4.

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je l'ai vu,
je ne l'ai pas ignoré,
ce sourire que tu m'a lancé.

ce sourire qui paraissait si vrai mais qui n'était qu'éphémère, fugace.

avec ce sourire, j'ai pensé que tu allais mieux,
que tes yeux ne seraient plus jamais rougis,
que ton regard retrouverait son éclair étincelant.

j'avais tort.

ce sourire, que tu m'avais lancé à la fin des cours, ce mardi soir, ne signifiait qu'une chose ;

c'était terminé.

je n'ai pas su deviner ce qu'il t'arrivait plus tôt.
je n'ai pas su comprendre la sincérité de ton regard.
je n'ai pas su t'aider.

la vérité a été dure à accepter,
dure à digérer,
dure à comprendre.

comme un mauvais cauchemar qu'on essaie de percer à jour, d'en comprendre la logique.

la vérité était là ;

tu étais malade.

et je regrette, encore et toujours.

ʀᴇɢᴀʀᴅᴇ ᴍᴏɪ ᴇɴᴄᴏʀᴇ ᴜɴᴇ ғᴏɪs  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant