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"servus"

Le démon inférieur vit qu'une nouvelle âme était descendue, il se dirigea dans sa direction accompagné de deux de ses congénères.

Chacun possédait une silhouette à peu près humaine, mais les ressemblances s'arrêtaient là.

Leurs corps sont rouges comme leurs pupilles, et à la place du blanc qui devrait se trouver autour, c'est un violant noir qui est visible.

Les trois envoyé de la folie de Dieu s'approchent rapidement de l'humain, puis le débat commençe :

«-Il n'est pas très gros...
-En effet, sa viande serait de qualité inférieur ! Faisons de lui un serviteur !
-Non ! Les mines de klistium ont besoins de bras !
-Tss.. Regardez donc les siens, ils sont de bien maigre taille, c'est à peine si il réussirait à soulever sa pioche ! Je serai aussi d'avis d'en faire un serviteur, les traits de son visage sont plutôt fins...
-Mais les hauts-démons commencent à se plaindre du manque d'énergie en ville !
-Écoutez ma proposition : Proposons le comme serviteur aux hauts-demons, et si aucun ne le prend, nous l'enverrons dans les mines ou dans les champs ?
-Cela me paraît juste.
-Qu'il en soit ainsi...»

Pendant leurs discussions, l'humain sans peau avait cessé de rire et commençait à présent à pleurer.

Un des trois démons lui passa des menottes qui semblait être faite en une sorte de ronces de pierres. Puis monta sur une carcasse de cheval animé par quelques sombres logiques.
Et, tout en traînant l'humain par terre, le conduisit vers la ville des hauts-démons.

Cette ville pouvait paraître étrange pour les nouvelles âmes. Elle présentait vieux châteaux et haut gratte-ciels. Dans ses rues, diligences tirées par des cadavres de chevaux et voitures de sport roulaient.

L'humain, toujours traîné par terre, voyait sa dépouille se salir, s'habimer sur le sol tantôt rocailleux, tantôt goudronné.

À un moment, l'une de ses jambes se décrocha pour rouler dans la poussière. Son regard pris alors une teinte inconnue de la plupart des vivants. Cette teinte qui combine folie, peur, et douleur...

On l'emmèna dans un immeuble aux proportions impossibles. En entrant, quelqu'un encore pourvus de logique serait surpris de voir que l'intérieur n'était pas plus grand qu'une petite boutique . Sur le seuils, un autre démon, plus maigre cette fois, les attendait.

Sans un mot, il pris les mensurations du futur esclave et disparu dans ce qui semblait être une arrière boutique. Il revint avec une jambe identique à celle qui c'était décroché, et, se qui semblait être une peaux humaine.

Le démon qui tenait ces horreurs,  fit signe aux arrivants de le suivre et retourna dans l'arrière boutique.

À l'intérieur, toute sorte d'opérations indescriptibles eurent lieux. Quand l'humain en ressortit, il avait à nouveau une jambe, une peau, et toute trace de blessures avait disparues. Seuls ses yeux trahissaient se qu'il venait de subir.

Le démon grassouillet lui repassa les menottes de ronces rocheuses, puis lui passa autour du cou un collier, auquel il acrochat une laisse. Puis il le dirigea vers ce qui semblait être une place où d'autre «humains» était vendus comme esclave. Tous étaient choisis pour leurs physique plutôt avantageux.

Dans le ciel, le Globe oculaire semble les observer d'un air curieux.

Sous cet étrange ciel, un haut-démon s'approche. Comme la plus part de ses confrères, il porte une tenue en cuire noirs qui laisse apparaître le bas de son ventre ainsi que ses épaules. Sa peau est d'un bleus glacé. et ses cheveux sont blanc, presque transparents. Les traits de son visage, contrairement aux simple démon, pourraient être qualifié de gracieux.

Il s'exprime d'un tons froid et calme :

«-Quel son les parties remplacées ?
-Sa jambe droite et l'ensemble de sa peaux.
-Son âge avant le transfert ?
-Trente neufs années terriennes.
-Mhh... Il fera l'affaire...»

L'acheteur pris alors la laisse, puis commença sa route.
Si l'homme possédait encore la capacité de comprendre les informations que ces tympans  recevaient, ces mots lui viendrai à l'oreille :
«-Je suis sur que les membres du "club" m'en tireront un bon prix.»

Si il avait encore la faculté de voir, il verait que sont nouveau maitre l'emmène dans un vieux château à moitié détruit, avec une vieille porte en bois de chaîne sur laquelle est gravé :

«The Club»