S with my psychotic patient || H.S

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Nous étions sortie de mes quartiers sans rien dire, nous nous étions pas adresser la parole et je pense que ça allait être le cas durant tout la soirée.
Nous marchions désormais sur un long tapis rouge menant dans une salle où se tenait une grande table.
Les employés avaient fait une haie d'honneur afin d'accueillir leur patron. Harry paraissait épuisé, des cernes jonchaient son beau visage, et il faisait mine de sourire, un sourire complètement forcé.
Je me souvenais juste qu'il m'avait dit qu'il était gravement malade, je me demandais bien de quoi il pouvait s'agir. A partir du moment où l'idée qu'il meurt était parvenue dans ma tête ma poitrine me faisait mal. Pourtant c'était ce que je voulais. Je voulais qu'il souffre.

- Daisy ? Tu reviens parmi nous ? Viens on va s'asseoir, m'avait dit Carolina.

Les garçons étaient devant nous, tous portaient magnifiquement bien leur costumes. Harry brillait parmi eux.
Je m'avançais vers la table où j'allais me placer aux hasard.

- Mme Farley, à côté de moi s'il vous plaît.

Qu'est ce que cela voulait dire ? Pourquoi me voulait-il a ses côtés ?
Je m'étais déplacé à côté de lui,au bout de la table, moi à sa droite.

- C'est ma place ici ma jolie, ripostait Louis.

- Pas aujourd'hui Monsieur Tomlinson, je lui répondît presque avec arrogance. 

Il avait jeté son regard dans celui d'Harry comme pour dire « Elle se prend pour qui celle la ? » j'en avais franchement rien à foutre à vrai dire. Il me voulait à ses côtés et c'est tout ce qui m'importait.

- Louis, pas aujourd'hui, va tenir compagnie à Niall.

- Je préfère rester à côté de ce foutue Zayn plutôt que me taper Niall et Carolina.

Il s'en va mécontent, comme un enfant.
Et nous étions désormais tous assis.

- Il ne sont pas amis lui et Zayn ? Questionnai-je.

- Disons qu'ils ont des comptes à régler. Il avait sourit, et je pouvais ainsi admirer ses faussets. C'est la première fois que je l'avais vu autant sourire malgré son teint pâle et sa fatigue apparente. Vous étiez psychologue c'est ça ? Me demande-t-il.

- A ce qu'il paraît, mais je vous l'avais déjà dit ça non ?

- J'avais oublié, ça vous plaisait ?

- Disons que si j'ai travaillé là bas si longtemps c'est que ça me plaisait.

Ses doigts étaient entrelacés et il s'était penché vers moi, comme si il s'intéressait tout d'un coup à ma vie toute pourrie.

- Ce n'était pas trop chiant ?

- Vous me posez beaucoup de questions Monsieur, riais-je nerveusement. Mais je me rappelle vous avoir dit que j'avais perdu la mémoire suite à un accident.

- Bien sûr, où avais-je la tête. Un sourire narquois était plaqué sur son visage et j'étais  dans l'incompréhension totale. Il avait pris une gorgée dans la coupe de champagne que des serveurs avaient auparavant posé sur la table.

Tout le monde discutaient dans leur coin en attendant que le service soit fait.

- Et du coup ça je vous dérange absolument pas de changer aussi radicalement de domaine ?

- Au départ j'étais censé être qu'une simple serveuse.

- Et pourquoi avez vous choisis mon restaurant ? Son ton devenait de plus en plus dur, comme si il me faisait un interrogatoire.

- Je...., balbutiai-je, c'était dans les petites annonces, répondis-je.

- Je n'ai jamais posté de petites annonces, il s'était de nouveau penché plissant ses yeux comme si il pouvait lire en moi.