Chapitre I

4 2 1
                                    

J'ai rien à raconter. Juste écoutez, lisez, souvenez vous. Ressentez. Je ne veux pas décevoir. Je veux juste être aimé. Mon quotidien est toujours le même mais mes questions apparaissent durants toutes les aventures de mon esprit. Les questions me viennent toujours comme d'autres différents signes étranges, brusques, répétitifs,  incessants, et pourtant réels. Souvenez-vous de vos rêves. Écoutez. Ouvrez les yeux et souvenez vous...

Un bruit vint interrompre ce rêve qui lui semblait être si réel. Elle se leva, haletante comme-ci elle avait courru un marathon. Le rêve ne lui était pas inconnu, elle en était victime depuis bien longtemps. Elle ne comprenait pas. Elle ne voulais pas comprendre, la volonté lui manquait. Son souffle s'apaisait peu à peu, elle oubliait déjà. Son insoussiance lui revenait comme-ci ce rêve n'avait jamais existé. Comme sa routine l'indiquait, elle alla prendre sa douche. Instinctivement, elle écoutait le bruit de cette eau coulante, ruissellante le long de tout son corps. Elle ressentait ce contact et le comparait à des embrassades longues, la haute température de l'eau la trompait. Ce ruisseau d'eau chaude lui était agréable, elle n'aimait pas sortir de cette douche. Son temps pressait. Elle finit par sortir, contrainte toujours et sans arrêt par le temps. Si seulement elle savait. Non, elle ne doit pas. Continuons. Après être sortie de son petit lieu de bonheur matinal, elle poursuivra sa folle course contre la montre qui la pressait déjà. Elle se dépêcha de s'habiller, elle avait un goût née pour le style vestimentaire quelconque. Elle pris que très peu de temps pour enfiler quelques vêtement. Les cheveux toujours en bataille,trompants, elle descendit les marches de cet escalier qui lui paraissait parfois interminable surtout le matin. Cet escalier était court, rapidement traversable de tous, sauf pour elle.
Agnès, toujours volantes dans ces pensées ne faisait jamais attention au temps. Elle était passive et lassée de tout. Même si tout ce qui se passait dans sa tête était normal pour une adolescente.
Elle descendait cet édifice à pas lents, très lents, réfléchissant encore à ces question parfois pleines de sens, parfois dénué de sens. Puis, toujours elle se disait:"C'est normal si je pense autant". Ça ne l'est pas, elle avait des questions qu'elle ne devait pas se poser, jamais. Ces questions la détruisait plus qu'elle ne se l'avouait. Une multitude de questions sans lien quelconque les unes entre les autres.
Elle arriva dans la cuisine, sorti les céréales, mangea, remonta les escaliers, pris son sac, descendit, sortit de sa maison, prit le bus, alla et se retrouva devant le lycée. Toutes ces actions se sont déroulé sans pour autant qu'elle eut arrêté de penser. Parfois, comme en cet instant, sa tête lui faisait mal. Elle ne s'est jamais demandé pourquoi. Elle s'était souvenu de son rêve, une fraction de seconde, et la question se fit un chemin à travers tout son être : Pourquoi j'ai toujours autant mal à la tête ?
Elle n'avait pas cherché à ce moment la réponse et ignora cette question pourtant importante. Elle la passa outre.
Ce matin là, elle arriva en avance, elle s'était assise à côté de sa salle de cours, elle ignora tous les bruits inintéressants et mit ses écouteur et écouta. Une chanson triste. Elle ne la comprenait pas, elle ne connaissait pas le sentiment retranscrit dans cette magnifique œuvre. Elle ne pouvait pas connaître quelque chose qu'elle n'a jamais ressenti. Elle aimait juste le côté mélancolique de cette musique. Elle ne voyait pas l'histoire caché derrière. Elle aimait le rythme. Rien que ça. La sonnerie retint, elle l'entendait malgré le brouhaha constant de la troupe des autres élèves, comme elle mais pourtant si différents, ils ne la comprenaient pas. Pourtant, elle comprenait chacun d'entre eux mais ne prononçait aucun mot qui puisse la trahir. Le monde qui tournait autour d'elle pensait qu'elle était toujours de mauvaise humeur. Elle ne l'était pas, elle n'aimait juste pas qu'on la dérange dans ses réflexions profondes et insensées. Elle n'a jamais détesté, jamais aimé. Ces sentiments sont trop intenses pour cet être volant au-dessus de tout ce qui peut exister. C'est Agnès, pour elle c'est normal, pour moi incompréhensible. En réalité, elle a déjà aimé et haï des personnes sauf qu'elle n'a jamais su identifier ces sentiments.
Sa journée passa comme toutes les autres. Rien ne devait se passer, rien excepté sa routine monotone et si ennyante pour tout autre humain. Sa routine était juste physique. Son état psychologique était toujours actif. Elle avait besoin d'action, mais non pas physique mais psychique. Son fond de pensées tournait toujours comme-ci rien ne pouvait l'arrêter.
En cours, elle écoutait, elle ne participait pas.

>> C'est ma première histoire, soyez indulgents, thanks. Good luck.🌸
Dimanche 5 mai 2019

Peut être que je suis folle... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant