Chapitre 1: Baptiste

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- Baptiste, lève toi, il est l'heure.
Je sors de mon sommeil et jette un œil à ma montre, il est 6h31 et 42 secondes. Je me frotte les yeux et m'assieds sur mon lit, je m'étends et me lève. Je retire mon pyjama et prends un slip et une paire de chaussettes dans mon tiroir que j'enfile. Ensuite, je mets mon jean qui se trouvait sur ma chaise de bureau et je vais chercher une chemise dans mon armoire.

Lorsque j'ai fini de m'habiller, je descends à la cuisine pour dire bonjour à mes parents et mes frères. Je déjeune légèrement avec une tartine à la confiture de fraise. Ensuite je vais me laver les dents, je retourne dans ma chambre pour prendre ma veste et mon sac d'école, je mets mes chaussures et puis en route pour l'école. Dans la voiture, malgré la radio, je prends dans ma veste, mon lecteur MP3 et mon casque et lance ma musique. J'écoute "Not today" de Imagine Dragons et ensuite les chansons s'enchaînent. Mon père nous dépose, mes frères et moi, devant l'école de ces derniers, ils rentrent et ensuite je traverse les deux rues que séparent de mon collège. Une fois arrivé, je retire mon casque et coupe ma musique, l'écoute de celle ci étant proscrite dans l'enceinte de l'établissement. Ensuite, je traverse la cour pour me diriger vers le réfectoire où je m'assieds à une table entourée de deux chaises. Je m'assieds sur l'une d'elles et sort un livre de mon sac, c'est "De la Terre à la Lune" de Jules Verne. Cela fait deux jours que j'ai commencé ce livre et je l'ai bientôt fini. J'adore lire et, n'ayant pour ami qu'un garçon à qui j'écris sur internet, j'ai beaucoup de temps pour la lecture. Je mets, en général, trois à quatre jours pour lire un livre. J'attends, plongé dans cette histoire extraordinaire, que la sonnerie retentisse et que je commence les cours. Aujourd'hui, j'ai math en première heure et ensuite français. Contrairement à ce qu'on pourrait croire d'un élève qui aime beaucoup la lecture, j'adore les maths et j'excelle dans cette matière.

La cloche sonne et je range mon livre dans mon sac, me lève, remets ma veste et fait glisser ma chaise sous la table. Ensuite, je sors du réfectoire et me dirige vers mon rang. Là, je me met au premier rang car je suis le premier à y arriver et j'attends le professeur. Mes condisciples, qui arrivent peu à peu, se séparant pour deux heures de leurs amis des autres classes, se tiennent u peu à l'écart de moi jusqu'à ce que notre professeur arrive et leur ordonne de s'avancer. Ils obéissent, mais, une fois le rang démarré, ce dernier devient une sorte de troupeau, un amat d'élèves d'une étendue bien supérieure à celle qui devrait être la sienne en réalité. Je suis le seul à suivre le professeur bien que je préférerais qu'il aille un peu plus vite. On perd un temps fou dans les rangs.

Je continue ma journée, des heures de cours et de lecture qui s'enchaînent. Pendant le temps de midi, je vais à la bibliothèque du collège pour lire. Ensuite, de nouveau des cours pendant trois heures et puis la journée est finie. Ce matin, il y a un nouvel élève qui a fait son entrée dans notre classe, l'éducateur nous l'a présenté, il se nomme George mais son nom ne me reviens plus en mémoire. Et pour cause, ce dernier est plutôt long et je ne l'ai entendu qu'une fois à un moment où j'étais peu attentif. Bref, une fois la journée d'école finie, je me dirige vers la gare où je prends le train jusqu'à chez moi. Dans le train, je lis, comme toujours. Ensuite, je parcours à pied la distance qui me sépare de ma maison et, lorsque j'arrive je rentre, j'envoie un message à ma mère pour l'en informer et je commence à faire mes devoirs. Après cela, je lis encore un peu et, un peu avant 18h, j'allume mon ordinateur et vais sur Facebook pour écrire à mon ami.

Il s'appelle John, je l'ai rencontré il y a deux ans dans le cadre d'un programme d'échange avec des élèves américains pour le cours d'anglais. Solitaire comme je suis, je ne me serais jamais porté volontaire et ,d'ailleurs, je ne me suis jamais porté volontaire. Ou du moins, indirectement. On va dire que j'ai du me résoudre à participer à cet échange (cela dit je ne le regrette pas) sous la pression exercée par ma mère qui commençait sérieusement à se tracasser pour ma vie sociale te je la comprends, toute personne sensée aurait fait pareil, elle me disait que ce serait un bon moyen de me faire des amis. Je n'étais pas très emballé mais elle à insisté et ma prof d'anglais de l'époque a insisté aussi car j'étais le meilleur élève de la classe en anglais (et dans les autres matières aussi mais ça n'entrait pas en compte dans ce cas là). Maintenant et en grande partie grâce à John, je suis presque bilingue bien que je suive toujours des cours d'anglais en parlant mieux anglais que mes profs. il m'arrive même parfois de corriger John sur son anglais. Enfin, ne pouvant contrer les volontés de ma mère et de ma prof d'anglais, j'ai accepté, pour leur plus grande joie, de participer à l'échange. Les binômes ont ensuite été faits et il apparut que je me trouvais avec John. Nous commençâmes donc, comme on nous en avait donné la consigne, à échanger par mail puis sur Facebook. Nous nous entendîmes bien dès nos premiers échanges. En effet, il était dans la même situation que moi, sa mère l'avait poussée à participer à l'échange (je pense qu'il ne le regrette pas non plus). Ce sujet, mêlé à nos présentations, nous pris déjà près d'une semaine de discussions, ce qui fut un facteur de la rapidité de notre entente. Je devais donc partir une semaine au mois d'avril aux Etats-Unis, chez John et il devait venir chez moi une semaine au mois de mai, c'était comme cela que l'échange était prévu. Cependant, la vie est imprévisible et, trois jours avant de partir de l'aéroport de Cologne, en Allemagne, ce dernier fut victime d'un attentat terroriste et notre vol fut annulé. Nous étions déçus mais nous avions encore l'occasion de nous voir lors de sa venue en Belgique. Nous échangeâmes donc encore pendant trois semaines avant la date prévue de sa venue. Mais, car il y a toujours un mais, pour des raisons météorologiques, son vol fut annulé. Nous n'eûmes donc jamais l'occasion de nous rencontrer. La plupart des duos cessèrent leurs échanges à ce moment là ou peu de temps après mais pas nous, nous continuâmes à nous écrire sur Facebook et parfois nous parlions même par Skype de manière à pouvoir nous voir face à face. Aujourd'hui, nous rigolons encore de ces évènements qui nous ont empêché de nous rencontrer tant les probabilités pour que cela se déroule comme ça c'est déroulé sont faible. John est donc mon seul ami. Ma mère fut enchantée lorsqu'elle appris que nous nous parlions encore et que nous nous entendions très bien. Cependant, elle est toujours tracassée par le fait que je n'aie qu'un ami et que ma relation avec lui soit épistolaire. Mais elle s'en contente.

Je discute donc un peu avec John et puis ma mère frappe à la fenêtre de ma chambre, qui se situe au rez-de-chaussée, pour que je vienne lui ouvrir. Je sors de ma chambre et me retrouve dans une pièce où se trouve notre billard qui donne sur le couloir qui mène à la porte d'entrée et sur une porte vitrée qui mène, elle même, à la terrasse. Je vois alors une étrange lueur dans le ciel qui grandit, comme si elle se rapprochait, on dirait une boule de feu. Elle se rapproche en effet, elle va de plus en plus vite et se dirige vers ma maison. Alors que je croyais qu'elle allait heurter ma terrasse, voilà qu'elle se met à freiner et se pose en douceur sur ma terrasse et se retrouve en dessous de la table de la terrasse. Ce n'est plus la lueur rouge qui ressemblait à une boule de feu que je vois là, mais une sphère de métal de la taille d'une balle de football. Ma mère frappe à nouveau à la porte, je vais donc lui ouvrir, elle rentre dans la pièce du billard, nous parlons un peu, de ma journée, de sa journée mais j'attends impatiemment qu'elle descende dans le salon, qui se trouve au sous sol, de manière à ce que je puisse aller voir ce qu'il en est de la sphère. Après un dizaines de minutes qui m'ont parues interminables, ma mère descend enfin. je me dirige vers ma chambre pour aller enfiler mes chaussures pour sortir sur la terrasse. Une fois ceci fait, j'ouvre la porte de la terrasse et me dirige vers la table. Ensuite, je me penche sous la table pour avoir accès à la sphère.


Après le Règne du feu [en pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant