Ma vie. Mes tourments. Mes peines. Mes problèmes
Ma misérable vie se résume à subir, tristement subir les humiliations, les insultes, les mensonges, les coups, les trahisons.
Je ne demandais qu'une chose, c'était de pouvoir profiter de l'illusion...
On arrive devant chez ses parents. STRESS. Bon je pense qu'il a remarqué que je ne bougeais plus donc il a serré ma main et m'a souris. Je sais pas ce qu'il se passe avec lui mais c'est bizarre. Bref on était déjà hors de la voiture donc on avance vers l'entrée et il sonne. C'est une très jolie fille qui ouvre la porte très souriante aussi.
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Elle : Keryan le moche décale de ma vue j'ai aperçu une frappe.
Lui : Imbécile oublie pas que je suis ton grand frère aussi
Elle : Ouais on s'en fou.
Keryan lui met une petite claque. Elle le tchipe et le pousse légèrement même s'il ne bouge pas.
Elle : Bonjour motema comment tu t'appelles ?
- Bonjour. Zeyna et toi ?
Elle : Keyra la belle malheureusement tombée sur un frère moche
Je rigole et elle nous laisse entrer. Keryan me tient toujours la main quand on entend des gazouillements et on voit une dame je dirais la cinquantaine. Elle était très belle et souriante elle ressemblait à Keyra.
Lui : Mama !
Elle : Eh mon fils !
On va vers elle et à ma grande surprise elle le pousse alors il lâche ma main et elle me prend dans ses bras.
Elle : Ah ma fille, ça va ? Comment tu t'appelles ?
- Ça va et vous ? Vous êtes magnifique et je m'appelle Zeyna
Elle : Tu me vouvoies pourquoi pardon il faut m'appeler comme tu veux mais pas madame.
- Ne t'inquiète pas * rires *
Elle : Je suis donc Stéphanie Collins mère de ces deux imbéciles et grand mère de Meïra
- Enchantée Tata 🙂
Elle me rend mon sourire et m'invite à m'asseoir. Keyra nous rejoins, Keryan jouait avec une petite fille ça devait sûrement être Meïra . On s'asseoir et on commence à discuter entre femmes sans calculer Keryan le pauvre mais bon je m'en fou c'est pas moi qui l'ai envoyé m'épouser.
Keryan : Zeyna viens voir
Je vais alors m'agenouiller à côté de lui devant Meïra qui jouait.
Lui : Elle a 9 mois
Je me contente de sourire et de continuer de la regarder jouer. Elle est belle.
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Keryan : Meïra vient
Elle regarde son père puis me regarde et rigole. Elle rampe jusqu'à moi et me tend ses bras. Je la porte et commence à jouer avec elle. On a passé l'après-midi chez ses parents mais aucune trace de son père. Bref on était dans la voiture , moi à l'arrière avec Maïra et monsieur au volant. Dans le silence complet on rentre à la maison. Il monte sans calculer personne ...okay.....mmmhh fine . Je vais en cuisine avec la toute belle pour lui faire à manger. Je regarde dans les placards : Mousline . Je lui fais ça rapidement puis lui donne à manger. Lorsque j'ai fini de nettoyer tout mon bazar et je la prends pour lui donner son bain . Arrivé dans ma chambre je vois des affaires de bébés vous connaissez le tralala . Bref je lui donne son bain, l'habille, on joue un peu et elle s'endort vers 21 h . Bon moi aussi je me lave, m'habille( pyjama) et vais sur mon lit avec ma petite quand je me souviens que monsieur Keryan ne calculait personne. Bon je me lève et décide d'aller le voir. Je cogne à la porte personne ne répond je m'en fou je rentre apparemment il est sous la douche donc je m'allonge sur son lit. Il sort.
Lui : Tu fous quoi sur mon lit en fait ?
- Déjà détends toi et parle moi mieux je suis venue voir si tout va bien pcq depuis chez ta mère tu parles à personne t'es froid y'a quoi ?
Lui : Non mais comme c'est Princesse Zeyna qui compte pour tout le monde bah j'existe plus.
Je suis assez touchée par sa remarque. Il s'est senti mis à l'écart. Ce sentiment de rejet que je connais si bien.
- Ah...désolée je...
Il s'assoit sur le lit il n'était pas en serviette mais en jogging torse nu évidemment.
Lui : Pourquoi tu t'excuses je rigole tu sais je suis content que ça se passe bien déjà avec elles donc
- Bah c'est pcq le sentiment de rejet je le connais tellement bien.
Lui : Zeyna parle moi stp
- Nonnnnnnnn je veux pas que tu aies pitié de moi
Lui : Z écoute tu ne peux pas te renfermer comme ça moi je t'ai tout dit.
- Y'a une chose encore.
Lui : Quoi ?
- Ton père tu parles jamais de lui
Lui : Bon tu te doutes que Collins n'est pas congolais donc pour tout te dire nous sommes congolais afro-américains et mon père n'est jamais fier de moi dans la difficulté au lieu de m'aider il me rabaisse c'est bon ?
