chapitre 2

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Il faisait nuit ,J'étais allongée sur le ventre dans mon lit en pensant à ce qui s' était passé au moment du déjeuner. Après avoir fini d'acheter des livres pour Solange je suis restée dans ma chambre presque toute la journée et personne , sauf ma sur  n'était venu me voir. Elle m'a apporté de quoi me remplir le ventre sachant qu'après ce qui s'était  passé , je n'oserai jamais descendre.

-Espérance... Espérance , répond moi, c'est Solange

Malheureusement, ce soir là , je n'ai pas la force de répondre et je voulais surtout rester seule alors j' ai fait semblant d'être endormie

-Tu dors?... je repasserai après quelques temps alors.

Solange était partie et le silence régnait  à nouveau. Je repensait encore et encore au moment du déjeuner, personne n'avais pris ma défense et  je suis restée seule... une larme commença a coulé sur ma joue puis suivit d'une autre et d'une autre et avant même que je ne  m'en rende compte, je pleurai...

-Espérance! , Espérance! disait une voix féminine que je connaissais très bien devant ma porte

-Mère ...

-Ouvres cette porte !

-Je viens mère,repondais-je doucement

J'ouvrais  la porte en étant surpris car mère vient rarement me voir dans ma chambre.

-Puis-je savoir la raison de votre visite.

-Descends avec moi, ton père a quelques choses à t'annoncer

-Bien mère.

Ma mère et moi descendions et mon père m'attendait déjà dans la salle à manger.

-Père... le saluais-je

-Assieds- toi

Je m'exécutais en tremblant un peu car mon père est la personne dont j'ai le plus peur au monde.

-Je vais être brève... Ta tante, Marge, est très malade et tu vas aller en Angleterre pour lui tenir compagnie.C' est la moindre des choses à faire pour une fille qui ne sais rien comme toi.

-Quoi ! Père !

-Ne me parle pas comme ça !

-Mais père , je vous en prie , comment vais-je faire pour ...

A cet instant , j'ai eu un moment de  réflexion... Qu' est-ce que j'avais ici, une famille qui me déteste pour je ne sais quelle raison , des amies  que je n'apprécie même pas et qui sont méchantes , la solitude et la tristesse étaient mes seules compagnons.

-J'accepte...


tu seras mienne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant