Chapitre 8

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En effet, elle était avec Tony, elle avait les yeux rouges et gonflés son mascara coulait. Il s'était levé et m'avait légèrement bousculé et était parti, sans dire un mot de plus, vraiment étrange ce mec.

- Moi: Pourquoi tu chiales ?
- Mathilde: Je pense que je devrais rentrer chez moi.
- Moi: Ok, rentre chez toi alors.
- Mathilde: Merci, de m'avoir héberger cette nuit.
- Moi: Tu me faisais trop pitié.
- Mathilde: Ok, alors à demain au Lycée.
- Moi: A demain, t'inquiète je serais spectateur de la destruction de ta vie sociale.
- Mathilde: C'était tellement pas drôle, pff.

Puis elle s'en alla, j'étais encore seul, mais j'en avais profité pour aller rendre visite à ma mère et lui raconter ma journée ça me faisait tellement de bien de la voir. Je m'étais endormi à son chevet et il se faisait vraiment très tard, il était temps que je rentre. Le lendemain matin je n'avais vraiment pas envie d'aller en cours, j'étais rentré assez tard hier soir et tante Bonnie avait eu un petit empêchement, donc elle rentrera sûrement dans la semaine. Paola m'avait envoyé un message, enfaîte je pense qu'elle l'a envoyé à tous ses contacts "Que la destruction de la vie de cette salope commence" sympa comme message. Après avoir bu un jus d'orange et manger une banane vite fais, direction le lycée, il y avait une foule assez impressionnante vers le parking, personnellement je m'attendais vraiment au pire. J'étais allé jeter un coup d'œil pour voir ce qui pouvait bien se passer, Paola était en train de se disputer avec Mathilde encore une fois, mais elle n'étais pas seule, elle avait pratiquement tout le lycée avec qu'elle qui n'arrêtait pas d'insulter Mathilde de "catin" "mal baisé" et j'en passe. J'allais aller les séparer quand Sophie me pris le bras.

- Sophie: Salut beau gosse.
- Moi: Encore toi !
- Sophie: C'est moi ou tu ne peux pas te passer de moi ?
- Moi: Arrête de te faire des films ma pauvre.
- Sophie: Ok, sinon j'adore ton briquet.
- Moi: Rend le moi !
- Sophie: Je ne l'ai pas sur moi, j'ai dû le laisser chez moi.
- Moi: Tss.
- Sophie: Dur ! Elle s'est fait détruire.
- Moi: De qui tu parles ?
- Sophie: De la pauvre petite Mathilde, entre nous elle n'a que ce qu'elle mérite.

Je m'étais retourné pour chercher le regard de Mathilde, mais elle n'étais plus là. Toute la petite bande de Paola était littéralement mort de rire, j'avais la vague impression que de faire souffrir les gens leurs faisait énormément de bien.

- Moi: Tu sais par où elle est partie ?
- Sophie: Non désolé, mais pourquoi tu la cherches ?
- Moi: Je.. j'en sais rien.
- Sophie: Ok.

Après les nombreux cours de la mâtiné, j'étais allé manger dans un Starbucks coffee, je n'aimais pas vraiment manger dans la cafétéria du lycée, il y avait toujours beaucoup de monde et c'était difficile de trouver une place ou manger surtout que je n'avais pas beaucoup d'amis. J'étais en train de boire mon café quand Sophie entra brusquement dans le Starbucks, il y avait une chaise en face de moi, elle n'avait même pas demandé la permission ou encore si la place était occupée.

- Sophie: Je suis rentré chez moi et j'ai récupéré ton briquet.
- Moi: Merci.
- Sophie: De rien, pourquoi tu ne manges pas à la cafétéria ?
- Moi: J'aime pas cet endroit.
- Sophie: Oh, moi aussi, je déteste cet endroit.
- Moi: C'est cool.
- Sophie: D'accord, je pense que je vais te laisser.
- Moi: Non attend, je voulais te poser une question.
- Sophie: Hum.. du genre ?
- Moi: Pourquoi t'es partie aussi brusquement quand je t'ai dit que ma sœur était morte ?
- Sophie: Je n'ai pas à me justifier.
- Moi: Bah je ne sais pas, c'est étrange quand même.
- Sophie: J'ai perdu ma mère il y a deux ans, j'ai toujours un peu de mal à m'en remettre.
- Moi: Je..je.. je suis désolé..je..
- Sophie: Ce n'est pas grave, il faut que j'y aille.

Sophie était partie sans dire un mot de plus, j'étais vraiment mal à l'aise et je ne pouvais pas la laisser partir comme ça. J'étais donc sortie du Starbuck et je courus pour la rattraper, mais il était trop tard, elle était déjà partie heureusement que j'avais son numéro. Le soir venu j'étais rentré à la maison, le refrain habituel quoi. Paola était dans le salon avec deux amies à elle, elles étaient en train de délirer sûr je ne sais quoi au début j'en avais rien à foutre, jusqu'à que j'apprenne ce qu'elles ont fait à Mathilde pendant le déjeuner.

The road of skyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant