Lune et Soleil

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Coiffée d'un voile blanc la Lune,
Chaques nuits attendait le doux Soleil,
Il brillait pour elle de nuances du doré au miel,
Elle lui rendait ses sourires, dans ses cheveux, des demies lunes,

Cerclées d'argent, doux, fin crépuscules,
À ses bras de statue, tièdes, ivoires,
Ses longs doigts pâles se promenaient sur les ombres noires,
Que le soleil créé pour la faire briller,

La main passée dans les boucles dorées,
De ce Dieu Soleil tellement aimé,
Elle riait de mille éclats argentés,
Et sous leurs yeux naissaient les eaux et les océans,

Seul le bonheur de se trouver près de cette lumière,
Faite d'éclats d'ors la faisait vivre,
Sans lui la solitude l'aurait possèder,
Mais le soleil était là, lui contant des merveilles,

Leur amour, parfait, leur union merveilleuse,
D'amour et de complaintes savantes,
De carresses et de désir doucement ardant,
Sur eux avait attiré un regard,

Le Chao en approche, maître de l'Univers,
D'un coup d'oeil rapide se mit à aimer la déesse,
Aux cheveux d'argent de lunes décorées,
Il voulu la posséder, l'enlever à son amant,

Il lui promit qu'en l'échange d'une nuit,
Avec lui passé, il la laisserai en paix,
Avec son amour pour toujours,
Si elle refuser, à jamais elle serait de lui séparée,

La déesse, ne pouvant accepter de trahir son amant,
L'embrassa dans un dernier au revoir,
Les larmes aux yeux, les mains dans ses boucles d'ors,
Le coeur emplit de sa chaleur estivale,

Le Chao les éloigna l'un de l'autre,
Les empêchant de se toucher à jamais,
Pour l'éternité la Lune brilla dans le ciel noir,
Seule, d'un triste raillon argenté,

Le Soleil au loin la fixait, brillant de plus belle,
Pour réchauffer son coeur pâle,
Tromper la solitude de son amante,
À jamais inategniable par cette distance...

( long poème en prose, j'ai essayé de faire le moin de fautes possible j'ignore s'il en reste...j'espère les avoir toutes enlevés escusez moi si il en reste)

L'Odyssée d'Une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant