Le voyageur

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Dans un champ éclairé, une fleur se démarque,
Jusqu'à ce qu'un voyageur passe et la remarque,
Subjugué par ses couleurs qui contrastaient avec les autres,
Ces couleurs indéfinissables rappelant l'aurore,
Le voyageur l'a cueillit et en prit soin,
La fleur était heureuse qu'on s'occupe d'elle, tel un précieux écrin.
Cette fleur était un magnifique chrysanthème.
Cette subjugue se mua en amour, indéfectible germe,
Le chrysanthème s'épanouit avec vivacité, de même que le voyageur
Et le cycle d'un amour prospère se profila, interminable heure.
Quelques soient les intempéries, la fleur ne flétrit jamais
Et le voyageur devint sa raison de vivre, mais
Voyant ceci, le voyageur fut empli d'un olympien calme.
La muse lui inspira comme idée une lettre à sa bien-aimée,
Il lui écrivit comme cette fleur lui rappelait elle, elle qui était si loin de lui,
À cette heure tardive qu'était minuit.
Ce voyageur c'était moi et cette fleur c'était toi,
Un doux rêve angélique de deux personnes qui s'aimaient, une reine et un roi.

Recueil de poèmes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant