Solune

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Le jour je mens, je m'emprisonne
Je prends des trains, que j'abandonne
La nuit est sombre dans la pénombre
Et je ronge mon ombre, je décompte.

La nuit est noir, brise tout espoir,
Interdiction de tout voir ce soir,
Mais un instant en un regard,
Brise la pénombre, il est bien tard.

La nuit est lente, elle dégringole,
Elle m'entraîne, et j'en rigole,
Viendra le jour, il s'envolera
Brisant la nuit, le jour console.

La nuit est froide et je frisonne,
En une note, nous, on résonne
Viendra le jour, on s'abandonne
Brisant la nuit, (lui) il me consomme.

Le jour je mens, je m'emprisonne,
Je n'ai rien d'autre et ça m'raisonne
La nuit est sombre et dans la pénombre,
Je compte un nombre et fais les comptes.

La nuit est noire, brise tout espoir,
Interdiction, dire non, mouchoirs.
Mais en un instant, en un regard,
Je le regarde et je m'égare.

La nuit est lente, elle dégringole,
C'est pourtant nos corps qui s'envolent.
Viendra le jour, il s'envolera,
Viendra le jour, il oubliera.

La nuit est froide et je frisonne,
Pour comprendre, il n'y a personne.
Viendra le jour, on s'abandonne
Brisant la nuit, (lui) il me consomme

3/05/2019 allongé le 2/06/2019

Receuil de poésieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant