Nuit I : Coucou gardien !

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Dimanche matin, jour de repos pour tout le monde. Enfin repos, si on peut dire... je suis réveillée par la lumière de manière violente. Pg vient de tirer les rideaux de ma chambre : « aller boule de poil, il est temps de te lever, on a du ménage à faire. »
C'est toujours comme ça, tous les dimanches c'est à moi de passer sous les meubles pour récupérer des choses diverses et variées. Seulement cette fois ci, nous n'avons pas le temps de commencer, l'homme en violet me hurle depuis le salon.
«-Boule de poil ramènes toi ! On a reçu des candidatures ! »
Je me précipite dans le salon, en glissant sur le carrelage avant de grimper d'un saut habile sur la table pour me mettre devant la tablette.
«-Enfin ! J'ai attendu toute la nuit ! Dis je en sautillant.
-Je sais, je sais, mais calme toi, il faut regarder ça un minimum, on ne va pas prendre n'importe qui. »
Mes oreilles se baissent, je me fiche pas mal de savoir qui va rester avec moi la nuit, du moment qu'il y a quelqu'un moi ça me va ! Nous regardons les CV que nous avons reçu, Pg se contente seulement de jeter un œil rapide, il préfère lire les lettres de motivation. Je m'attarde un petit instant sur un candidat qui m'interpelle. Je regarde la photo, c'est étrange, il me fait penser à quelqu'un... Je lis attentivement la fiche, quand un nom me saute au yeux : William Afton. Afton, c'est bien le nom de famille de Vincent ça... je ne me trompe pas. Je regarde l'âge de la personne en question : Vingt six ans. Je me rappelle alors de ce que m'a dis PG il y a 25 ans de ça : « Ma meuf est enceinte mais je veux pas du gamin ». Ce pourrait il que ce soit lui ? L'âge, le nom, et en regardant bien, il a pas mal de traits du visage ressemblants. Pour le coup, je ne sais pas trop quoi faire... Est ce que j'en parle à PG, ou est ce que je me tais et je le laisse réaliser ? Je n'ai pas le temps d'y réfléchir plus, que Purple Guy est déjà entrain de regarder la fiche de Will'. Ah d'accord, bon bah au moins c'est fait.
Son sourire habituel semble soudain nerveux, il plisse les yeux comme pour être sûr de ce qu'il lit.
«-Springy ? Est ce que je suis entrain d'halluciner ?
-Je crois bien que non, il semblerai bien qu'on est un Purple Guy junior sur les bras, dis je en souriant.
-C'est pas vrai... putain dis moi que je rêve ! Ne me dis pas que c'est le fils de cette pute !
-Techniquement c'est le tiens aussi alors...
-Fermes là ! J'en ai jamais voulu moi de cet enfant !
-Fallait prendre tes précautions, chantonnais je. Et puis au pire qu'est ce que tu t'en branles, tu es mort, il n'est pas censé savoir que tu es le fantôme de son père, la ou ça peut éventuellement poser problème c'est si vous passez tous les deux devant un miroir...
-Cela n'arrivera pas...
-J'en conclus donc que c'est lui que tu vas recruter ? »
Pg souris. Il n'a jamais voulut avoir ce gosse, et ce n'est pas parce qu'il est de lui qu'il va avoir pitié et lui faire un traitement de faveur. Le connaissant, il a de quoi le détester, notamment parce qu'il n'en voulait pas et en plus parce que c'est à cause de lui et de sa mère que Pg est coincé ici avec moi. Remarques, il est peut être mieux ici qu'en Enfer... quoi que, vu la manière dont il en parle parfois... Bref, je pense qu'il ne l'épargnera pour autant, je pense même qu'il va être plus violent que jamais. Si vous avez été choqué par les premiers meurtres je pense que là vous allez pleurer votre âmes...
«-Bon, puisqu'il semblerai que ce type soit mon fils, autant le pistonner un peu non ? Dit il avec un mauvais sourire. Boule de poil, c'est toi qui va le contacter, tu sera ma secrétaire.
-Tu veux que je l'appelle ? Bien.
-Donne lui rendez vous dans l'après midi, voir s'il est apte à commencer demain. »
Décidément, il n'aime pas que les choses traînent... J'espère pour lui qu'il n'est pas comme ça avec les filles, ça briserai le mythe.
J'ai une petite voix rauque à cause de mon corps, je décide donc de sortir de ma peluche pour paraître plus crédible. Je vais en direction de la pizzeria quand Pg m'attrape le poignet assez violemment avant de me déshabiller du regard.
«-Fais attention, ne me donne pas une autre bonne raison de le détester, si tu vois ce que je veux dire... commence t-il avant de me chuchoter à l'oreille : n'en laisse aucun autre que moi jouer avec toi boule de poil. »
Il me lâche, passant sa langue sur ses piercing avant de filer dans la cuisine. Je baisse les yeux avec un sourire. Cet avertissement sonne comme un appel dans ma tête. C'est pas une mauvaise idée en soit, si ça peut lui permettre de se défouler, je veux bien m'amuser à séduire le mini PG, sous les yeux de son papa. De toute façon, je sais bien que ça ne se retournera pas contre moi, mais contre lui. Je suis le bébé de Vincent, sa seule famille, sa seule amie ici bas, jamais je ne me le mettrai à dos et surtout pas en lui rendant service.
Je me dirige donc vers le bureau d'accueil de la pizzeria, et m'installe dans un fauteuil, la fiche d'Afton Junior à la main. Purple Guy est quand même horrible, jouer avec son propre enfant... c'est pour ça que je l'admire mon PG. Enfin bon... je compose le numéro de téléphone donné sur le papier.
«-Allô ?
-William Afton ? Bonjour, c'est la pizzeria Freddy Fazbear, nous avons bien reçu votre dossier de candidature et votre profile à attiré notre attention. Je sais que nous somme dimanche mais seriez vous disponible dans l'après midi afin d'en discuter avec le directeur ?
-Je ne m'attendais pas à être rappelé et encore moins si vite. Et cet après midi me conviens. »
Dis donc, si le père est très entreprenant, ce n'est pas le cas du fils, à sa voix il manque cruellement de confiance en lui.
«-On se dit 14h30 dans ce cas, à la pizzeria, vous pourrez passer par l'entrée principale, je vous accueillerai, dis je en prenant l'air enjoué.
-Très bien, à cet après midi. »
Et hop, une bonne chose de faite. Je peux rentrer à la maison faire mon ménage du coup...
Il est 14h, il va bientôt être l'heure de recevoir le futur gardien de nuit. J'ai briefé les fantômes : pas de manifestations avant la nuit tombée, il ne faut pas prendre le risque de l'effrayer avant qu'on ne l'ait engagé. Pour passer pour une vrai secrétaire, j'ai mis un tailleur, ça me fait bizarre ! J'ai mis le corps de Springy dans le couloir, dans un coin discret pour ne pas qu'il attire l'œil.
PG m'a regardé du coin de l'œil tout le temps ou j'étais avec lui, pas de manière irrespectueuse, mais plutôt comme s'il essayait de me faire comprendre quelque chose... Je me demande à quoi il pense ? J'attache mes cheveux en chignon avant de me tourner vers lui :
«-Je vais y aller, ne sois pas en retard, lançais je avec un sourire.
-Mademoiselle, Purple Guy n'est jamais en retard, répond t-il un sourire aux lèvres avant de se lever. Voyez, je prend même les devants afin de mettre une cravate magnifiquement nouée.
-Dis, tu arrête de te foutre de ma gueule un peu ? Dis je en levant les yeux au ciel avec un petit sourire exaspéré.
-Oh ça va, si on peut plus être galant ! Cria t-il depuis sa chambre. »
Je me décide à y aller. Dans ma tête, les choses bougent : Et si on s'était un peu emballé ? Je veux dire Afton c'est rependu comme nom, et puis ce n'est pas parce qu'il a 26 ans et que lui il a... il y a 25 ans que c'est vraiment son fils. On ne connaît même pas le nom de sa mère, donc aucun moyens de confirmer quoi que soit. En tout cas, nous en saurons plus tout à l'heure, je l'espère.
En passant dans le couloir, je regarde ma petite boule de poil inanimée, me regardant avec son jolie sourire.
«-A tout à l'heure Springy... chuchotais je. »
Il est 14h25 quand la porte principale s'ouvre doucement, un jeune homme entre doucement dans le bâtiment. J'arrive tout juste à la porte, en voyant l'homme, je souris.
«-Bonjour Monsieur Afton, soyez le bienvenue, commençais je de manière amicale.
-Bonjour mademoiselle, et merci... excusez moi, je suis un peu en avance, dit il en se grattant la nuque, un petit sourire affiché sur son visage.
-Nous préférons ça à ce que vous arriviez en retard, on ne va pas vous blâmer, expliquais je doucement. Le directeur va arriver, souhaitez vous un café en attendant ? »
Le jeune homme refuse poliment. Honnêtement, j'espère qu'il va se sortir les doigts du cul et retirer ce balais qu'il a coincé ou je pense encore une fois parce que là, il est fichtrement ennuyant, mes nuits promettent d'être monotones... PG finit par finalement nous rejoindre. Comme toujours, il s'est rendu présentable, il affiche un sourire très pro et surtout qui inspire la confiance.
«-Bonjour William, je suis Vince' Jones, le directeur de la Pizzeria, dit il énergiquement en serrant la main du jeune homme qui sourit. »
Et voilà, en le mettant bien en confiance, il va peut être nous le décoincer un peu !
«-Je vois que vous avez rencontré Clarisse, continue Pg en me désignant du regard, j'espère qu'elle n'a pas été méchante avec vous ?
-Oh non, elle a été adorable monsieur, dit le jeune homme qui semble un peu plus à l'aise.
-Je sais, c'est un amour cette demoiselle. Oh appelez moi PG ! Aller venez on va passer dans mon bureau, dit il en posant sa main dans le dos de William pour le guider jusqu'au bureau de garde. »
Putain d'comédien, pensais je en les laissant s'éloigner. Une fois qu'ils sont dans le bureau, je pose mes dossier, que j'avais pris pour faire genre, j'avoue, et me dépêche de reprendre possession de ma peluche préférée ! Je bouge un peu les oreilles pour m'étirer et me met à courir dans le couloir, passant plusieurs fois devant la porte du bureau ouverte avant de m'y arrêter. Je tourne la tête vers PG, puis vers William. Vincent se lève et me prend dans sa main.
«-Voici Springy, commence t-il en me posant sur le bureau.
-C'est l'attraction principale il me semble, j'ai pu la voir plusieurs fois.
-Vous venez souvent ici ? Demande PG en levant la tête.
-Oui, dès que j'en ai le temps ! Je suis très attaché à cet endroit. »
PG me regarde satisfait, il me grattouille doucement la tête alors que je m'assois devant lui.
«-Justement, j'allais vous demander ce qui vous motivez à venir travailler avec nous, je vous écoute dit il avec un sourire bienveillant.
-Eh bien, mon père travaillait comme gardien de nuit dans un pizzeria comme celle ci il y a un peu plus de vingt ans. Et d'après ma mère, il y serai mort dans l'incendie qu'il y a eu. Je ne l'ai pas connu, je suis né quelque mois après sa mort. »
Je ne bronche pas, seule ma tête s'oriente vers PG avec un bruit métallique. Je sens grâce au contacte de son poignet sur ma patte qu'il tremblote un peu, il est nerveux. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il ne se démonte pas. Il baisse la tête avec un air compatissant.
«-Je suis navré pour votre père jeune homme.
-Vous n'y êtes pour rien... voilà pourquoi je souhaiterai travaillait ici, ça me permettrai de connaître au moins une facette de lui, à travers de ce qu'il faisait... »
La pour le coup gamin, t'as pas choisi la bonne facette...
«-Bref, je ne viens pas trop pour vous parlez de ma vie personnelle, mais pour vous montrer que je suis motivé pour avoir ce poste ! »
Sur ces mots, le visages de Pg s'éclaircit.
«-Ne vous inquiétez pas, vous avez le poste, vous me semblez être le gardien idéal. Si vous êtes investie à fond dans cette pizzeria, qui est l'œuvre de ma vie, je vous prend tout de suite, dit Pg en souriant.
-Vraiment ! C'est... Woaw ! Merci Monsieur !
-Appelle moi PG, je me permet de te tutoyer du coup. Alors, serais tu prêt à commencé demain ?
-Oui bien sûr !
-Parfait ! Je vais t'expliquer un peu comment marche tout ce grand bordel informatique. Ah oui avant que j'oublie, dit il, la boule de poil là, elle est active le jour comme la nuit donc, pas d'affolement. »
J'ai décroché rapidement et je suis sortie. Voilà, on a plus de doute sur qui est ce jeune homme. PG à l'air ravis de l'avoir de son coté pour le moment. Ah lala... Ce que la vie peut être drôle des fois, à nous réserver des surprises de fou... bref.
Je rechange d'apparence et remet Springy dans le petit sac, je vais devoir faire signer le contrat à mini PG. Je me dirige vers le bureau en arrangeant ma jupe droite avant d'apparaître à l'encadrement de la porte.
«-Je me permet de vous apporter les documents, dis je doucement. »
Pg se lève en souriant, il passe sa main sur ma hanche en regardant le garçon un peu de haut. Je crois que dès le début il va commencer à imposer ses limites.
«-Miss Clarisse va te donner tes horaires et faire signer le contrat. Bienvenue chez Freddy mon garçon, explique alors Vincent avant de sortir du bureau. »
Je m'assois en face de William : « Du coup ? Commençais je, on peut peut être se tutoyer puisqu'on va être collègue. »
William me sourit, il semble plus assuré que lorsque je l'ai eu au téléphone. Un «comme tu veux » m'a servie de réponse. Parfait, la première phase d'approche commence très bien !
J'ai donné tous les papiers au gardien, sa carte, son badge, son emploie du temps, sans oublier l'équipement, dont une arme de service (très importante en cas d'attaque de Springtrap on s'en rappelle hein...). Il commencera donc demain à minuit. Je lui ai même laissé son uniforme sur le bureau avant de l'avoir raccompagné à la porte. Je rejoins le couloir ou je récupère le sac avec ma peluche avant de changer de corps pour courir jusqu'à la maison le plus vite possible, les bras en l'air et les oreilles molles. Je rejoins Pg dans le salon entrain de s'allumer une clope en supprimant les autres mails de candidature.
«-Contente boule de poil ? Me dit il sans même me regarder. Tu as enfin ton jouet.
-C'est surtout à toi que je devrai demander ça ! Tu étais le premier à sauter sur tout ce qui bouge !
-Tu bouge aussi et pourtant je t'ai oublié... renchérit il en levant un sourcil, avant de me prendre dans ses bras et de se vautrer sur le canapé, m'écrasant complètement.
-Non lâche moi ! Criais je en gigotant dans tous les sens afin de me libérer »
Pg se relève enfin, il me chatouille le ventre du bout de l'ongle avec un sourire bienveillant pour une fois. Je souris à plein « Springlocks » avant de lui attraper le doigt avec ma petite patte. C'est bon maintenant.
J'ai décidé de passer l'après midi avec les fantômes afin de monter un plan pour nous occuper du gardien à petit feu, histoire de ne pas l'effrayer trop rapidement. On doit le garder cinq jours, trois pour nous et deux pour PG. Bref, c'est très simple, nous iront tout doucement, on commencera par des bruits, des pas etc et moi, j'irai le saluer bien amicalement, après tout, c'est mon nouveau collègue de travail. Nous nous sommes mis d'accord autour d'une bonne pizza arménienne, nous profitons de nos dernier instants à rien foutre avant de pouvoir nous amuser un peu. Une idée me vient en tête. Je me tourne vers PG qui a le nez dans sa tablette, préparant le réglage des caméras pour demain.
«-Vincent ? Demandais je doucement.
-Quoi ? Dit il sans me regarder, tu vois pas que je suis en galère ?
-Si je t'aide tu m'écoute ? »
Il me pose la tablette sur la table, juste devant moi. Bonne réponse. Je laisse glisser mes petits pattes dessus.
«-Donc, boule de poil, tu voulais me demander quelque chose ?
-J'aimerai servir a autre chose dans la pizzeria... ne pas seulement être le jouet de service.
-C'est nouveau ça ? Je croyais que jouer avec les mioches était ton activité favorite ?
-Je te rappelle que je suis surdouée et que j'ai besoin de me stimuler un peu mentalement... t'aider comme ça de temps en temps ne m'aide pas beaucoup. Et ne me parle pas de tes casses têtes chinois de merde je les ai tous résolus en moins d'une minute.
-Okay j'ai compris boule de poil, Springy sera en rénovation... que dirai tu d'un stage en cuisine ? »
-En cuisine ?! J'ai jamais essayé !
-Eh beh voilà c'est réglé. S'exclama PG en se levant. »
Je lui rend la tablette, paramétrée au degrés près. Il sourit et me grattouille la tête du bout du doigt en lâchant un « beau boulot ». Il me prend par la peau du cou et me pose sur son épaule.
Nous rentrons à la maison, il est assez tard. Et du coup je commence le service demain à onze heure. Je suis surexcitée ! Tellement que j'ai pas arrêté d'emmerder le pauvre Vincent jusqu'à ce qu'il aille se coucher. Et encore, j'ai tenu à dormir avec lui.
«-J'espère que tout va bien se passer ! Que je ne vais rien faire cramer ! Et que ce sera...
-Boule de poil, ferme là ! Dit il exaspéré en me foutant son coussin dessus pour étouffer ma voix. »
Je ressort ma tête d'un coté alors que PG vient de poser sa tête sur l'oreiller. Je souris et m'extirpe avant de venir m'allonger sur son torse, mes oreilles pliée dans son cou.
«-C'est bon ? Tu t'es calmée ? Demande t-il en me caressant la tête.
-Pas vraiment, mais il va falloir si je veux dormir avec toi !
-T'as tout compris lapinou... » Lundi matin, le coup de feu commence sur les coups des onze heures ! C'est étrange mais, je n'ai pas l'impression d'en apprendre beaucoup... comme si dans une autre vie, une vie antérieure, j'avais déjà eu affaire a la chaleur du four à pizza et au cris du chef de brigade. Mais me souvenant de mes deux vies avant celle ci, je mettrai ma main à couper que je n'ai jamais foutu les pieds dans une cuisine. Enfin bref, je n'ai pas à me plaindre, moi qui avais grand besoin de stimulation physique et mentale, me voilà servie. Je suis bien loin de mes activités habituelles lorsque je suis en mode plushy. Parce que passer la journée à courir c'est bien sympathique hein, je ne dis pas le contraire, mais à la longue c'est quelque peu répétitif et lassant malgré le fait que je ne vois jamais les mêmes visages de jour en jours. Je regarde la peluche de Springy, coincé dans la poche de mon tablier, je ne m'en sépare jamais, je me sens seule sans elle, comme si on m'enlevait une partie de moi... d'autant plus que je n'ai même pas vu mon Pg ce matin. Quand je me suis levée, il était déjà partit. Sans doute prépare t-il déjà son plan d'attaque vis à vis de son nouveau gardien. Lui qui souhaite lui « faire passer des nuits plus qu'agréable », encore et toujours des allusions... Je me demande ce qu'il lui réserve, j'ai hâte de voir ça. Moi en tout cas, je sais très bien ce que je vais faire, énerver Pg un max pour qu'il se défoule niveau neuf mille ! Et j'ai bien ma petite idée en tête pour parvenir à mes fins ! Tout ça pour dire que le connaissant il a sans doute du se cloîtrer dans le sous sol de la pizzeria, son lieu de prédilection et de réflexion depuis les années mille neuf cent (et je vous passe les petites brouettes qui vont avec ! ) Allô cerveau, demande la permission de se reconnecter sur la viande à découper, on est en cuisine là ! Pas dans mon corps de peluche, je n'ai pas le temps de penser ! By the way, cette matinée en cuisine m'a fait comprendre pas mal de chose vis à vis de MONSIEUR AFTON (héhé). Je crois comprendre, il me semble, à force de le fréquenter, ce qu'on peut ressentir en tenant fermement un couteau de cuisine dont la lame peut facilement atteindre une longueur de plus de quinze centimètres. Peut être à t-il un complexe à compenser ? Sérieusement, lui qui a toujours voulu travailler dans la restauration, il aurai aimé pouvoir finir ses études, mais n'étant pas en très bon accord avec sa famille, il a du claquer la porte très tôt et se démerder pour survivre. Bon, pas longtemps du coup (malheureusement pour lui). Mais en discutant avec lui, il m'a appris qu'il avait des tendances névrotiques depuis son enfance, ce qui expliquerai les désaccords avec sa famille. Est ce que ça vous choque ? Parce que moi non, honnêtement. C'est un tueur né à l'évidence, et la seule erreur que sa famille a du faire à mon avis, c'est de le laisser se servir de couteau... En revanche, quelque chose me trotte en permanence dans la tête, pourquoi c'est t-il attaché à moi ? Me considère t-il comme une « conscience » ? Peut être suis je la seule personne à l'avoir accepté en connaissant sa véritable nature, à ne pas le rejeter ? Bonne question...
Je peux donc dire, que je comprend cette satisfaction, que dis je ! Ce plaisir intense que Pg prend au moment d'enfoncer « délicatement la lame dans la chair jusqu'à ce quelle vienne butter sur l'os ».
Comme s'il comblait une sorte de frustration... Grand bien lui fasse dans ce cas ! Je ne suis pas là pour le juger ! Je suis là pour lui tenir compagnie, et être la petite voix dans sa tête qui le rend parfois barge, plus que ce qu'il ne l'est !
J'ai finis le service sur les coups de seize heures. Le temps de tout ranger et de discuter un peu avec le chef qui m'a donné quelque conseils mais qui m'a également fait par de son contentement à m'avoir en cuisine avec sa brigade. Ça fait du bien de changer un peu d'activité et en plus de voir qu'on le fait bien ! Je pose mon tablier dans un des casiers dans un placard à l'arrière de la cuisine avant de détacher mes cheveux et d'enfiler un croc top marron. Je vais rentrer boire un coup avant le premier acte de cette nuit, histoire de me poser et de réfléchir à la façon d'aborder la chose.
Je me dirige vers la porte donnant sur l'extérieur amenant à la maison. J'entends que ça papote, je lève un sourcil. Ah bah d'accord, PG est là, adossé au bord de la piscine avec deux demoiselles avec lui, une de chaque coté. Devant mon air blasé, il sourit et lève la tête, tandis que les deux filles glousses en me dévisageant.
«-Springy, tu viens pas te prendre un bain ? »
Je ne répond pas et continue ma route jusque dans le salon. Que je vienne avec lui alors qu'il s'amuse avec deux pétasses, mouais bof. Ça ne plaît pas trop cette façon qu'il a d'agir avec moi.
Si je l'écoute, je suis la seule à ses yeux, le seul être à qui il tient dans ce monde, et quand j'ai le dos tourné, il se démerde pour me montrer le contraire. Pourtant, je fais des efforts, il sait que je n'aime pas trop l'eau par exemple, pourtant, j'y vais, pour qu'on partage ça ensemble. Mais non, faut toujours qu'il rajoute « des copines », à croire que je ne lui suffit pas. Je ne suis pas jalouse, mais j'aime pas trop qu'on me prenne pour une conne. Il joue avec moi, et les mots doux au bout d'un moment, je le sens que d'ailleurs dans peu de temps j'arrêterai d'y croire.
Tout ça me fatigue, je m'affale sur le canapé avec un jus de pomme en briquette. Si il veut jouer au con, pas de soucis, je vais lui montrer que « boule de poil » et bien capable de se sortir le rembourrage du cul pour se venger.
Me voilà levé, j'ai regardé dans le vide un moment, il m'arrive d'avoir des bug parfois. J'ai bien réfléchie, je sais quoi faire. Je prends mon portable, et de ma voix la plus douce, j'appelle le gardien.
«-William ? Bonjour c'est Clarisse, tu vas bien ? Dis moi, je voulais te demander s'il était possible que tu viennes peut être une demie heure plus tôt afin que je te montre quelques trucs que tu devra faire. Je regarde dans le couloir, Pg est entrain de rentrer avec ses copines, j'accentue donc bien les derniers mots de cette phrases : Super, tu gères, à cette nuit !»
Je raccroche, un sourire de satisfaction sur les lèvres tandis que Vincent me regarde avec l'envie de me fendre le crâne en deux. Je m'avance vers lui avant de passer dans le couloir lui claquant le dos au passage. Prends toi ça mon con, ça t'apprendra à ramener tes jouets sur mon territoire.
Je passe le reste de la soirée dans ma chambre, je n'ai pas vraiment eu envie de grailler avec les filles et PG et puis, j'avais pas trop faim vu que j'ai mangé après le service, et au pire, si je ne mange pas c'est pas grave, je ne vais pas mourir, puisque bon. Il est vingt trois heures vingt quand j'enfile mon tailleur pour aller accueillir petit PG. Je n'oublie surtout pas de prendre ma peluche avec moi, sinon il faudrait faire les aller-retour... Je descends sur la pointe des pieds, histoire de ne pas attirer l'attention. J'arrive rapidement à la porte, je m'apprête à poser ma main sur la poignet quand je sens qu'on m'attrape le biceps. Je me retourne lentement. PG me toise, il l'a mauvaise. Il arc un sourcil perplexe en laissant courir ses doigts le long de mon bras.
«-Tu t'es faite bien belle, je trouve. Commence t-il. Ou tu vas comme ça ?
-Ou veux tu que j'aille, tu sais très bien qu'on est coincé dans cet appartement et la pizzeria donc je ne peux pas aller bien loin. Et donc, pour répondre à ta question, je vais m'occuper de quelque détail pour accueillir ton fils comme il se doit.
-J'espère que tu n'es pas l'un des détails en question...
-Je ne vois pas trop ce que ça peut te faire. Terminais je calmement.
-Oh si tu vois très bien ! Il hausse le ton. Nous en avons déjà discuté il me semble ! »
Il passe sa main sur mon épaule, et remonte sur mon cou avant d'approcher sa bouche de mon oreille. Je ferme les yeux une seconde, respirant calmement. Je sens son souffle chaud tout près de moi, j'aime bien. J'aime quand j'arrive à le détourner de ses centres d'intérêts, là, à savoir, les deux demoiselles. Il lève sa main de mon cou pour venir plaquer son avant bras sur le mur du coté gauche de ma tête, sa bouche toujours près de moi.
«-Tu es MA boule de poil, Capiche ? Je t'ai déjà dis que je n'accepterai aucun rival.
-Moi en revanche, je dois la boucler hein.
-Tu as tout compris. »
Il me fait un bisou sur la joue avant de retourner dans le salon. Il m'énerve ! Bordel de merde il me fatigue ! Je le hais ! Et en même temps... eh bien je l'aime... fait chier ! Je sors enfin du loft, je rejoins la salle de repas de la pizzeria. Il est Vingt trois heures trente quand j'entends un bruit de clé dans la serrure. Eh bien, ponctuel le petit. Ça doit être de famille, parce que sur ça, je n'ai jamais eu à me plaindre de son père. Il s'avance vers moi, il semble peu assuré. Je lui souris et avance vers lui avant de lui faire deux bises, une sur chaque joues.
«-On est collègue enfin, on peut se saluer tel quel ! Dis je toute contente.
-Si ça ne te pose pas de soucis, ça me va ! Dit il en me rendant mon sourire. Dis moi, tu travaille bien tard...
-Oh, tu sais, il m'arrive de faire des nocturnes, une ou deux fois par mois, ça dépends. Je prends ça pour des heures sup'. Et puis ce soir c'est un peu spécial, tu es là, il fallait marquer le coup pour ta première nuit !
-C'est vraiment adorable de ta part Clarisse, continue t-il en regardant autour de lui. Que voulais tu que je sache avant de commencer ?
-Déjà, PG ne t'a pas fait visiter tous les locaux il me semble, si on commençait par là ? Commençais je.
-Je te suis, j'ai toujours rêvé de voir les coulisses de cet endroit ou je pourrai passer mes journées ! »
Si ça c'est pas de la motivation je ne m'y connais pas. Je lui fais visiter l'arrière de la scène, lui présente les animatronics les uns après les autres et l'emmène dans le couloir ou je lui montre ou sont entreposé les éléments de décors, histoires de le faire rêver un peu.
«-Bon, tu n'es absolument pas obligé de rester le cul scotcher à ta chaise hein, tu peux te promener dans la pizzeria hein ! Si tu as un petit creux ou autre, dans la réserve y a un frigo réserver aux employés, tu te sers, tu te prends pas la tête ! Je m'occupe des courses aussi donc si tu veux quoi que soit de particulier tu me dis.
-C'est euh... okay, merci. »
Je lui fais un jolie sourire, il est gêné c'est trop mignon putain !
Je regarde ma montre et prend une petite mine :
«Bon mon petit chat, je vais devoir te laisser, j'ai peur de rater le bus de minuit et comme c'est le dernier...
-Je comprend, dit il en rougissant légèrement. Si tu le rates c'est un peu embêtant. Du coup, je te souhaite une bonne nuit.
-Eh bien oui ! A toi aussi, profite bien de ta tranquillité, je te le conseil. »
Je lui re-claque une bise en faisant en sorte d'être en face d'une des caméras de surveillance qui donne dans la maison, je suis sûr que PG nous guette alors je lui lâche mon plus beau doigt d'honneur avant de me diriger vers le couloir ou j'ai laissé Springy. Que la nuit commence !
J'ai enfin pris possession de mon corps de peluche, je sautille partout pour me chauffer un peu avant d'escalader une chaise que j'ai posé en face de la caméra de la maison. Je fais un petit signe à PG pour lui dire que c'est bon pour moi. Je tourne la tête vers la pendule accrochée au mur : 23h59.
Je lâche un large sourire et descends de ma chaise en faisant un peu de bruit exprès avant de courir dans la cuisine ou les fantômes se sont réunis puisque c'est le seul endroit ou il n'y a pas de caméra.
Ils sont particulièrement agités ce soir, pourtant ils devront commencer en douceur. Soudain, le téléphone sonne, c'est PG qui lance les hostilités, en lui faisant passer sans doute, les mêmes douces informations auxquelles j'ai eu droit il y a vingt cinq ans. Décidément il déteste le changement, le classique encore et toujours. Une fois l'appel terminé, je sors de la cuisine avec mes copains. Ils disparaissent, me laissant seul dans le réfectoire. Je me déplace tranquillement, j'entends un petit grincement au dessus de ma tête, les caméras bougent. Ah bah tiens donc, il m'a déjà remarqué ? Super ! Je sautille en remuant l'oreille tout en me déplaçant dans la pièce. Si Vincent à fait son boulot, William doit savoir que je ne dois pas rentrer dans le bureau la nuit parce qu'étant en dysfonctionnement je risque de le blesser gravement. Et c'est sûr ça que je vais jouer. Je m'assois un petit instant par terre fixant le conduit d'aération. Mais très vite, une idée des plus affreuses me vient en tête ! Je me lève en un bon et me et à courir dans la ventilation en faisant un maximum de bruit. Je descends jusque dans la cave et y allume la lumière. La carcasse de mon lapin doré est là, sage comme toujours et avec son éternel sourire. Je me glisse à l'intérieur. Doucement, je fais bouger ma tête, puis serre les poings, l'un après l'autre avant de regarder mes mains. Je me sens un peu rouillé. Je me relève dans un terrible grincement avant de marcher d'un pas lourd jusqu'à la ventilation. Je rampe dans le conduit, le bruit que ça fait est infernal ! En arrivant vers la sortie du couloir un bruit se fait entendre. Merde, le gardien à du condamner cette partie de la ventilation. Intelligent le petit. Je sors de l'autre coté, coté couloir et me dresse devant la baie vitrée. Je l'aperçois, la tête dans les écrans, le bruit semble le rendre légèrement anxieux, parfait. Il ne lève pas les yeux tout de suite. Je m'avance donc vers lui et pose ma main sur la vitre faisant un petit bruit. Je pose ensuite l'autre main avant de m'amuser à faire de la buée sur la vitre. J'ai toujours voulue faire ça, je suis trop une enfant ! William lève très lentement la tête vers moi, le teint pâle et les yeux grands ouverts. Surprise mon petit chat ! Alors ça fait quoi de te retrouver face à Springtrap, qui n'est même pas censé être là ? Il ne me quitte pas des yeux, du bout des doigts, je le vois qu'il cherche à tâtons sa tablette, lorsqu'il y arrive enfin un bruit se fait entendre dans le couloir un peu plus loin.
«-HI ! »
Je tourne la tête, c'était quoi ça ? On dirai que ça vient des haut parleurs de la salle principale. Curieuse je me décide à aller voir, je fais donc demi tour, laissant le pauvre William complètement paniqué. Je pense que ça ira pour cette nuit, on ne va pas commencer à le torturer. Je ramène Springtrap dans son sous sol. L'odeur de la mort y est constamment présente ici, ça me manquait un peu à vrai dire. Springtrap me manque... J'en sors à regret et reprend possession de ma peluche avant de ressortir du sous sol et d'aller dans le couloir. Le bruit que j'ai entendu ressemblait au « salut » de Balloon Boy. Seulement, il n'est pas là. Qu'est ce que c'est que ce bordel ? Faudra que je demande à PG. Je me dirige d'un pas saccadé vers le bureau, m'entendant arriver, le gardien se lève et se poste à l'encadrement de la porte.
«-Oh, dit il dans un soupir de soulagement, ce n'est que toi... Si tu savais ce que je viens de voir.
-Dis moi gardien, qu'as tu vu ? »
William sursaute, il semble terriblement surpris.
«-Putain, je ne me rappelai pas du fait que tu pouvais répondre... cet endroit regorge vraiment de créatures bizarres.
-Qu'as tu vu, gardien ? Dis je avec un voix métallique. »
William se rassoit essuyant son front suant à petite gouttes avec sa manche. Je penche la tête, le regardant faire, il ne me quitte pas des yeux. Si PG à de suite était fasciné par moi, je pense que pour son fiston ça risque d'être plus long.
«-Et me voilà entrain de parler à un petit être en plastique... dit il en se tournant vers ses écrans. Je vais débloquer si je commence à faire n'importe quoi. »
Je rêve ou il m'ignore là ! Putain ! Ce gamin à bien trop la tête sur les épaules pour être le petit de PG c'est juste pas possible ! Bon, je vais juste me contenter de le mettre mal à l'aise pour le moment, demain je taperai un peu plus fort avec les fantômes. Je décide donc de m'asseoir devant la porte du bureau, les pattes écartée et les oreilles tombantes, mes deux pattes avant posées entre celles arrières. Je souris et bouge lentement la tête de droite à gauche en chantonnant une chanson que PG me chante souvent :
«-1, 2... Springy's coming for you. 3, 4...better lock you door. 5, 6...grab your crucifix 7, 8....can you stay awake? 9, 10.....never sleep again... »
William tourne la tête avec horreur, je crois qu'il sait très bien d'où vient cette chanson même si le nom du protagoniste à été changé et il se demande sûrement comment moi je la connais. Je pense qu'il a très bien compris le message, qu'il essaye ne serait ce que de s'endormir une petite minute et c'est fini pour lui. J'ai chantonné ça une bonne partie de la nuit, jusqu'à trois heures du matin en fait. Puis je suis partie, je lui ai foutu la paix le reste de la nuit. J'ai joué au billard tranquillement dans mon coin en faisant exprès le plus de bruit de possible.
Il est cinq heure cinquante, l'heure pour moi de rentrer et pour William aussi d'ailleurs, il a bien mérité une bonne sieste de quelque heures. Je m'assois dans le couloir, je le vois ranger ses affaires rapidement mais avec un calme incroyable. Je l'entends marmonner des trucs du genre :
«-Bon, j'ai juste du rêver le gros animatronic... personne ne m'en a parlé... demain ça ira mieux. »
Mais oui mon petit chat, mais oui... La porte de derrière s'ouvre et je vois PG débarquer, bien apprêté comme toujours, avec sa chemise violette habituelle et son petit gilet noire. Il tourne la tête vers moi avec un sourire content. Il toque doucement à la porte du bureau.
«-William ?
-Monsieur Jones, répond l'intéressé qui sursaute une fois de plus.
-Je t'ai fais peur excuse moi, dit PG d'un ton faussement sincère. Tu m'as l'air un peu stressé, la nuit c'est bien passée ?
-Oh oui oui, juste... Il y avait un autre animatronic que je n'ai jamais vu...
-Un autre animatronic ? Interroge t-il en levant un sourcil. Peux tu me dire à quoi il ressemblait ?
-Un lapin, plus grand que les autres, et aussi très sale... »
Pg tourne la tête vers moi. « Le plus sale que nous aillons c'est celui ci, dit il. Il n'y en a aucun autre, sinon, je t'en aurai parlé. »William baisse la tête en expliquant qu'il a du rêver quelques instants et avoir une hallucination. Chemise violette sourit, il pose sa main sur le dos de son fils pour le raccompagner.
«-Tu as fais un excellent travail, tu peux aller te reposer. On se voit demain matin d'accord ? Dit il en lui tendant la main.
-Merci monsieur, oui demain sans faute. Conclu t-il en lui serrant la main avant de sortir. »
Vincent ferme derrière lui et regarde dans ma direction, il semble surpris que je sois aller chercher Springtrap. Il avance vers moi et se penche pour m'attraper par la peau du cou.
«-Dis moi, boule de poil ? Tu n'as pas ouvert la cave j'espère.
-Non, je suis passé par les conduits ! »
Pg souris, il me serre fort contre lui, me câlinant comme un enfant câlinerai son doudou.
«-Ta fourrure m'a manquée cette nuit tu sais, dit il sincèrement pour une fois.
-Te connaissant tu n'as pas passé la nuit seul. Ceci dit, je suis content que tu pense un peu à moi malgré ça ! Répondis en remuant l'oreille avec mon plus beau sourire. »
Je monte sur son épaule et nous rentrons à la maison. Je vais devoir y reprendre ma forme « humaine » puisqu'une des copines de Pg à certainement dû rester pour la nuit.

Relève assurée ? [Tome 3]Where stories live. Discover now