chapitre 3

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Quelques minutes plus tard, je reprends mon téléphone portable pour griffonner mes états de désolations mais tout à coup, l'inspiration s'envole et je perds les a,b,c et les le et la.

Tellement mon coeur est atteint par cette triste nouvelle, me laissant un doute et une tristesse accompagnés d'une peur inconnue. Et c'est là que j'ai compris que :
" l'inspiration est comme l'éclair, elle vous rend visite sans pour autant vous aviser de sa venue. Elle se veut d'être bien accueillie, quelle que soit son heure de visite, sinon vous risquez de la perdre à jamais, car elle ne perdure qu'à travers une plume saisie sur une esplanade d'une feuille blanche.

Ainsi, je m'empresse pour glisser ma main dans ma poche, avec l'espoir de trouver quelque chose à laquelle je pourrais me tenir pour évincer mon chagrin. Au sortir de l'iPhone 6 de sa planque, j'ai failli le faire tomber par terre et perdre l'espoir de toute possibilité de retrouver mon souffle  d'apaisement, mais heureusement je l'ai saisi au vol avec un réflexe d'amour perturbé. Ainsi, je lorgne à travers tout en l'accompagnant de mon pouce de la main droite afin de jeter un coup d'oeil sur ma boite de messagerie, laquelle est devenue reine de cette journée. Elle a tellement été au cœur de l'action depuis mon réveil matinal, qu'elle ne reste sans être ouverte.
D'emblée, sur mon ecran de téléphone, je vois encore trois messages en file indienne, s'agissant de mon bien aimée et d'autres messages sous les noms de cheikhouna bamba faal et Doumblay. C'était tout près du rond-point de la corniche, au bord de la mer de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar que j'ai été transmis ces derniers. Alors je prends un instant pour soupirer de pression, sur les bancs de la corniche, à côté du poste de police pour consulter mes messages. Une corniche trop fréquentée par des étudiants sénégalais et étrangers qui habitent dans le campus social. Ils y viennent fréquemment là bas, soit pour s'y entraîner, soit pour des phases de révisions et d'autres pour s'amuser. Quant à moi, je m'y trouvais pour changer d'air tout en oubliant cette mauvaise nouvelle d'aujourd'hui.

Alors par peur de ne pas lire le reste des deux messages de mes amis universitaires après avoir lu celui de YNI, j'ai commencé par celui de mon fidèle ami cheikhouna, qui a fini par être un frère universitaire de tous les jours.

un message du jour de saint Valentin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant