Chapitre 27 : Enfin

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Après 3 jours de marche intense, je commence à ne plus en pouvoir. J'ai très faim et je ne peux pas transporter de l'eau avec moi donc j'ai soif aussi. Mais je suis sûre que je finirai par trouver une habitation, au moins quelque chose. J'ai froid et la neige est encore plus épaisse ici, ce qui ralentit encore ma marche. J'ai du faire au moins 200 km et il n'y a pas l'air d'avoir quoi que ce soit à la ronde. J'arrive devant une sorte de falaise qui monte au dessus des arbres. De là-haut je pourrais avoir une meilleure vue sur ce qu'il y a autour. Je commence à grimper très doucement pour ne pas tomber et au bout d'un petit moment j'arrive en haut. 

La vue est magnifique, il y a une forêt pas très loin et des montagnes à gauche. J'inspecte bien autour de moi pour voir le moindre signe de civilisation mais je ne vois rien. Je m'apprêtais à descendre quand je remarque un mince filet de fumée à je dirais, 20 km d'ici. Ça ne peut être que ça. De l'activité, enfin. Je redescends joyeuse. Je reprends ma marche, plus énergique que jamais. J'espère que c'est bien ce que je pense.

Point de vue de Bucky :

3 jours, 3 jours sans elle. Elle me manque. J'espère qu'elle va bien. Je ne fais pas grand chose durant la journée. Je me repose la plupart du temps mais les vivres commencent à manquer et je me débrouille pas aussi bien qu'elle dans la survie. J'ai hâte qu'elle revienne, même si elle rentre bredouille. Si elle est là, ça ira mieux. Je fais des cauchemars sur ce qu'il s'est passé dans cette prison. Toutes les choses qu'ils ont faites. Je me demande comment est ce qu'elle fait pour avoir toujours l'air d'aller bien, de tout contrôler. Depuis qu'on est ici, elle ne s'est pas laissée aller une seule fois. Elle supporte tout sans broncher. Elle est si forte et c'est probablement une des raisons pour lesquelles j'ai des sentiments pour elle. 

Point de vue de Alice :

Cela fait 3 heures que je marche, je ne dois pas être bien loin. J'écarte les branches d'un arbre et arrive sur une petite pleine, devant moi il y a une maison. De la fumée s'échappe de la cheminée, j'avance doucement vers la maison et un homme d'environ 40 ans, arrive, il était sur un côté que je ne voyais pas le la maison. Il se nettoie les mains avec un chiffon. Il s'arrête surpris de me voir. J'avance vers lui et lui aussi. Je lui parle en anglais :

"Bonjour, je...est ce que vous pouvez m'aider?"

Il me regarde et arrive à mon niveau. Il me répond d'un anglais hésitant avec un fort accent Russe : 

"Bonjour mademoiselle, que faites vous ici dans cette région perdue?"

"On a été débarqué ici il y a presque une semaine, je vous expliquerai plus tard. Mon ami est à 3 jours de marche d'ici et il est blessé. Pouvez-vous..."

"Bien sûr, bien sûr, vous devez être épuisée. Venez. J'irai chercher votre ami. "

Je lui souris rassurée. Il est d'une gentillesse. Je le suis à l'intérieur. Il y fait chaud. Il m'invite à m'installer :

"Je suppose que ça fait un moment que vous n'avez pas mangé."

Je hoche la tête et il m'apporte de suite quelque chose à manger :

"Ce n'est pas grand chose mais je n'ai rien d'autre. C'est le reste de mon repas de la veille."

"C'est très bien, je suis affamée."

Je commence à manger et il arrive avec une carte.

"Ah oui, je ne vous ai même pas demandé votre prénom, quel est-il?"

"Je m'appelle Alice et vous?"

"Je suis Ivan."

"Ravi de vous rencontrer."

"Alors, où est votre ami?"

"Dans une clairière, à au moins 220 km d'ici vers l'ouest. A une journée de marche du lac."

"Ah, oui je vois. Je vous fais confiance. Restez ici et je vais le chercher, faites comme chez vous."

"Merci beaucoup Ivan, je vous en suis très reconnaissante."

"Oh, vous savez, je ne croise pas grand monde ici alors si je peux aider. Bon, je vous laisse, je devrai être de retour d'ici 3-4 heures. Comment s'appelle votre ami?"

"Il s'appelle Bucky, vous n'aurez pas de mal à le reconnaître, il a un bras en métal."

"D'accord."

Il sort de la pièce et me laisse là. Je finis de manger et m'allonge sur le canapé au chaud. Je m'endors soulagée et enfin sereine.

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;-) L'asgardienne prépare toi à décéder. Tu sais de quoi je parle.

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