Je voudrais m'adosser à la nuit, cette porte branlante
Sentir encore cette joie, cette force démenteJe voudrais trahir la lune et ses larmes si blondes,
Ces larmes qui tomberont sur mon front, sur le mondeJe voudrais caresser l'herbe jaune de juillet
Revoir cette bougie dont la flamme vacillaitJe voudrais embrasser ton front tes lèvres et ton cou
Ne plus jamais pleurer, ou bien alors pas beaucoup