Addiction.

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Bohemian rapsodie - Queen

Il en était accro, il n'y pouvait rien. Il releva la tête après avoir fini de renifler son précieux. Il commençait à voir des choses étranges. Les couleurs se mélangeaient dans sa tête, les images bougeaient. Il faisait ça parce qu'il était malheureux. Il avait tué quelqu'un ! Et sa mère avait été accusée à sa place ! Il commençait à pleurer, il criait le nom de sa mère de toute ses forces, ne se rendant pas compte de sa solitude. Résolu à sortir de celle-ci, il claqua la porte de son appartement laissant le cadavre imaginaire de sa mère au sol et parti en boîte. Il entra et vit plein de monde, normal puisque c'est une boîte de nuit. Puis il vit une silhouette d'homme. Cette silhouette l'interpella, il alla donc à sa rencontre. Au bout de dix minutes, les deux hommes étaient dans le même lit à s'embrasser à pleine bouche, du moins c'est ce qu'il croyait. En réalité, le pauvre homme qui avait été abordé était en train de se faire poignarder, devant les yeux de tout le monde. Un coup, deux coups, trois coups, quatres coups, sans s'arrêter l'homme continuait. Puis la police arriva. Les policiers pointèrent leur armes vers le fou. Personne ne pouvait le comprendre ! Personne n'était dans sa tête ! Personne ! Personne ne voulait voir le jeune homme fort qu'il cachait à l'intérieur de lui ! Il n'avait pas besoin de cette pitié dans le regard des gens. La réalité commençait à revenir dans sa tête. Sa mère n'était pas en prison, il l'avait tué, ainsi que toute sa famille. La personne victime de ses excès de folie meurtrière n'était d'autre que la gardienne de l'asile où il était. Ses sédatifs ne faisait plus effet et il avait tué cette jeune femme durant son inconscience. Cela en était trop pour lui, il demandait juste à partir. Il allait partir ! Il avait trouvé le moyen de fuir ! Il se releva et dansa, heureux de son destin. Il allait enfin être libre ! Il riait aux éclats et se planta le couteau dans la gorge. Il le retira calmement et riait toujours, tant qu'il le pouvait. Et c'est ainsi que les médecins de l'hôpital psychiatrique arrivèrent dans la chambre du garçon et trouvèrent deux cadavres dans une mare de sang. L'un avait un trou dans la gorge, l'autre en avait plein le thorax. Mais la différence avec ces deux morts c'est que l'un des cadavres avait des larmes de joies qui perlaient encore dans le coin de ses yeux, et un énorme sourire.

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427 mots.

Recueil d'OS musicaux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant