pas le faire là. Trop près ! J'étais perturbé, troublé ! Putain ressaisis-toi Bakugo, c'est pas la première fois que tu le vois torse nu, transpirant. Stop, pas le moment d'avoir des pensées obscènes.

Je ne savais pas quoi faire ! Depuis pas mal de temps, je me posais des questions quant à ce que je ressentais pour le bicolore, pensant invraisemblable que... bas que je suis tombé amoureux. Et merde, c'est la vérité, je fais quoi moi maintenant ?

Bon y'a pas 36 solutions, quitte à le réveiller, autant le faire de façon magistrale. D'une pierre deux coups. 

Je le saisis dans mes bras et... l'embrassai. Putain, est-ce que je fou ? J'allais le lâcher, mort de honte, quand il ouvrit brusquement les yeux, haletant. Pendant un dixième de seconde, il semblait complètement perdu, à l'ouest et sans prévenir, il m'embrassa à son tour. 

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C'est si bon...

C'est pas possible, c'est moi qui rêve là. Oui, au file des années j'avais développé des sentiments pour lui, mais je vivais avec le constant fardeau de croire qu'ils n'étaient pas partagés.

Il recula un peu la tête et plongea son regard dans le mien. Je devais dire quelque chose. N'importe quoi. Me justifier, un truc plausible.

J'ouvris la bouche mais il posa un doigt sur mes lèvres et chuchota.

- Merci de m'avoir réveillé...

Il s'avança et m'embrassa. La température ambiante de la chambre était sûrement au de-là de 1000°.

Je passai mes bras autour de son cou, pour m'assurer que tout cela n'était pas un rêve.

- Depuis combien de temps, murmurai-je à mon tour.

Je devais savoir si c'était vrai. S'il ne faisait pas ça juste sous le coup de l'émotion due à son cauchemar.

- Trop longtemps... mais je ne m'imaginais pas que c'était réciproque...

- Baka, je... je...

Aïe, dur de sortir ces mots. Cette phrase.

- Je t'aime.

- Moi aussi.


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Désolée pour cette catastrophe, je suis nulle pour écrire les histoires d'amour alors que j'en raffole. Essayez de l'imaginer comme bon vous semble.  

Une promesse au de là de la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant