Mission à risques

Feitan x Phinks

On était maintenant à mis-saison au printemps, l'air était très agréable, il faisait doux, et on sentait une légère brise de vent caresser le visage. Les lauriers avaient fleuris et de sublime pétales aux couleurs rosées et a la douceur bien connue tombait doucement des arbres. 

Feitan les écrasa d'un pas rapide, il était stressé et sa se voyait, en même temps il avait de quoi avec ce qu'il vivait en ce moment. A peine quelques semaines auparavant Phinks et lui s'était beaucoup rapproché, plus qu'il n'en fallait pour lui. Phinks était très envahissant et depuis peu il lui faisait des blagues de mauvais gout. Il le prenais en photo pendant son sommeil et accroché les portraits à la brigade, ou alors un jour il avait changé tout ses vêtements en robes et jupes et Feitan avait dû se montrer a la brigade avec une petite robe noire à paillette, la plus sobre qu'il ai trouvé. 

Mais Phinks était allé encore plus loin, il l'avait embrassé. Feitan ce demandais qu'est ce qui lui passait par la tête. Qu'est ce que c'était que ce bordel ?!

Feitan pensais que ce n'était qu'une simple blague, mais chaque matin avant d'aller a la brigade, Phinks le rejoignait sur le chemin de leur Q.G et l'embrassais puis lui disait de passer une belle journée, chose qu'il n'aurait jamais dis dans son état normal. Il le disais avec tant de gentillesse comme un petit enfant l'aurait dis avec tant d'innocence dans sa voix..... Feitan avait la tête en feu comment y réfléchir il n'avait jamais connu l'amour en 28 ans de vie, il s'était  juré après la mort de sa famille de ne vivre que pour se battre. Il ne comprenais pas pourquoi quand Phinks l'embrassais il rougissait et son cœur battait plus vite et plus fort comme pendant un combat, il avait très chaud. Il ne voulais pas que Phinks l'embrasse mais il n'attendais que sa pourtant chaque matin, chaque jour, chaque minutes, il n'arrivait plus à ce concentrer. Il ne comprenais pas ce nouveau sentiment et sa l'énervé de ne pas pouvoir le contrôler. Il pensais être malade mais aucune maladie ne correspondait a ses horribles symptômes n'apparaissant qu'auprès de Phinks. 

Un matin Sharnalk les surpris et une fois Phinks partit, il demanda à Feitan si ils étaient en couple et si oui l'avait-ils déjà fait ? Feitan ne voyait pas de quoi il voulais parler. Il était si innocent dans son incomprehension. 

- Comment sa en couple ? Et tu veux parler de quoi quand tu dis qu'on l'a déjà fait ?

- Bein si vous avez déjà fait l'a.......

Phinks apparut comme une ombre derrière Feitan et lui boucha les oreilles, Sharnalk n'avait jamais vu ce côté de Phinks il faisait froid dans le dos, on aurais dis l'aura d'Hisoka pendant un instant, il protégé quelqu'un et faisait tout pour le préserver il ne laissais personne toucher à sa proie, Sharnalk n'en ajouta pas plus de peur de se faire tuer par Phinks qui venait encore une fois de lui prouver sa puissance dévastatrice. Sur ce il partit sans un mot.

Feitan enleva les mains de Phinks bouchant ses oreilles et leva la tête pour savoir qui est ce qu'il allait tuer, mais en retour il reçu un baiser.....

Ils étaient dans un parc les feuilles des arbres volaient à cause de la brise printanière comme dans un rêve, Phinks bloquais les poignets de Feitan et l'embrassait avec passion. Le petit brun rougis, il voulais se défaire de cette délicieuse emprise, mais il n'y arrivais pas son cerveau avait arrêter de marcher et son corps s'adonner complement à celui de son partenaire, il en voulais plus, il se laissais faire, sentir ces lèvres, cette odeur, cette chaleur corporel le faisait se perdre. 

C'était envoûtant. 

Mais Phinks se détacha et le pris dans les bras puis le fit monter sur son dos en l'embrassant sur le front. Feitan était heureux à present il ne comprenais pas pourquoi mais il était heureux quand il était près de Phinks. Alors il voulais être tout le temps avec lui. Il se montrait enfin réellement et non pas derrière son masque de confiance habituelle. Derrière ce masque d'impassibilité et de puissance il y avait un garcon qui avait gardé son âme d'enfant, qui n'avait toujours pas accepter la mort de ses parents mais qui ne voulais l'avouer.