"judicium"

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Et alors tout s'éteint.

La prison que l'ont appelait "corp" se brisa. La chaleur que produisait cette enveloppe corporelle s'évanouit doucement.

Finalement, un éclair de lumière sombre brisa à jamais mes deux yeux.

Au bout d'un temps qui me parut une éternité, les sensation reaparurent.

Tout d'abord le toucher revint, suivis de la vue.

Je me trouve dans ce qui semble être une salle d'attente au murs blancs. Je suis seul, assis sur une chaises.

Malgré la situation plutôt inhabituelle, aucune question ne me viens à l'esprit. Au bout de quelques minutes, je décide de passer ma main devant mon visage. Je découvre alors avec effroi la blancheur extrême que présentait mes doigts et ma paume, mais aussi les étranges chiffres gravé à même cette dernière !

"108"

Des milliards de questions apparurent enfin dans mon cerveau : Qui suis-je ? Où suis-je ? Pourquoi cette pâleur ? Que symbolise se numéro ?

À l'instant suivant, une dame en vêtement blanc apparue est dit d'un ton calme :

«Numéro 108 s'il vous plaît.»

Je reste assis encore quelques secondes avant de demander d'un ton qui se voulait assuré et polis :

«-Serais-ce le numéro gravé sur ma main que vous appelez mademoiselle ?
-C'est celui là, veuillez me suivre.
-T-très biens...»

Je la suivis pendant quelques minutes dans un long couloirs qui déboucha sur un ascenseur.

Elle pousse délicatement le bouton qui appelait l'ascenseur et m'invita à y pénétrer.

Un mauvais pressentiment s'empara de ma frêle âme :

«-Vais-je monter ou descendre ?
-Celà dépendra du poids de vos péchés.
-Comment ?»

Mes jambes, comme possèdées par une force inconnue, se dirigeairent vers la cage d'ascenseur.

Le claquement de la porte résonne, puis plus un bruit.

A l'intérieur, aucun bouton, aucun mécanisme.

Tétanisé, je sens que l'ascenseur descend. Il descend si vite que l'ont croirait qu'il tombe.

L'air commence à manquer et chauffer, si biens que ma peau si blanche il y à quelques secondes, se met à rosire. Finalement je comprends : Ma peau fond, se rose, c'est mon sang, mes muscles, ma chaire !

La panique atteins un seuil si haut qu'elle n'est plus descriptible.

D'un coup, l'ascenseur s'arrête, puis, doucement, s'ouvre sur une étendue rouge et terrifiante. Le sol est sable, les rivières sont sang, et le ciel orange n'a comme astre qu'un globe oculaire géant.

Alors je me met à rire. D'abord doucement, puis de plus en plus fort.

C'est bon, j'ai compris, je suis en enfer.

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