Un Jour Peut-être

partie 3 : Quand tout à commencé

-Bonjour je me présente monsieur Watson, je suis votre enseignant de droit pénal, l'année va être chargé alors j'espère que vous vous êtes bien reposés cet été. Permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue a l'université de Staten Island. 

La porte de la salle s'ouvrit ce qui ne plut pas au prof

-Un retardataire le premier jour, vous commencez bien !

-Excusez-moi j'ai eu un petit souci

Je reconnu la "brute" qui m'a poussé tout à l'heure, il ne manquait plus que ça !

- Bien, que ça ne se reproduise plus, asseyez-vous devant.

Il le fit s'assoir juste devant moi. Quand il me remarqua il leva les yeux au ciel :

- Tiens tête en l'air, décidément ce n'est pas ma journée.

- C'est moi qui devrais dire ça, la brute !

Il se retourna et ne fit plus de remarque. Je sens que je vais avoir du mal à le supporter celui-là. Après cette petite discutions passionnante, j'écoutais le cours avec une grande attention.

 2 heures de cour se sont écoulées  avec Monsieur Watson, c'était l'heure de la pause déjeunée, avec Amy on se dirigeait vers la cafétéria.

- Ana on devrait aller jeter un coup d'œil à nos casiers, on ne les a pas encore vu.

- Oui allons-y, comme ça on pourra aussi alléger nos sacs.

Il y'avait un groupe de filles, près des casiers. Elles étaient très belles et se faisaient beaucoup remarquer.

- Regarde Ana, je suis sûr qu'elles font parties  des cheerleaders, quelle classe !

- Ouai, la classe, dis-je en l'imitant. Tiens, voilà le numéro de mon casier, c'est celui-là, tu as repéré le tiens ?

- Non pas encore, je vais chercher je te rejoins juste après.

Amy s'en alla, j'ouvris le casier et découvris un petit papier  à l'intérieur :

« Bienvenue et surtout bon courage »

Je n'y prêtais pas attention, ça devait être un mot laissé dans le cassier des nouveaux, même si à vrai dire j'ai eu une drôle de sensation en le lisant :

- Salut, tu dois être une première année ? 

Une des filles des Cheerleaders s'était approché de moi.

- Euh oui !

- Je m'appelle Amber Smith, la capitaine des cheerleaders.

- Ana Taner, Enchantée.

- Il va bientôt y avoir des sélections pour recruter de nouvelles filles.

- Je vois, merci mais je ne suis pas vraiment intéressée.

- Non je ne viens pas pour toi, j'ai beaucoup aimé la tête blonde qui t'accompagnais mais je n'ai pas eu le temps de l'intercepter, pourrais-tu me dire qui c'est ? dit-elle avec un sourire moqueur

J'entendis tout le groupe de pestes rigoler derrière. Quelle bande de garces ! Je n'ai pas pris la peine de lui répondre, après avoir fermé mon casier je partis sans rien dire directions la cafeteria pour déjeuner. J'étais tellement énervée  que j'avais complétement oublié Amy qui m'a rejoint une demi-heure plus tard.

- Où est-ce que t'étais passée ? je t'ai cherché partout, je t'ai même envoyé des messages sur ton téléphone.

- Désolée je n'ai pas vu, tu as l'air bizarre, tout va bien ?

- Oui, je suis très heureuse, tu ne devineras jamais ce qui vient de se passer

- Raconte

- Amber Smith, la capitaine des Cheerleaders m'a demandé de participer aux épreuves de recrutement des futurs membre de l'équipe !

- Je suis contente pour toi Amy

- Tu n'en as pas l'air pourtant, est-ce-que ça va Ana ?

- Oui, disons juste que mademoiselle Smith n'a pas été très correct avec moi mais oublie ce n'est rien, tu as vu le petit mot de bienvenu dans le casier ?

- Quel petit mot, mon casier était vide 

- Ils ont surement oublié de le mettre dans le tiens ce n'est rien.

- Ouai mais ce n'est pas cool ça !

Nous mangions quand j'aperçu monsieur Brute avec Amber sous son bras. Ça ne m'étonne pas qu'ils sortent ensemble ces deux-là, ils ont l'air d'être aussi bêtes et arrogants l'un que l'autre.

Avec Amy on finit notre repas et c'est reparti, nous enchainions les cours jusqu'à 18 heures.

Je pris ma voiture direction la maison, la journée a été bien longue. Sur le trajet je cogitais, j'essayais d'imaginer ce à quoi ressemblerait mon année, j'espérais au moins que les jours suivant allaient être meilleurs qu'aujourd'hui.

Une fois arrivée chez moi, j'aperçu ma mère, assise dans le jardin, elle avait l'air bien contrariée. 

- Bonsoir Maman, tout va bien ?

- Bonsoir ma chérie, oui tout va très bien et toi alors ta journée ?

- Maman je vois bien que tu me caches quelque chose, dis-moi la vérité

- Je t'assure tout va bien ma puce, on s'est juste un peu disputés avec ton frère

- Encore ! quel con celui-là !

- C'est normal, c'est dernières années n'ont pas été simple pour lui, il faut être compréhensive.

- Ce n'est pas seulement c'est dernières années maman, il a toujours été difficile.

- Monte te reposer, on mange dans un près 1 heure, tu me raconteras ta journée.

Je monte dans ma chambre et me jette sur mon lit après m'être changée.

J'étais vraiment très énervée contre Samy, il a toujours été dur, toujours plongé dans ses pensées comme s'il vivait dans un autre monde. Ma mère  a beaucoup souffert de ses crises. Je me souviens de lui plus jeune, il poussait des cris la nuit dans son sommeil, j'avais très peur, je ne comprenais pas ce qui se passait. Quelques années plus tard, il faisait beaucoup moins de cauchemars mais était devenu quelqu'un de nerveux qui, à cause de son comportement, a été renvoyé de l'école, par la suite il essayait de trouver des petits boulots par ci par là, rien de stable.

J'observais mon journal intime posé sur mon bureau, ma mère me l'a offert à mes 15 ans, elle savait que j'avais du mal à me confier donc elle disait qu'écrire me permettrait d'extérioriser mes sentiments.

Je le pris et me mit à rédiger comme chaque soir :

« Cher journal, aujourd'hui a été mon premier jour à l'université. Je pensais que cette rentrée allait changer ma vie, que j'allais me sentir bien et peut-être même à ma place. En vérité, je me sens encore plus perdue, j'ai toujours ce sentiment au fond de moi qui me laisse croire que ma vie est différente de celles des autres, j'aurais aimé me sentir normal pour une fois et, contrairement à ce que je pensais, ce n'est pas l'université qui va m'y aider. »

Mon téléphone se mit à sonner. C'était étrange car c'était la première fois qu'on m'appelait en appel masqué :

-Allo ?

Aucune réponse de l'autre côté, pourtant j'entendais respirer. La respiration était étrange, la personne respirait très fort, comme si elle le faisait exprès pour me faire comprendre qu'elle était bien à l'autre bout du fil.

Après quelques secondes cette mystérieuse personne raccrocha, cette appel m'avait vraiment glacé le sang !