Chapitre 2 Helen

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Petite madame Fruger se rappela une nuit en Irlande alors qu'elle devait encore être une enfant. Sa sœur ainée, la belle et douce Helen, l'avait lavé dans la bassine d'eau chaude qu'elle avait faite chauffer sur le poêle dans le salon. Alors en plein milieu du salon, L'eau de la cuve en métal rouillé brouillé l'engloutissait jusqu'à la taille. Elle était une des plus jeune et la préférée de sa sœur ainée Helen qui s'était portée garante pour elle, elle avait gagné le droit d'être la première des neuf enfants à entrer dans l'eau. Elle avait le privilège de pouvoir avoir de l'eau chaude et propre car pour être parfaitement honnête avec vous sur la réalité des familles peu fortuné de l'époque, on ne voulait vraiment pas être le dernier à prendre son bain. L'eau finissait par être teinté de brun dû aux jeunes garçons qui passait leur temps à rouler dans la boue et aux bambins qui apprenait toujours la propreté. L'odeur n'était pas une des meilleurs. De plus, l'eau perdait de sa chaleur et finissait pas être frigorifié. Elle nous mordait les reins ce qui nous donnait des frissons incontrôlables. Cela n'aidait pas à combattre les courants d'air froids qui s'infiltraient à travers les pierres des murs. Pour en revenir à notre petite privilégiée, Helen la frottait vigoureusement avec une brosse de crin de cheval qui faisait rougir sa peau. Elle frottait avec rapidité et force sur la peau sensible de la petite sans se soucier de ses plaintes. Elle ne réalisait pas l'amour et l'effort que sa sœur Helen mettait à cette tâche hebdomadaire avec elle. Elle réalisa seulement maintenant alors la stupidité et la cupidité enfantines qu'elle faisait part à cette époque. Elle aurait dû être plus reconnaissante à l'époque se disait alors madame Fruger. Helen l'avait alors prise sous les bras lever et séché à la hâte à l'aide d'un vieux chiffon usé à la corde. Elle lui avait enfiler une chemise de nuit porté par toutes les autres filles avant elle et qui lui flottait sur le dos. Elle l'assis alors sur ses genoux alors qu'elle se tenait sur le fauteuil préféré de maman où celle-ci aimait tricoter et piquer des siestes. Elles s'assirent sur le fauteuil de bois usé beaucoup trop grand pour elles. Malgré que Helen s'approchait de son quatorzième anniversaire elle était toujours aussi frêle et maigre. Seul son visage donnait un aperçu de son âge. Elle avait un visage arrondi, un nez un peu aplati, des yeux bleu reflétant sa sagesse, des lèvres pleines qu'elle lui avait toujours enviées, des tâches de rousseur constellant le milieu de son visage jusqu'à ses pommettes et le plus magnifique chez elle : une magnifique tignasse rousse. C'était la seule dans la famille à qui les cheveux roux allaient bien. Ils avaient un volume hallucinant et de belles grosses boucles qui lui arrivait plus bas que le dos. Elle tentait toujours de les dompter en les tressant en de belles coiffures complexes. C'était une qualité que depuis sa jeunesse elle avait apprécié chez elle : elle aimait l'ordre, le sérieux et le travail acharné. Elle ne supportait en aucun point la lâcheté, la paresse, la mollesse, la passivité et la nonchalance. Cela l'horripilait. Elle ne cessait de lui répéter que la paresse était un des sept péchés et que selon elle c'était le plus important. Elle y accordait une importance des plus impressionnante. Elle avait ce besoin que tout soit en ordre, bien fait et parfaitement contrôler ce qui était peu commun pour une fille aussi jeune. Mais, il fallait bien que quelqu'un occupe le rôle de mère dans leur petite maison pittoresque. Elle avait pris la brosse de poil de crin de porc que leur avait ramener papa du marché. Elle accordait un grand soin aux cheveux de la petite qu'elle prenait un grand plaisir à coiffer en deux nattes de chaque côté du visage de l'enfant. Le son de la porte qui s'ouvre se fit entendre. Ce devait être leur mère. Ils la virent arriver dans le salon silencieux. Elle s'avançait avec des pas sonores et les traits déjà hideux au départ était déformer en une grimace de colère des moins joli. Colin qui était dans la baignoire le dernier s'arrêta de se laver pour observer la scène tel un chien aux augets attendant la suite des événements appréhendant le pire. Georgia et Ingrid renfoncèrent lentement dans leur siège. La peur se faisait sentir dans la pièce.

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⏰ Last updated: Apr 25, 2019 ⏰

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Le meurtre en manteau rougeWhere stories live. Discover now