L'espoir d'Edonia

Chapitre 1

Au même moment, à l'autre bout du continent d'Edonia, dans le pays d'Irelia, les jeunes apprentis-mages de deuxième année s'entraînaient à la maîtrise de la lévitation. Saïo leur professeur passait entre les élèves en les corrigeant. Merila l'élève la plus douée qu'on ai vu depuis longtemps s'était déjà élevée à plus de quinze mètres et entamait sa descente. Mais soudain une douleur lancinante lui transperça le crâne lui faisant perdre sa concentration, elle eu l'impression d'être fixée à l'intérieur même de son esprit par une sombre force. Puis elle entendit la voix râpeuse lui siffler :
- Bientôt ma chère, bientôt je vous retrouverai tous.
Elle se débattit de toute la force de son esprit et parvint à se libérer de l'emprise ténébreuse. Quand elle revint à la réalité, Merila était toujours au-dessus du sol et n'avait pas bougé. Elle reprit sa descente, perplexe. Personne ne semblait avoir remarqué sa courte absence, pas même Saïo. Le cours terminé elle retrouva sa meilleure amie et elles s'assirent  dans le parc du château. Et elle lui expliqua ce qu'elle venait de subir.
- Je n'ai jamais entendu parler d'un tel cas, affirma Alera, je pense que tu devrais en parler à quelqu'un de mieux placé que moi.
- Je ne sais pas trop...Je ne veux déranger personne et puis si ça se trouve ce n'était qu'une hallucination.
- Toujours pareil toi, tu ne penses jamais à toi mais tu devrais.
- Je sais bien Alera mais c'est plus fort que moi je ne peux m'empêcher de penser aux autres avant moi.
- Alors c'est moi qui irai voir un professeur, proposa Alera en se levant.
- Non !! S'ilteplaît je ne veux pas que l'on croit que je ne suis pas capable de me débrouiller par moi-même, la retint Merila, et puis les autres me rabaisseraient plus qu'ils ne le font déjà. 
Alera se rassit et la prit dans ses bras.
- Ne t'inquiètes pas je suis là, la réconforta Alera, bon il faut aller en cours maintenant.
- Oui allons-y...
A ces mots, Rila et ses toutous les dépasserent en les bousculant.
- Bon l'intello tu vas rester planté sur mon chemin encore longtemps ?
- Ben ouais, répondit Alera à sa place, elle le restera tant que...
- Laisse tomber, la coupa doucement Merila, elle n'en vaut pas la peine.
Rila s'éloigna en leur adressant un dernier regard méprisant.
- Pourquoi tu la laisses faire ?! Si tu ne te défends pas elle ne cessera jamais, se fâcha Alera.
- Je sais mais je t'ai expliqué que si je m'énervais vraiment je pourrais lui faire beaucoup plus de mal que ce qu'elle me fait subir, la raisonna-t-elle.
Soudain la cloche de leur précepteur retentit.
- Vite dépêche toi, la pressa Merila en coupant court à leur discussion.