BELOVED

BELOVED-chapitre 1-

Vendredi, dix-huit heures.
Je m'apprête à me rendre sur mon lieu de travail se situant dans le vieux carré, un quartier mythique de ma ville natale : la Nouvelle Orléans. Aujourd'hui je suis du soir, non pas en tant que fille de joie comme vous pourriez le penser mais en tant que serveuse dans un petit restaurant proposant des plats typiquement français.

Cela fait presque un an que je travaille pour monsieur Richard, un chef cuisinier reconnu dans son pays pour son énorme talent. Cet homme s'était lancé le défi d'envoyer la grande population américaine en France en un simple coup de fourchette. Il est vrai que ses plats sont des petites merveilles pour les papilles gustatives. Monsieur Richard m'a embauché lorsqu'il a connu mes motivations pour avoir ce job. Je ne veux pas travailler dans le monde de la gastronomie bien au contraire je ne suis pas douée lorsqu'il s'agit de crée de nouvelles saveurs, moi ce qui m'intéresse c'est l'art.

Je ne suis pas attirée par un art en particulier mais par tout les types : les arts visuel, la musique, la littérature, les arts de la scène, le cinema et j'en passe. Lorsque j'ai parlée de mon souhait d'intégrer la plus grande école d'art des États Unis à l'homme d'une cinquantaine d'années, il a sortie de son tiroir de bureau un dossier en papier qui n'était autre qu'un contrat d'embauche. Grâce à monsieur Richard, et au salaire que je perçois chaque mois, je touche mon rêve du bout des doigts.

Buglet est l'université d'art et de droit la plus réputée de mon pays, pour y avoir accès il faut un bon dossier scolaire et de bons moyens financiers or il est là le problème, l'argent je ne l'avais pas. Depuis le décès de ma mère nous vivons à quatre à la maison, mon père, les jumeaux de huit ans : Annabella et Zackary et moi. Il était impossible pour mon père de fournir la totalité de la somme afin de m'inscrire à Buglet, c'est pour cela que j'ai dû travailler le temps de trouver le reste de l'argent. En une année j'ai réussi à mettre assez de côté pour mes études mais il y a une dernière étape à franchir, celle de trouver mon logement. L'université se trouve à l'autre bout du pays, dans un autre états, à des années lumières de chez moi, en Pennsylvanie. Faire le trajet est clairement impossible et c'est pour cela que j'ai l'obligation de trouver un logement là bas, pas très coûteux serait le mieu.

J'arrive au restaurant, après une vingtaine de minutes de marche, en rentrant dans le bâtiment je salut mes collègues puis mon patron.

- Salut tout le monde! Bonjour monsieur Richard comment allez-vous ? Lançais-je de bonne humeur.

- Bonjour Willow super et toi ? Prête pour travailler ?

- Comme toujours! Dis-je tout en lui faisant un clin d'œil.

Des mes débuts dans le petit restaurant, monsieur Richard a était un patron exceptionnel, il est dit que « tout les patrons sont des cons » et bien pas lui, pour moi durant toute l'année il aura été formidable. Un homme d'une grande gentillesse, un homme drôle, et un homme qui se soucier des autres avant de se soucier de lui même c'est la description parfaite de cet homme.
Je rentre dans le vestiaire consacré aux personnels où je dépose mes affaires dans mon casier et enfile un petit tablier autour de la taille.

C'est parti pour entamer le service.

Hello tout le monde
Voici le premier chapitre, dites en moi des nouvelles! ;)
Bonne lecture

La suite, au prochain chapitre
M.