12 Janvier 1941
Le vent souffle fort aujourd'hui. La récente tombé de neige rend la vision très difficile, et le froid du blizzard devient de plus en plus pesant... De nombreux soldats sont forcer de descendre de leur cheveaux, ces derniers trop paniqué pour faire le moindre pas. Depuis près de 2 jours de marche, ni village ni panneaux n'aident à la reconnaissance des lieux... Avons nous fait du chemin depuis Penza ? Est ce que l'on trouva la fameuse 2ème compagnie ?
Tiens... Ça ralentie devant; la compagnie est à l'arrêt. On se regarde tous les uns les autres, les quelques rares cavaliers finissent par descendre de leur cheval... Mais que ce passe t-il ?
Je distingue une silhouette au loin, à pied et marchant en se protégeant les yeux. Qui est-il ? A mesure où il se rapproche certain soldat le prennent en visé, il n'est plus qu'à 7 mètres de moi, il n'a pas l'air hostile mais si il appartenait à la compagnie il se signalerait... Il passe à côté des soldats devant moi, après ce qui semblerait être de l'hésitation, ils le laisse passer. Il n'est maintenant qu'à 3 mètres de moi, je ne sais toujours pas qui c'est ! Un type derrière moi arrive en trombe, faisant de lourd pas dans la neige... je l'entend. Il s'arrête à côté de mon cheval et geule en direction de l'inconnu : "Qui êtes vous ?" Dit il en essayer de le braquer de son pistolet. L'arrivant d'en face s'arrête et lêve les mains à mis hauteur. Putain, me voilà avec deux inconnu maintenant... Je tape sur l'épaule du forcené à côté de moi, il tourne la tête et enlève son écharpe... Ah ! Si je le reconnais, c'est Rûtkov. Nous avons le même grade de soldats alors je ne dis rien, mais nous faisons juste un hochement de tête de compréhension.
Rûtkov retourne la tête en direction de l'arrivant (qui avait encore fait deux mètres pendant se temps). Rûtkov reprend sa visé en face du type, c'était plus facile il devait être à un mètre de nous. Sa commence à m'inquièter... Je décroche la lanière de mon fusil et le place en position de tir, sans visée. Le vent est toujours fidèle à lui même, mais il semble se calmer, puisque j'arrive à entrevoir les yeux de l'arrivant. Rûtkov fait un pas décidé en avant, et braque notre inconnu avec une seul main. "Vous êtes qui, bon sang ?" Cria de nouveau mon ami, c'est fou comme sa voix porte loin.
À moins d'un mètre de nous, j'entends l'arrivant nous parler, tout en levant son bras gauche : "Baissez cela, camarade."
La voix ne mettait pas familière; visiblement idem pour Rûtkov qui me dévisagea du regard et qui bessa légèrement son pistolet avec incompréhension.
De son bras droit, l'arrivant tira sa manche jusqu'à son coude. Mais pourqu-... Je distingue trois montres sur son bras. Sa y est, je sais à qui appartiennent ses montres et à qui appartient ce bras. Je remets vite mon Fusil en bandoulière et de ma main gauche salut l'arrivant. Rûtkov ne comprenait pas sur le coup, mais quand l'inconnu tira son cache-cou, Rûtkov lacha son arme avec precipitation et salua lui aussi. Notre inconnu était en fait le Sergent Mitzakof.
"Veuillez m'excuser, camarade Sergent !" Cria Rûtkov, en transe.
Mitzakof souria, puis ramassa le pistolet de mon ami avant de lui tendre par le canon, avant d'ajouter en ricanant :
"Prenez garde, vous pourriez vous blesser camarade Rûty*..."
Rûtkov saisit le pistolet à deux mains et déglutit avant de me regarder, en train de pouffer; il ferma les yeux et ricana lui aussi.Comment j'en suis arriver là...?
Ah oui, c'est vrai...
08 Décembre 1940
Je suis à la caserne, mais sur la place des cérémonies. Tout le régiment est là, les 7 compagnies sont correctement séparés...
Et moi, je suis là ! 4ème compagnie, 1er ligne, 5ème collone. Je vois tout en 1er ligne : À une vingtaine de mettre à proximité de l'entrée toute nos familles sont là, je ne vois pas maman, mais je distingue papa. Comme beaucoup d'autres de son époque, il a tenu à être présent en tenu de cérémonie Russe de la première guerre.
Je n'ose pas lui sourrire car je suis positionner juste à droite du Caporal Visiotakova : Avec 15 ans d'expérience, il en a fait baver tout le monde au séminaire. À ma droite, se trouve le Sergent Mitzakof. Avant, il était dans l'infanterie, mais il a été muté ici au début de la guerre. Le Camarade Sergent est du type sociable et chaleureux. Bien qu'étant Sous-officier, il s'est toujours voulu proche des bleu-bites* comme moi. En tenu de combat, il portait toujours trois montres sous sa veste : Une en argent plaqué, une autre était gravé en bronze peint, et la dernière était en cuivre et était fracturé sur le dessus. Il changer de version à chaque fois qu'on lui demander le pourquoi de ses trois montres.
Devant notre compagnie, Le Lieutenant Skibof, notre officier d'escouade. À la différence de l'écusson de spécialité sur l'épaule gauche, nous portons tous le magnifique uniforme vert plâtre fidèle à la défense de la nation. Le discours du Colonel ne va pas tarder, se qui signera non seulement la fin de notre préparation, mais aussi l'avant veille de notre départ en campagne. Sa y est, le Lieutenant-Colonel arrive en tête des compagnies, il est épaulé par une escorte plutôt maigre. Mis au garde à vous, j'attends avec-...
Je regarde attentivement la foule civile, et je distingue ma mère. Elle me fait de grand signe de la main. Je souris...
Elle a quelque chose dans la main qu'elle laisse pendre... Ce sont des roses...
Mais...
Où a t-elle trouver des roses rouges ? En décembre...*Rûty : Surnom donné au soldats, et qui consiste au remplacement de la dernière syllabes de leur prénom avec un "Y".
*Bleu-bites : Surnom donné au jeunes soldats sans expériences.

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L'hiver le plus long
AventuraEn décembre 1941, un régiment de cavalerie de l'armée rouge en direction d'Ukraine est forcé de se disperser dans les montagnes glacées de la région du Penza... Sans formation efficace, la 4ème compagnie se dirige, sans le savoir, tout droit vers S...