𝕥𝕣𝕖𝕟𝕥𝕖-𝕤𝕚𝕩𝕚𝕖̀𝕞𝕖 𝕗𝕒𝕔𝕖

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Il rayonnait.
Il concurrençait le Soleil, il le défiait de faire mieux que lui.

Son sourire pourrait illuminer n'importe quel cœur meurtri ou perdu, il pourrait guider n'importe qui vers la lumière.

Hoseok était le rayon de Soleil de Jimin.
Si un jour on lui demandait qui le faisait le plus sourire, il répondrait sans aucune hésitation Hoseok.

Parce qu'Hoseok a toujours été là, depuis deux milles treize.
Hoseok a toujours répondu présent quand il était coincé dans un problème.
Hoseok lui a toujours remonté le moral quand Jimin avait le malheur de montrer que ça n'allait pas.
Et Hoseok avait toujours su voir au delà des « je vais bien » que Jimin répétait à longueur de journée, juste pour se conforter lui-même dans cette idée.

Et même si Hoseok s'en était voulu pour, justement, ne pas avoir su voir au delà de certains des sourires de son cadet, aujourd'hui il s'appliquait à l'analyser, à prendre du recul sur certaines paroles, sur certains gestes ; il se rendait compte que Jimin était vachement doué pour tromper autrui sur son propre état.

À croire qu'il s'était entraîné pour réussir aussi bien.
Mais maintenant c'était terminé ; non seulement parce que Jungkook était là pour lui apporter autre chose que de l'amitié, et que maintenant chacun des membres faisait un peu plus attention à eux.

Pas qu'à Jimin, ils étaient sept quand même.
Et ils s'étaient rendu compte, avec les aveux douloureux de Jimin, qu'ils ne faisaient pas assez attention à eux, entre eux.

Un peu comme la façade que décrivait Jimin, ils avaient l'impression de ne pas avoir vécu ces deux dernières années.
Ou alors de les avoir vécu sans vraiment l'avoir fait.
C'était compliqué, et cette sensation était désagréable.
Mais maintenant c'était différent, ils avaient l'impression de vraiment vivre à fond chaque seconde de chaque minute de leur vie.

Même le plus futile des détails les rendaient heureux, tout simplement parce qu'ils se rendaient enfin compte de ce qu'ils avaient, et ô combien la chance les avait aidés sur ce coup-là.

Prenons, par exemple, le couple de Jungkook et Jimin.
Qui aurait cru, des années plus tôt, que ce serait un jour possible de voir deux hommes s'aimer autrement que comme des amis ? Et qui aurait cru que ça se produirait dans l'industrie musicale ?

Hoseok était fier de ses deux cadets, parce qu'ils avaient accompli ce que peu d'hommes avaient eu le courage de faire.
Et même si ça n'était pas encore officiel, c'était courageux ; de juste se dire « okey, on s'en fout, on s'aime » c'était incroyable.

La peur était présente, forcément, elle est présente partout, c'est un sentiment prédominant chez chaque humain normalement constitué.
La peur fait partie intégrante de la vie, sans la peur, que deviendrait le courage ?
Et sans la bravoure, que seraient devenus les chevaliers du Moyen-Âge ?
La peur a toujours fait partie du monde des mortels ; dans les contes pour enfants, dans les légendes, dans les films d'horreurs, partout.
Et la peur est parfois une source d'adrénaline.
Et que dit-on ? L'adrénaline est une drogue ?
Peut-être, mais une bonne drogue alors.

Mais revenons à nos moutons ; le sentiment qui prédomine plutôt chacun des membres de BTS, c'est quand même la fierté et la tendresse.

Fiers d'être devenus ce qu'ils sont devenus en six ans d'activité ;
Fiers d'avoir une armée de fans si dévoué(e)s tel(le)s qu'ARMY ;
Fiers de devenir, bientôt ils l'espèrent, la figure qui forcera [un peu] l'ouverture d'esprit de leur société trop campée sur leurs principes moyenâgeux ;
Fiers d'eux-mêmes tout simplement.

𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐮𝐫𝐞 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant