S with my psychotic patient || H.S

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- Puis j'ai croisé cette homme, continuais-je de conter à Luke, il avait son costume d'homme d'affaire, et des yeux bleu, des yeux très bleu, il me rappelle vaguement quelqu'un. Tu ne sais pas à quel point c'est frustrant d'avoir perdu la mémoire, puis le si peu que tu m'ais raconté ne m'aide pas vraiment.

Son visage avait changer d'émotions, soit il était triste ou soit je l'avais vexer,mais en même temps j'avais l'impression qu'il ne m'avait pas tout dis, "tu t'es fâchée avec ta mère et elle ne veut plus te revoir", "une voiture t'as renversé", " pendant ton coma tu as pris du poids", ce que je trouvais étrange car une semaine après qu'il m'ait raconté ma vie, j'avais tout perdu, plus un kilo, "tu as démissionné de ton travail car il ne te plaisait plus", tout ça ne me suffis pas, du moins ne me suffit plus ! je ne sais même plus où j'en suis dans ma propre vie. Ne plus me rappeler mes quinze dernières années me frustrais à en perdre la tête. Mon médecin m'avait dit et promis que petit à petit tout allais me revenir, sauf que tout ce dont je rêve chaque soir sont ces yeux vert forestier plongés dans le noir me regardant sans cesse.

- Daisy, j'ai été ton voisin, rien de plus, je t'ai connue il y a peine cinq ans, je ne peux pas te raconter toute ta vie entière !

- Oui, je sais, mais tu ne m'a pas raconté les cinq années où tu m'as connue.

- Si ! souffle-t-il en roulant des yeux, je te l'ai dis ! tu travaillais, mais je ne savais pas où et quel était ta profession on en avait jamais parler, et tu vivais avec ta mère. Je te l'ai dis en vain, mais tu continues de persisté.

- Tu mens, dis-je en apercevant cette lueur de culpabilité dans ses yeux, j'arrivais facilement à décrypter les émotions, en dirais que j'avais fait ça toute ma vie.

- Non pourquoi je-

- Pourquoi ne veux-tu pas me dire ce que je faisais comme métier ? Le coupais-je.

- Quoi ? N'importe quoi.

- J'étais prostitué ? Gogo danseuse ? Strip-teaseuse ?

- Non !

- Comment tu sais que je ne l'étais pas ? Tu viens de dire que tu ne savais pas quel était ma profession.

- Pitié Daisy tu vas me harceler longtemps comme ça encore ?

C'est vrai, le pauvre... Il m'hébergeais, me consolait quand j'était triste, me supportais et me nourrissait, et moi tout ce que je faisais pour le remercier c'était de le gaver de questions inutile auquel je n'aurais jamais de foutue réponse.

Je m'excuse auprès de lui et continue mon récit.

- Donc je disais que j'ai rencontré cet homme qui n'arrêtait pas de persisté avec ce regard et ce sourire sur les lèvres, j'avais beau baisser la tête pour qu'il ne me regarde plus mais au moment où je relevais la tête, il me regardais toujours, oh Luke tu ne savais pas a quel point c'était gênant non parce qu'il me regardais mais parce qu'il me regardait en train d'admirer de la lingerie ! que je ne pourrais d'ailleurs jamais me payer... Enfin bref ! Ensuite, quand il est enfin arrivé à mon niveau il m'a chuchoter un petit "Bonjours mademoiselle Farley", il connaissait mon nom de famille ! Mais je ne l'ai pas répondue... Car je n'ai pas le souvenir de l'avoir rencontrer où que ce soit...

- Aller Daisy soit pas si déprimée ça reviendra ! Sinon t'as finis par trouvé du boulot ?

- Ah oui le plus important ! J'ai réussi à convaincre une femme qui me paraissait d'ailleurs être la gérante mais au final non. Elle à apprécier mon CV et ma motivation, mais elle a dit qu'elle ne savait pas si le patron, un certain Harry Styles serait d'accord pour accepter une serveuse supplémentaire dans son restaurant, car apparemment, les candidatures coulent comme des petits pains.

- Harr-Harry quoi ! Crie presque Luke les yeux tout ronds.

- Harry Styles, pourquoi ? Tu le connais ? Ou plutôt je le connais ?

- Non c'est juste que...

- C'est juste que quoi ?

- Qu'il a une très mauvaise réputation..

- Oh... Ok

Avoir une très mauvaise réputations et faire plus de deux cent mille couvercles chaque jours... Chapeau !

- Heum... Tu veux qu'on fasse quelque chose ce soir ? Ou juste regarder quelques films ?

Bizarre, il faisait comme si il voulait changer de sujet.

- Dis moi en plus sur ce Harry Styles,

- Oh mais- mais rien de trop important, dit-il en se levant pour aller vers la cuisine, c'est juste un coureur de jupon qui jette les femmes après un coup d'un soir, un vieux dégueulasse quoi.

- Oh... Et il a quel âge ?

- Serais-tu intéressé par ce vieux dégueulasse ?

- Non, bien sur que non, mais toi en dirait que tu ne l'apprécie pas beaucoup.

- Je n'aime pas les vieux dégueulasse c'est tout.

Nous continuons tranquillement de discuter quand la sonnerie de la maison retentit.

- Tu attends quelqu'un ?

- Non, vas ouvrir s'il te plaît pendant que je finis les sandwichs.

J'ouvre la porte et tombe sur un jeune homme qui me tend une enveloppe qui avait tout l'air d'être une lettre, il ne semblait pas faire partie de la poste.

- C'est pour vous, il portait une casquette bleu et refusait de relever la tête, ce qui fait qui m'étais impossible d'apercevoir le moindre petit bout de son visage.

Je prend la lettre, et directement il s'en va.

- Hey ! Mais attendez ! vous êtes qui !

C'était inutile de persisté car il ne semblait pas avoir l'intention de me répondre.

Je ferme la porte en soufflant de ma défaite et ouvre impatiemment l'enveloppe.

A l'intérieur une lettre.

Pour ma fille chérie,

Daisy, je suis désolé, affreusement désolé de t'avoir laissé ainsi,

malgrés tout ce que tu peux croire, tout ceci était contre mon gré,

je n'ai jamais voulue t'abandonné ici,

C'est lui qui m'en a obliger,

Je t'ai mise à la porte pour te protégé de cet affreux psychopathe,

Eloigne toi de lui il ne te fera que du mal,

Je ne peux pas m'approcher de toi,

Mais sois sure de mon désarroi.

Maman,

Je lâche la feuille, et reste planté là. Mais... et encore une fois mes sentiments prenaient un coup, mais cette fois ci, mes jambes ne cédaient pas à la tentation de ne faire qu'un avec le sol.

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