C'est un fameux trois-mâts où chante un corsaire
S'accrochant fermement au bastingage du pont
De bois ; où s'élève le mortel pavillon
Noir : c'est sûr ce lagon que navigue la galère.Un matelot jeune, gueule ouverte, visage sévère
Et le sifflet dans la douce écume azur,
Pionce ; il est couché dans une barque, sous l'azur,
Terne dans sa couchette éther où l'orage éclaire.Les pieds sous un drap, il pionce. Étant gai comme
Un marmot valétudinaire, il fait un somme :
Poséidon, berce le froidement : il bouillonne.La brume ne fait pas cligner ses beaux yeux ;
Il pionce dans les nuages, la paluche sur sa trogne
Stoïque. Il a deux énormes balafres aux yeux.
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Recueil de poèmes
PoetryUne âme égarée se souvient pourquoi elle apprécie voyager et se crée alors son propre univers...