Tu enclenchas l'interrupteur, et la petite lampe de chevet rouge s'alluma. Elle n'éclairait que peu la chambre, ce qui laissait voleter une atmosphère étrange et sensuelle, accentuée par sa couleur enflammée.
Tu fermas la porte à double tour derrière toi ; c'était comme si tu ouvrais les portes du paradis ; puis tes yeux replongèrent dans les miens.
Cette fois-ci, il n'y avait vraiment plus que toi et moi.
Je n'entendais même plus la musique, comme si nous étions coupés du monde, car nous étions à présent dans le notre, comblé par nos seules présences qui se réclamaient l'une l'autre.La hâte qui t'envahissait ne te fit pas attendre une seconde de plus et tu retiras ta chemise, avant de venir à nouveau écraser tes lèvres contre les miennes. La vue de ton torse dénudé m'assaillit d'un violent frisson qui vint parcourir l'entièreté de mon corps. Je crus perdre l'équilibre, tomber sous ton charme incandescent. Tout en toi était une œuvre d'art dont je voulais savourer chaque détail, et lorsque je déboutonnai ma chemise et exhibai à présent mon propre torse, tu semblais être dévoré par le même désir.
« Je ne te croyais pas aussi musclé, m'as-tu dit de ta voix grave, contemplant le haut de mon corps avec un appétit qui te paraissait incontrôlable.
- Tu m'as pourtant touché tout à l'heure, non ?Ton sourire malicieux réapparut, puis tu t'approchas de mon oreille et y sussuras :
- Pas assez. »
Rien que par ses mots, tu fis battre mon coeur à mille à l'heure.
Tu m'amenas plus près du lit et m'y fis sauvagement basculer, avant de me dominer de toute ta hauteur.
Tu étais à présent au-dessus de moi, les yeux comblés d'un désir cannibal.Tu te mordis à nouveau la lèvre, parcourant encore une fois mon torse du bout de tes doigts. Mais cette fois-là, tu pouvais le voir, nu sous le tien, à la merci de tes mains, de ton toucher délicat.
Un doux gémissement s'échappa de mes lèvres lorsque tes doigts se mirent à glisser à seulement quelques centimètres sous mon sous-vêtements. Je n'en pouvais plus d'attendre ; je voulais que tu me touches, encore et encore, jusqu'à m'en lasser, même si je savais que je ne m'en lasserais jamais. Je voulais être tien, que tu t'appropries mon corps, que je ne m'appartienne plus.Alors satisfait du plaisir que tu m'octroyais par ce simple geste, tu décidas de défaire ma ceinture afin d'avoir un meilleur accès à mon entrejambe, puis la posa tout près de moi avant de retirer mon pantalon. Je voulus la lancer à l'autre bout de la pièce comme tu venais de le faire avec mon jean, mais tu m'arrêtas immédiatement en agrippant vivement ma main.
« On va en avoir besoin. » , m'as-tu alors soudainement dit.
J'eus une douloureuse palpitation, et mon échine se mit à trembler.
Je lâchai alors la ceinture avec obéissance, puis retirai mon sous-vêtements, tandis que tu te déshabillais toi aussi.
Lorsque nous nous retrouvâmes tous deux nus, tu te mis pour mon plus grand plaisir à caresser mon membre dressé. Un autre gémissement s'envola dans la pièce, plus fort, plus incontrôlable, et il était loin d'être le dernier.Le plaisir était déjà terriblement intense.
J'aurais voulu te dire à ce moment là que tes mains étaient merveilleuses, mais elles l'étaient tellement qu'il m'était impossible de prononcer le moindre mot, d'émettre la moindre réflexion, le moindre son cohérent, car je n'étais plus que soumis à ce plaisir, à cette sensation provoquée par les caresses de ta main sur mon sexe.
Tu t'octroyas toi aussi ce plaisir, et te mis à enlacer ta virilité avec ton autre main.
Je fus presque jaloux que tu usasses de plus d'ardeur sur toi-même que sur moi, mais je savais que tu me réservais bien des choses. Je me satisfis alors de ce que tu me faisais et fermai les yeux pour plonger dans le plaisir.
L'effleurement soudain de ta langue sur mon membre fit naître en moi un frémissement incontrôlable, et ma voix craqua dans un autre cri. Mais lorsque tu le pris entièrement entre tes lèvres, une larme coula sur ma joue.
Il faisait chaud.
« Tu aimes ?
Chaque mot que tu prononçais libérait ton souffle chaud qui effleurait le bout de mon sexe.
Je me cambrai alors en fermant les yeux, puis réussis difficilement à articuler :- J'adore...! »
Tu ris de ma voix anormalement aiguë, puis repris immédiatement mon membre en bouche, et débutas une séquence de lents va-et-vient. Tes mouvements s'accélèraient, le rythme de mes battements aussi. Ton souffle chaud rafraîchissait mon bas-ventre embrasé, et mes gémissements se faisaient de plus en plus nombreux.
Il faisait atrocement chaud.
« Plus... Plus vite...!
- Un peu de patience, beau brun... »À mon plus grand désespoir, tu n'accéléras plus la cadence, et au moment où mon plaisir allait atteindre son apothéose, tu te retiras, me laissant dans une immense frustration. Je te dévisageai, plein de déception et d'incompréhension. Tu repris possession de mes lèvres entre les tiennes, et entre deux baisers essoufflés, tu ordonnas dans un soupire férocement affamé :
« Maintenant, prends-moi. »
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Les Étoiles dans tes Yeux || VKOOK
Fanfic« Des milliers de nuits passées à contempler des milliards d'étoiles, et pourtant, il n'y en a aucune que je n'ai aimée autant que toi. Je t'ai rencontré à une soirée organisée par des amis du lycée. Je ne te connaissais pas auparavant - en fait, je...