Après le Règne du feu [en pause]

Chapitre 3: L'homme en costard

- Que faites vous ici et comment êtes vous rentrés?

- Ca fait beaucoup de questions ça.

- Et bien tant qu'on y est, qui êtes vous?

- Encore une donc. Savez vous que quand on est bien élevé, on dit bonjour.

- Et vous, savez vous que quand on est bien élevé, on entre pas par effraction chez autrui.

- Vous m'avez eut sur ce coup là. Bien, je vais donc tenter de vous expliquer au plus simple pour le moment la raison de ma présence, vous comprendrez la suite plus tard.

- Bien, je vous écoute.

- Vous avez reçu un "colis" hier soir, n'est-ce pas?

- En effet, mais comment savez vous ça?

- Je fais partie d'une association très secrète dont seul vous, en dehors de nos membres, avez entendu parlé.

- Quelle est elle?

- Plus tard les questions. Je disais donc que je fais partie de cette association et que votre connaissance de cette dernière est plutôt compromettante pour nos projets futurs. Il est d'autant plus important que vous avez reçu ce colis du futur, ce qui peut avoir des conséquences catastrophiques sur l'avenir de notre planète.

- Vous voulez dire que c'est vrai, toute cette histoire est vraie! Mais alors ... Vous êtes de la secte de dragon dont l'auteur parle, ces dragons qui auraient pris forme humaine.

- Ce n'est pas une secte, c'est bien au dessus de ça. Tout est vrai, tout et bien plus encore.

- Mais, si ce colis vient bien du futur, comment pouvez vous savoir ce que contient le livre et comment savez vous qu'il vient du futur et même comment savez vous que je l'ai reçu? Je sais, j'ai peut être un peu abusé sur les questions mais admettez tout de même que c'est fort intriguant comme situation.

- Je vous l'accorde, c'est intriguant. Il faudrait pour que vous puissiez tout comprendre que je vous raconte la véritable histoire de l'univers et de la Terre.

- Racontez moi!

- Je ne peux pas, il me faut l'accord du haut conseil, vous avez déjà lu ça?

- Oui.

- Vous tenez vraiment à connaître l'histoire de l'humanité telle qu'elle ne te l'a jamais été racontée?

- Euh ... oui. Dis-je sans certitude.

L'homme s'approcha alors de moi, je me reculai d'instinct et il m'attrapa par le poignet. La chambre autour de nous disparu alors pour laisser place à une pièce qui semblait être d'un château médiéval.

- Restez ici, je m'en vais convoquer le haut conseil.

Il disparu alors. Vous allez sûrement me demander pourquoi je n'ai pas appelé la police directement et pourquoi j'ai continué à parler avec lui et peut être même aussi pourquoi je lui ai dit que je voulais connaître cette histoire. et bien, cet homme m'intriguait et l'histoire qu'il me racontait a éveillé ma curiosité. Heureusement, quand il a pris ma main pour me téléporter ici, j'avais le livre en main. Comme je savais qu'il n'allait pas revenir tout de suite, je me suis assis sur un banc en bois en lequel j'avais d'ailleurs peu confiance pour la tâche que je lui imposait qui était de me porter mais il fini par accomplir correctement sa mission et je pu reprendre ma lecture.

Pendant que Baptiste lisait son livre sur son banc, l'homme en costard se rendit dans une salle digne des plus grand films de fantaisie. Les base de la salle est un hexagone régulier. Aux sommets de cet hexagone, des colonnes sculptées reliées entre elles par des murs à l'exception de deux qui sont des baies vitrées qui donnent sur une plaine qui était encore recouverte il y a peu d'une neige qui semble peiner à disparaître. Sur un des quatre pans de mur restants se trouve une grande porte en bois massif ornée de fer forgé. Les colonnes et les murs s'étendent jusqu'à près de dix mètres de hauteur. Au centre de la pièce se trouvait une grande table ronde autour de laquelle sont disposées treize chaises. Sur chacune d'elles est sculpté un dragon et une d'entre elle est plus grande que les autres qui sont, pour leur part, toutes les mêmes. L'homme au costard, devant une chaise, leva alors son bras, sur sa main se trouvait une bague, et il hurla quelque chose en une langue incompréhensible. Sa bague s'alluma alors et, devant chaque siège apparut quelqu'un en costard comme lui, sauf sur la plus grande. En effet, sur cette chaise, c'est une femme qui apparut, en tenue d'assureuse. Elle dit à tout les hommes présents de s'asseoir et ils s'exécutèrent.