Chapitre 2: L'étincelle de la tisseuse de passion

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Éline se réveilla de bon matin. Une fois préparée elle entreprit de transplaner à nouveau dans cette immense plaine bercée par le crépuscule. Elle y resta longtemps en se demandant où cette plaine, où le soleil se couchait constamment, pouvait se trouver. C'est à cet endroit qu'elle avait ressentit pour la première fois ce pouvoir qui lui semble si familier et inconnu à la fois. Elle observa ses mains desquels elle parvenait à faire jaillir la lumière comme les ténèbres. Après avoir médité quelques heures ,dans cette endroit qui y était propice, elle transplana chez elle. Ses parents étaient eux aussi en vacances la maison était donc vide. Elle se saisit de son ordinateur portable et à peine l'eut elle ouvert que déjà un flot d'article et de vidéos rapportait l'existence de jeunes disposant de capacités hors du commun. Leur existence avait déjà suffit à semer le chaos et les médias les surnommaient "arpenteur" à cause de leur capacité commune à se téléporter aux 4 coins du monde. Éline dans ses recherches découvrit plusieurs vidéos où l'ont voyait des arpenteurs en action. Certains s'improvisaient super héros en empêchant des accidents, des agressions et autres événements négatifs qui peuvent bouleverser un quotidien. Tandis que d'autres ,pour des raisons diverses et souvent inconnues, déchaînaient avec fureur leur nouvelle puissance sur ceux qui ne pouvaient lutter contre leur nouveaux pouvoirs. Tout les gouvernements avaient adopté des réactions différentes face à cette crise. Dans certains pays on tentait d'arrêter les arpenteurs pour les étudier, dans d'autre on les invitait dans de haute institution et finalement certains autres pays avaient décidé d'exterminer cette potentiel menace que représentaient les arpenteurs. Éline décida de rester cacher quelque temps et ce fut une idée judicieuses. Car après avoir passé plusieurs accords avec des gouvernements, les arpenteurs étaient libre en Europe. Cette liberté était le fruit de cinq jours de négociations quasi ininterrompues entre politiciens et arpenteurs. Les deux camps souhaitant mettre fin au chaos ambiant, ils firent en sorte de faire au plus vite, malgré que les arpenteurs présents n'étaient que des représentants autoproclamés. Des lois furent certes rédigées rapidement mais celles-ci restaient teintées d'imperfections. De plus malgré cette liberté fraîchement acquise des escouades armées chargées d'éliminer les arpenteurs déviants en cas d'attaque sur civil avaient été déployées. Les arpenteurs pouvaient donc vivre libre et vaquer à leurs machinations tant que cela ne portait pas atteinte à la vie d'innocents citoyens. Éline quand à elle commença par s'assurée, par le biais de nouvelles rapportées par les esprits qu'elle avait conjurée le soir de son éveil, que son compagnon se portait bien. Ensuite elle décida de sortir de sa cachette, avant le retour de ses parents, pour explorer le monde à l'aide de sa nouvelle nature. Éline sortit et usa de l'énergie d'un esprit pour flotter dans le ciel bleu. Les habitants restaient plus tôt craintif et malgré quelques curieux qui l'observaient, les rues étaient vides lors de son passage. Éline comprit rapidement d'où provenait cette crainte en arrivant au centre ville.
L'armé était déployée et bloquait totalement le secteur aux citoyens. Un soldat armé d'un fusil mitrailleur hurla à Éline de se poser elle obéit en gardant un air assuré et alors que le soldat s'approchait d'elle méfiant un supérieur l'interrompit: - Faites venir l'arpenteuse. Dit-il sèchement.
Le soldat obéit et escorta l'arpenteuse jusqu'à la cause de tout cette agitation. Une énorme araignée de métal gisait au centre d'un carrefour. La chose métallique était criblée de balles et avait été partiellement détruite par des explosifs. Autour du cadavre de métal ,qui faisait aisément la taille de deux voitures empilées, gisaient une dizaine de soldats mort. Certains écrasés d'autres atrocement déformés. Et finalement une voiture partiellement broyée trônait retournée au milieu de la route. Cinq soldats tentaient tant bien que mal d'extirper les restes des occupants du véhicule tandis que le reste de la troupe s'activait à d'autres tâches. Éline sentit son cœur bondir mais elle se ressaisit rapidement malgré l'horreur de la situation comme habitée d'une volonté supérieur.
L'homme qui l'avait fait venir s'adressa à elle en contemplant le carnage: - Ça ne peut plus durer... Chaque jours vous gaspillez des dizaines de vies comme si elles n'étaient que des pions parmi d'autres. Il faut que ça cesse. Dit-il en tentant de contenir sa rage.
Éline rétorqua: - Il faut que ça cesse effectivement mais je ne suis pas la raisons de ce massacre mon cher monsieur. Dit-elle avec simplicité.
L'homme surprit par l'assurance de la jeune femme répondit froidement: - Appeler moi Sergent Ervar. Je suis chargé de gérer les activités des arpenteurs dans le secteur et c'est particulièrement chaotique pour le moment.
Éline répondit en regardant son interlocuteur dans les yeux malgré sa petite taille: - Il semble apparemment qu'un de mes semblables vous cause du tord... Laissez moi vous en débarrasser, c'est un des miens après tout.
Alors qu'il s'apprêtait à exprimé sa rage le sergent surprit par la proposition de la jeune arpenteuse prit un temps de réflexion et dit enfin avec un certain mépris: - Vous vous pensez capable de l'arrêter ? Parfait allez y alors mais pas de mauvais coup ou vous aurez affaire à moi. Oh et si vous mourrez faites en sorte qu'on puisse le localiser au moins.
Éline ne se laissa pas démonter et répondit avec assurance: - Ne faites pas l'imbécile donner moi les informations que vous avez et vous serrez débarrassé de ce gêneur. De plus je ne penses pas prendre de véritable risque en l'affrontant.
Surpris par le cran de son interlocutrice il s'exécuta: - Bien on sait peu de choses véritablement sur lui. On sait juste qu'il planque ces espèces de monstres de métal un peu partout dans la ville et que ces choses ciblent nos soldats plus souvent que des civils. On sait aussi qu'elle sont particulièrement tenace. Seul des explosifs ou des balles de très gros calibre leur inflige des dégâts apparents. Il à déjà tué plus de 40 personnes.
Éline prit quelques secondes de réflexion pour dire finalement: -Bien je dois pouvoir vous joindre une fois cela fait sergent ou puis je vous trouver ?
Le sergent rétorqua simplement:- Notre base temporaire se trouve à l'hôtel de ville vous n'aurez qu'a vous présenter mademoiselle ?
- Éline. dit- elle avant de transplaner

L'éveilWhere stories live. Discover now