J'ai rêvé des vies idéales
Idéales pour les instants précieux
Qui forgent nos parcoursJ'ai rêvé des vies d'acceptation
Où les adultes prisés par la vie
Ont su voir la mort dans mes vers
Sans même que je ne la mentionneDe toute façon
Nul n'est vivant,
aux doux soirs de mai
Le Vin égaye trop nos sensibilités communesMême les parcs s'amusent dans ma tête
J'ai vu Falardeau sur un banc
Occupé à se replacer les idées
À coups de Camel contradictoiresLa vraie vie n'est pas ici
Elle est retranchée des idées stoïquesL'insensibilité patronale
Cet idéal de tristesse cognitive
Nous fait ramper sur les cailloux des rives
Alors que la rivière nous transporterait Si doucementLes images seront toujours plus belles
Si elles nous appartiennent.