CHAPITRE 5

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Tim

-Quoi ! Me dit-elle énervée.

-El... Tamarin ! C'était quoi cette réaction-là ? Pourquoi tu t'es énervée comme ça, qu'est-ce que tu fiche là bordel ! M'énervais-je à mon tour.

-Tamarin ? C'est quoi ce truc ? Tu te fous de moi ? Et tu me demandes pourquoi je m'énerve, tout le monde se fou de moi justement, simplement parce que j'ai ratée cette foutue course ! Si tu veux tout savoir, si je savais que tu seras là, alors imagines bien que je ne serais jamais venue ! T'es dans ma classe et tu ne m'as jamais ne serait-ce que regardé alors qu'on est à la même table ! Ha si, tu m'as regardé pendant que je dormais en cour, c'est quoi ton problème t'est un psychopathe c'est ça ? Et la première fois où tu ouvres la bouche c'est pour m'engueuler, je n'ai jamais vue quelqu'un d'aussi malpolis que toi !

J'étais étonné de sa longue tirade. Il ne fallait pas que je m'énerve comme ça. Je devais rester calme pour l'énerver encore plus. Je souri satisfait de sa réaction mais quelque peu déçus de ma première phrase.

-Un tamarin est un petit singe roux comme ta grosse touffe de cheveux, qui vit dans les forêts d'Amazonie. Tu as raison, tu as complétement foiré ta course, si on ne t'avait pas laissé un tour d'avance, tu serais arrivée évidemment en dernière. Je vis sa mâchoire et ses points se serrer à ces mots, mon sourire grandit alors encore plus. Et je ne vois pas pourquoi j'aurais prêté une quelconque attention à une créature aussi affreuse que toi. Quand je te regardais, c'était parce que je réfléchissais à ce que j'allais te faire endurer. Mais j'ai trouvé, ne t'inquiètes pas. Tu vas souffrir ma chère, ce premier mot que tu m'as adressé signe ton arrêt de mort. Dis-je en montrant mes dents.

-Je... hum... je m'en vais.

Elle se dirigeât lentement vers son copain, déstabilisée, j'avais réussi, encore. Mais, pourquoi me faisait-elle penser à lui...

Soudain, elle se retourna précipitamment et me décocha un coup de poing avec une force que je n'aurais jamais pu imaginer dans un corp si fin et fragile. Par reflexe, je plaquais ma main sur son coup et la souleva du sol.

-Tu n'aurais pas dus, petit singe, tu t'es fait repérer par le braconnier, c'en est fini de toi. Lui chuchotais-je.

Son visage devenait tout rouge au fur et à mesure des secondes qui passaient, je vis au loin son ami accourir et les autres sportifs rester immobile fasse à ma réaction. Ils avaient l'habitude. Avant que son ami ne m'atteigne, je jetais la fille au sol et partis direction de la ville.

Je ne me retournais pas, mais en n'entendant pas le garçon arriver, je compris qu'il était resté avec Ella.

''''''''''''''''''''''''

J'étais assis par terre, sur le bord d'un trottoir, la rue était sombre même en plein après-midi. Les murs des maisons en ruines étaient tagués. Je me trouvais dans le Cesspool, il s'agissait d'un quartier désaffecté où régnait les drogues et la violence. C'était l'anarchie. On pouvait voir quelques squatters passer par-ci par-là, ou encore se trouver au le point de rendez-vous des dealers. Mais cette rue, c'était ma rue. Très peu de monde allait ici, et je pouvais y être seul, y faire ce que je voulais.

Contrairement à ce qu'on pouvait voir dans les films, ces rues n'étaient pas si effrayantes que ça. Elles étaient dangereuses, certes, et très dégradées mais une personne qui n'avait pas vécu dans un château durant toute sa vie et qui ne savait pas ce qui s'y passait durant l'année pourrais s'y aventurer sans trop d'hésitation. Même si elles ne devraient pas.

Combien de vies...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant