partie 17

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-Fatima, Fatima....

Je crus entendre des voix depuis maintenant trente bonnes minutes mais.....
Je voulais continuer de rêver, de cogiter, je voulais juste pas qu'on me réveille, je ne voulais pas y penser.... Non pas maintenant.

-Fatima s'il te plaît lève toi.

C'était la voix de mon frère, avec un effort surhumain je put enfin m'ouvrir les yeux, ils me collaient un peu. Je m'étirais un peu partout avant de me retrouver par terre, eh merde j'avais complétement oublier que j'étais dans une chaise d'hôpital

-attention Tyma tu vas te faire mal , viens je t'aide

Abou m'aida à me relever et au même moment ma mère vint avec mon père tenant des tas de cafés.

-mon bébé t'es réveillée je t'avais dit de rentrer t'es trop têtue.!.... dit ma mère

-tiens un peu de café et après je te dépose à la maison.... continua mon père

Je les regardais incrédule sans pouvoir bien comprendre ce qu'ils me disaient, cela semblait être des charabias pour moi... Nenni j'ai tenu à poser la question qui me tordait l'esprit

-où est Amina ?

Pas de réponse.! Je me retournais chez ma mère

-man elle est où Amina ?

Toujours pas de réponse.!

-papa ? Abou ?

Plus tard.! J'eus compris que je n'aurais pas la réponse. MA réponse ! Sans savoir comment ni pourquoi je me suis mise à pleurer, j'ai éclater en sanglots sans pouvoir m'arrêter. Moi qui pensais que j'avais pas du tout de larmes. Je me suis trompée sur tout les bords

-Fatima calme toi je t'en su....

-NON NON NON NE ME TOUCHES PAS ! TU M'AVAIS PROMIS D'ÊTRE LE FRÈRE EXEMPLAIRE MAIS T'ES MÊME PAS FOUTU DE ME DIRE DANS QUEL ÉTAT EST MA SŒUR, JE TE DETESTE

-Ne dis pas ça s'il te plaît, ce sont les docteurs qui.....

-TAIS TOI, TU AS ASSEZ MENTIT, J........

-TYMA , ASSEZ, Ça suffit , on est pas à la maison pour que tu cries comme cela de quel droit tu te permets ?... ordonna mon père

J'étais hystérique, je ne pouvais retenir mes larmes, je voulais juste voir Amina, etait ce trop demander?

-Amina, ramène là, je pense qu'elle fait une crise de nerfs
.

Ma mère ? Elle ? Elle me regarda hébété, je lui en voulais, au faite j'en voulais au monde entier. Comment allait ma sœur ? Où était elle ? Dans quel état ? Pourquoi ne me disaient ils pas ce qui se passait ? Tout ce que je savais c'est que l'on était ici , à l'hôpital qui avait appelé mon frère, j'avais tenue à rester avec eux même si je devrais encore passer une autre nuit mais pourquoi toujours pas de nouvelles ?  Était elle morte ? Non je ne peut pas le croire ! C'était impossible ! Elle était si joviale ce matin , si déterminée à affronter sa marâtre. Non pas maintenant !

-tyma on rentre à la maison

Je relevais la tête et rencontra ses yeux, elle me regardait avec compassion, je voulais jouer ma dernière carte. Je lui aie prise les mains et je l'ai regardé droit dans les yeux

-man s'il te plaît, je t'en supplie, pour l'amour de Dieu si seulement je suis ta fille dis moi ce qui ne va pas ? Elle est où ?

Ma mère ferma les yeux en inspirant grandement et finit par m'avouer

-elle est en salle opératoire, elle a dut subir un choc mais on ne sait pas où, ils attendent son père pour nous en dire tant

Je pris une grande inspiration pour refouler mes larmes, non c'était pas le moment, avec toutes les questions que j'avais dans l'esprit, je posais en l'occurrence une seule

Coup De Foudre à L'hôpitalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant