La gifle

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Dès le début du vol, un passager est repéré fortement alcoolisé. La consigne fait le tour de l'équipage : ne pas lui servir d'alcool. Son numéro de siège est placardé dans chaque office. 19 hôtel.

Durant le service, alors que tout le personnel est en cabine, occupés sur leurs chariots, un passager soudainement agité appelle une hôtesse en bégayant que quelque chose se passe, là bas, plus loin, un homme a giflé le Monsieur ! L'hôtesse se précipite auprès du Monsieur signalé qui semble encore sous le choc. Dans l'urgence, elle le déplace afin de l'éloigner de son agresseur et d'éviter que le conflit ne se poursuive. Plusieurs passagers témoins de la scène confirme la violente gifle et aident à identifier l'agresseur. 19 hôtel.

Un regard, une remarque ou un geste mal interprété aurait suffit à provoquer cette réaction démesurée. Sur les rangées alentours, de nombreuses personnes sont consternées, effrayées. Certains disent avoir vu le passager faire plusieurs fois le tour de la cabine, une animosité inquiétante dans le regard.

L'agresseur est fortement réprimandé par le chef de cabine. Son beau-père, voyageant plusieurs rangées plus loin, est déplacé à ses côtés, assigné à sa surveillance. L'homme voyage également avec sa femme et leur bébé.

Le commandant de bord est avisé de l'incident et décide de faire accueillir l'agresseur à la porte de l'avion par la police aéroportuaire. La famille est informée de cette décision et la consigne leur est donnée de ne pas prévenir le concerné afin d'éviter de nouvelles tensions. L'homme, assommé par l'alcool, dort jusqu'au début de la descente.

Le passager ayant reçu le coup,quant à lui, passe le reste du vol en première classe, afin d'être le plus éloigné et isolé possible.

Une fois au sol, la police est absente. Attendre son arrivée pourrait retarder le vol suivant. Le passager victime affirme qu'il ira porter plainte plus tard dans la journée.

Le passager agressif, ayant dessaoulé, s'excuse platement auprès de l'équipage, affirmant ne pas se souvenir des premières heures de vol. Il dit avoir mélangé calmants et alcool pour dissiper sa peur de l'avion. Son discours de repenti convainc, sincère ou non. Les conséquences de son comportement ne seront pas bien lourdes.

Sa famille l'a sûrement prévenu...

Journal de bordWhere stories live. Discover now