Après avoir senti le froid du cuir de son vieux sofa contre la peau de ses bras nus,
Elle s'attendait à ouvrir ses yeux puis les plisser, aveuglée par la brutalité du matin.Puis, elle se serait levée, trainant ses pieds dans le studio aux murs de briques brunes. Retrouver son reflet à l'expression blasée, les murs pâles d'une salle de bain baigné du plus faible rayon du soleil le plus timide.
La vertigineuse vue de la fenêtre de sa chambre l'aurait encore une fois, dégoûtée.
Parce que d'ici, dans les nuages, les péchés des hommes sont d'autant plus évidents.Les sirènes de police traversant les murs de toutes les constructions effraient les enfants. Et quand le ciel commence à se foncer, les plus courageux vagabondent de blocs en blocs.
Même à quelques minutes de Central Park, elle ne sort que pour se rendre dans les bureaux.
Rendre mollement ses dessins que l'on trouve si déprimant.Les vipères du bureau l'aurait invité aux brunch qu'elle refuserait sans douter une seconde. Et elle se serait assise la tête lourde, sur le sol des toilettes pendant quelques secondes.
En se levant, ses idées fleuriraient et transpireraient sur la toile vierge de la tablette à la pomme.Le téléphone aurait sonné au moins six fois, avec à chaque fois, des plaintes sur un logo ou des commandes trop compliquée au bout du fil. Et ça, cet automatisme, jusqu'à ce qu'elle redescende aux côtés des new-yorkais plus émotifs que le matin.
Ils sont énervés ou amoureux, heureux de vivre ou fatigués de leur famille.
Sa batterie éternellement vide clignoterait sur son front nu et certainement mouillé par une pluie ou d'une flaque franchit par une voiture folle.Et enfin elle serais remontée chez elle, pleurer, manger puis dormir.
Cependant ce matin, en sentant le froid du sofa sur elle bras nus, elle ouvrit ses yeux
Sans rien voir.
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⌈ la vue est belle ⌋
General Fictionsmollstory Elles voulaient juste voir la vie autrement, Inconscientes qu'elles en ferait l'expérience, Littéralement.