Poupée

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Ta peau aussi claire que la porcelaine,
Tes yeux semblables aux vastes plaines,
Tes cheveux brillants comme le coucher du soleil,
Je n'avais jamais vu une beauté pareille.

Mais ton visage est aussi froid que la glace,
Alors quand je passe devant toi je trépasse.
Tu ressembles à une poupée, un jouet délaissé,
Mais ce n'est pas la réalité pas vrai ?

Tes émeraudes sont le miroir de ton âme,
A elles deux elles transmettent des milliers de drames.
J'ai simplement envie de te serrer,
Magnifique jouet abandonné.

Pourquoi n'arrêtes-tu pas de jouer à la poupée ?
Tu sais il y a des choses qu'on ne peut pas effacer.
Malgré tes forces qui ont disparu,
La douleur, elle, a accouru.

Ton masque de porcelaine est inutile,
Et ton existence peut te sembler futile...
Mais petite poupée jamais je ne me lasserai, moi.
Ne t'inquiète pas, toujours je jouerai avec toi !

Mémo de mots et de maux. (Poèmes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant