Quand les six coups ont retenti,
Placée sous l'arbre feuillu,
Contre ma veste j'étais blottie,
Attendant que l'heure soit venue.J'avais espoir je l'avoue,
De te croiser à cet endroit,
Remplis de souvenir flou,
Se rapportant tous à toi.Il y a de cela deux années,
Abriter par la nature généreuse,
De la pluie qui sans cesse coulait,
J'apercevais ta silhouette vaporeuse.Quand les flocons de neige s'échouaient,
Le nez cachait par des écharpes,
Ton corps frêle qui rapidement passait,
M'envoûtant telle une harpe.Alors que les feuilles formaient des tas,
On passait toujours par ce chemin,
S'échangeant un sourire par là,
Tard le soir ou bien tôt le matin.Et alors que les bourgeons fleurissaient,
Tu souriais en rentrant chez toi,
Les battements de mon cœur retentissaient,
Gravant à jamais cette image en moi.Puis l'année suivante,
Mon regard dans le vide,
L'espoir toujours en attente,
Que tu soignes mon cœur cupide.Toujours ce même lieu où,
On s'est recroisé l'automne suivant,
Redémarrant dans le flou,
Mais s'en fichant innocemment.J'attendais que tu arrives,
Pour pouvoir entendre ta voix,
Me projetant dans d'autres rives,
Mais tu n'es pas passé par là,Sur cette route qui dans mon cœur résonne,
En harmonie avec ton propre nom,
Comme une histoire qui toujours étonne,
Peut-être que des nouveaux liens arriveront ?
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Mémo de mots et de maux. (Poèmes)
Poesía« Incapable de parler avec mon coeur, Je laisse simplement mes vers crier mes peurs. Petit âme égarée, si seulement tu savais... À quel point ce monde m'effraie. » « Alors ouvre grand tes yeux face au monde, Car je suis de nouveau à tes côtés, Et mê...