Chapitre 1 La naissance

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Tout commença le 9 mai 1940. Une jeune femme du quartier Nord de Surton accoucha dans l'appartement 1270. La mère de Miss Katty : Madame Fruger une immigrée d'Irlande (comme tous dans le quartier) accouchait avec l'aide de la voisine d'à côté sur le plancher crasseux de son logement. Madame Fruger était prise d'angoisse et de stress. Elle essayait de pousser le plus fort pour que cet enfant de malheur soit finalement sorti d'elle.

Madame Fruger travaillait à la manufacture d'obus depuis un bout de temps maintenant. On l'appelait un petit canari comme toutes les autres ouvrières. Avec le temps passé à y travailler, sa peau avait commencé à tourner au jaune dû au produit chimique qu'elle manipulait. Elle travaillait sans relâche sans conditions adéquates de travaille ni congé de maternité. Tout le monde savait que toute femme enceinte se faisait congédier peu après l'annonce de l'heureux. Dans son quartier, une grossesse n'était pas considérée un si heureux événement. C'était plutôt sois une obligation pour les catholique fervent ou un fardeau pour les ouvrières qui risquaient de perdre leur emploi. Elle avait tenté de cacher sa grossesse à tout le monde. Elle avait tenté de prendre un peu de poids mais c'était impossible avec son mince salaire qui lui offrait à peine de quoi subsister. Il était plutôt ardu d'essayer de faire passer sa grossesse pour une prise de poids quand on a événement un corps squelettique ,alors elle évitait toutes ses collègues. Le plus difficile ce fut de mentir à Madame Jonquière l'ouvrière en chef au regard digne d'un vautour. Désespérée, elle s'était résolue à se draper dans d'immenses vêtements peu flatteurs dans le seul but de recouvrir le mieux qu'elle pouvait son ventre gros comme une demi-pastèque.

Sa voisine l'encourageait d'une voix douce l'invitant à y aller doucement. Sa voisine madame Roufard, elle ,ne connaissait pas les malheurs du travail à l'usine. Elle ne connaissait que les quatre murs de son appartement bondé de ses douze enfants. Son mari s'occupait de faire rentrer l'argent. Il travaillait à la forgerie quelques rues plus loin de l'usine d'obus. Celui-ci infirme, n'avait pas été appeler à aller au front et heureusement pour cette bonne veille madame Roufard. Elle avait déjà la tâche de s'occuper de la maison et de ses nombreux enfants turbulents.

Madame Fruger gisait là dans son liquide amniotique. Elle serrait de toutes ses forces la main de madame Roufard. Une douleur puissante se propageât dans son bassin. La douleur était si puissante qu'elle ne put réprimer un hurlement déchirant. Madame Roufard généreuse comme elle était, était à son chevet l'encourageant et lui épongeant le front ou la sueur perlait.

-Ho! Je vois sa tête! S'exclama madame Roufard visiblement plus enthousiaste que madame Fruger.

Elle apporta une serviette et l'apposa sur le sol. Pendant ce temps madame Fruger s'était écrouler sur le mur. Elle s'informât de l'heure sur la vieille montre rouillée que son mari lui avait offerte avant de partir à la guerre. Elle n'avait que vingt minutes pour se rendre au travail, souhaitant que la malédiction soit hors d'elle avant cela.

Elle reprit de plus belle et repoussa avec toute la forces qui lui restaient. Pendant ce temps madame Roufard tenait la tête du bébé. Le bébé finit par être extrait d'elle. Madame Fruger eut un soupir de soulagement. La voisine l'attrapa tout de suite.

-C'est une fille! S'exclama madame Roufard surexcitée.

Pendant ce temps madame Fruger se hâtait pour se débarrasser du sang et du liquide gluant qui la poissait. Elle n'écoutait pas un mot de ce que madame Roufard disait. Elle se concentrait uniquement sur son équilibre qui lui était à l'instant plutôt restreint.

-C'est une belle fille en plus! Une belle brune! Renchérit-elle en observant le bambin dans ses bras. Elle avait toujours eu un grand cœur mais celui-ci prenait une taille exponentielle quand il était question des enfants. Elle regardait l'enfant avec une grande tendresse tout en caressant le creux de son crâne avec une douceur maternelle.

Le meurtre en manteau rougeWhere stories live. Discover now