Tristan Evans

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Les rires de la petite bande se firent entendre juste après que Tristan m'ai bousculé, faisant tombé à terre toute mes affaires. Les cours venaient de terminer et j'étais en train de prendre mes bouquins dans mon casier quand la petite bande des basketteurs est arrivé.

Vous savez, y a que dans les histoires que le Bad boy est méchant car il est amoureux de la gentille jeune fille. Ce n'est pas la réalité. Le Bad boy est méchant car c'est un Bad boy, et il humilie la gentille jeune fille car c'est ce qu'on appelle une proie facile.

Tristan Evans, le capitaine de l'équipe de basket, est le bad boy. Et moi, Aleah Marsh, je suis la gentille jeune fille. Peut-être, trop gentille. Le fait est que je suis humilié depuis mon premier jour, et la seule chose qui est vraie entre ma réalité et les histoires c'est que je suis amoureuse du Bad boy.

Mais bon, j'en ai marre d'être trop gentille et de ne jamais protester. Là, ça va changer.

_Va te faire foutre Evans. Soufflais-je.

Bon ok, je n'aurais peut-être pas dû dire ça, il a l'air en colère. Il est en colère, ouais, j'ai fait une connerie. Mon dieu, il me fait peur. La lueur dans ses yeux a changé, tandis que ses poings et sa mâchoire sont contractés.

Il me fait mal, donc là je viens de l'énerver alors il vient de me plaquer contre les casiers mais pas de la façon romantique. Il a genre sa main sur mon cou et comme il est musclé bah c'est limite s'il m'étrangle pas là.

-nda : aller voir le média, c'est un peu comme ça-

_Répète voir connasse. Cria-t-il.

_...

_On fait moins la maligne hein ?

Vraiment, il faut m'expliquer pourquoi je suis amoureuse de lui.

_Tu me ... *humpf* fait ... m-mal. Déclarais-je difficilement.

Son regard changea une nouvelle fois et il enleva sa main de mon cou avant de me laisser partir. J'ai pris mes cours qui étaient au sol avant de quitter le lycée en toussant, et en pleurant. Alors que je m'élançais dans je pouvais un peu entendre leur discussion.

D'après ce que j'ai entendu, Tristan à donner un coup de poing dans un casier avant de souffler un « putain, quel con ». Puis les voix de ses amis se sont fait entendre, mais après je suis rentré chez moi.

Mes parents n'ont posé aucune question sur la marque violette sur mon cou, encore heureux. Le lendemain, je n'ai pas oublié de mettre un foulard pour cacher mes marques. La journée est passée rapidement, et pour une fois je n'ai pas été emmerdé par la bande d'Evans. Enfin, pas vraiment.

Parce qu'ils sont revenu alors que j'étais, tout comme hier, seule dans les couloirs à prendre mes affaires de cours dans mon casier.

_Salut. Soufflais-je à Tristan qui s'approchait.

_Salut Aleah !

Bizarrement, sa voix n'exprimait aucune colère ou autre. Il était calme et même gentil.

_Qu'est-ce que tu veux ? Demandais-je sèchement.

_M'excuser.

Oh mon dieu, ça c'est bien la meilleure. Il a l'air honnête. C'est gentil de s'inquiéter, mais vu les marques sur mon cou, ce ne sera pas aussi facile qu'il ne le croit.

_Ahah, laisse-moi rire. Lui répondis-je

Il baissa la tête et se gratta la nuque signe qu'il était gêné. Ça voudrait dire que ... qu'il s'en veut ? Il ne répondit rien, alors que d'habitude il m'aurait insulté. J'enlevai mon foulard pour lui montrer les marques qu'il m'avait procuré.

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