The road of sky

Chapitre 10

Je n'avais même pas réfléchie que j'avais mis le cap vers les falaises enchantées, ce n'est pas vraiment des falaises c'est un petit coin assez sympa et super tranquille pas très loin du cimetière, vers la forêt, vers le lac. Pendant son sommeil, cette gourde de Mathilde, parle, elle m'avait un peu empêché de dormir la dernière fois j'ai cru que j'allais le jeter par la fenêtre. J'étais enfin arrivé dans cet endroit que j'avais toujours trouvé magnifique, trop magnifique pour qu'une jolie fille se donne la mort, surtout ici. Mathilde était en robe de chambre, non, mais n'importe quoi celle là elle n'as même pas peur d'attraper froid. Elle était en train de se noyer, en plus de ça elle ne savait même pas nager. Je sautai dans l'eau dans l'espoir de la sauver, j'avais réussi à l'attraper par la taille, mais cette petite peste n'arrêtais pas de me griffer, il faut dire qu'elle avait quand même de la force pour une petite minette. Elle avait arrêté de se débattre et j'avais réussi à la faire sortir de l'eau, elle n'arrêtait pas de pleurer, je n'aimais pas voir les gens pleurer, de plus elle n'arrêtait pas de crier "Laisse-moi m'en aller pauvre con" et nous n'étions pas seul. En effet, un jeune couple nous observait, il avait l'air choqué et moi j'étais en panique entre le couple qui devait me prendre pour un pervers qui essayait de violer une pauvre fille et Mathilde qui n'arrêtait pas de crier. L'homme était donc venu voir ce qu'il se passait, sa compagne elle était restée derrière lui au cas ou.

- L'homme: Je peux vous aider ?
- Moi: Je ne suis pas un violeur hein !
- L'homme: Mais..pourq..
- Moi: Elle est complètement folle cette nana, elle a essayé de se suicider et moi je suis venu l'aider pendant que toi, tu étais en train de tripoter ta meuf.
- La femme: Je crois que je vais appeler la police et une ambulance.
- Moi: Non ça iras, elle va très bien, je vais la ramener chez elle, allez on y va Mathilde.
- L'homme: Je pense qu'elle devrait rester avec nous.
- Mathilde: Ne me toucher pas ! ORDURE !
- Moi: Ah, je pense le contraire.

J'avais mis ma veste sur les épaules de Mathilde pour qu'elle n'attrape pas froid et je la fis monter dans la voiture de Paola. Une fois dans la voiture j'aurais bien voulu lui demander pourquoi elle avait fait cela, mais elle était encore un peu traumatisé donc j'avais préféré ne rien dire.

- Moi: T'habite où ?
- Mathilde: Je n'ai pas envie de rentrer chez moi, surtout dans cet état.
- Moi: Bon on va chez moi alors ?
- Mathilde: Non, je n'ai pas envie de voir Paola.
- Moi: On va chez moi.
- Mathilde: Je t'ai dit NON !
- Moi: Ce n'étais pas une question

Nous étions enfin rentrés à la maison, Paola et ses copines étaient en train de dormir dans le salon, elle avait fini deux bouteilles de vodka. J'avais dit à Mathilde d'aller prendre un bain, j'avais bien sûr enlever tous les objets dangereux et j'étais resté avec elle au cas ou. On ne sait jamais, sa première tentative a échoué mais elle pouvait quand même recommencer.

- Mathilde: Pervers.
- Moi: Non, je te surveille.
- Mathilde: Arrête de mentir, je suis assez grande pour un bain toute seule.
- Moi: Et tu es assez bête pour te suicider.
- Mathilde: Tu peux me passer une serviette s'il te plaît ?
- Moi: Tiens.
- Mathilde: Merci.

Après s'être séché et enfiler mon sweat Mathilde m'avait rejoint dans le lit, oui j'allais être un peu comme son nouveau garde du corps anti-suicide.

- Mathilde: Tu comptes aussi dormir avec moi ?
- Moi: Ja!
- Mathilde: Ok.

Mon lit n'était pas super grand, donc on devait se serrer, Mathilde n'arrêtait pas de prendre toute la couverture, j'avais toujours détesté ça.

- Moi: Bouge tes grosses fesses !
- Mathilde: Dégage ta jambe alors et puis je n'ai pas de grosses fesses !
- Moi: Gna gna gna.
- Mathilde: Ne commence pas !
- Moi: Ou sinon ?
- Mathilde: Je te tue.
- Moi: Genre.
- Mathilde: Mais arrête pervers !

Je n'arrêtais pas de chatouiller Mathilde juste pour l'embêter, mais enfaîte ça l'amusait. Après quelques minutes de gaminerie, j'étais allé chercher une bouteille d'alcool juste pour nous détendre, on avait fini la bouteille à nous deux, on c'était endormi enfin je crois. Le lendemain matin, mon portable m'avait réveillé, j'avais reçu vingt appels et huit messages de Sophie, j'avais complètement oublié notre rendez-vous. J'allais me lever du lit pour aller prendre une douche quand je remarquai que j'étais complètement nu et je n'étais pas le seul.