BELOVED

BELOVED-chapitre 8-

Je dors profondément lorsque je sent une main se poser sur mon épaule ce qui me fait sortir de mon sommeil. Encore plongée dans un état second je murmure des mots qui doivent être incompréhensibles pour la personne qui tente de me réveiller.

- willow. Entendais-je entre chaque petit mouvement sur mon épaule.

- Hum ... dis-je en ouvrant doucement les yeux.

- Il faut que tu aille te coucher. Me dit une voix masculine.

- Mais je suis déjà couchée. Ralais-je en refermant les yeux devant Hunter.

- Non. Dans ton lit je veux dire, tu vas te faire mal au dos si tu dors dans ce fauteuil.

- Parles moins fort, j'ai mal à la tête.

- Tu as un avant gout de ce qui t'attend demain à ton réveil, une belle gueule de bois. Rigole-t-il

- Non c'est faux maintenant laisse moi dormir s'il te plaît. Ralais-je en le balayant de la main.

- Becca va me tuer si elle te voit en rentrant  sur ce fauteuil et pas dans ton lit, elle va penser que je t'ai laissé ici comme une merde.

Je me repositionne dans ce fauteuil pour lui montrer que je ne suis pas d'humeur à bouger même si je sais que mon lit doit être trois fois plus confortable que ce petit mobilier de salon je ne bougerais pas.

- Bon comme tu voudras, Jvais sûrement pas porter ton petit cul jusqu'à ton lit.

- C'est ça aller vas t'en.

- Tu regretteras de ne pas m'avoir écouter Willow. Lance-t-il tout en s'éloignant du salon pour aller se coucher dans son lit. Lui.

Samedi, 9 heures.

Je me réveille sous les bruit de la cafetière qui me font l'effet d'un marteau piqueur inséré directement à l'intérieur de mon crâne. Tout les bruits autour de moi sont décuplés, Hunter n'avait peut être pas tort j'ai bel et bien une gueule de bois de l'enfer.

Je tente de me lever pour aller me chercher un aspirine qui fera disparaître le boucan qui se trouve la haut, dans ma tête mais une douleur se présente tout le long de mon dos et monte jusqu'au cou.
Il avait pour dire tout à fait raison, je regrette de pas l'avoir écouté.

- salut ma belle.

- Salut Becca.

Ma meilleure amie est appuyée sur l'îlot centrale et me regarde avec un sourire aux lèvres.

- gueule de bois? Me demande-t-elle

- M'en parle pas.

- C'est ça quand on dépasse les limites Wil. Dit elle de façon plus sérieuse.

- Oh épargne moi les leçons de morale s'il te plaît, et puis je comprend pas je me sentais bien en rentrant ici. Je marchais droit fin il me semble et j'ai même su aller prendre une douche toute seule.

- C'est bien tu grandis, tu n'as plus besoin des grands pour t'aider.

- Vas-y fout toi de moi.

- Wil, tu t'es perdu alors ne me dit pas que tu n'as pas bu tant que ça.

- Je ne connais pas Philadelphie Rebecca. Je viens tout juste d'arriver c'est pas comme si je m'étais perdu à la nouvelle Orléans.

- Tu ne connais peut être pas, mais tu as su te retrouver dans un bar à te bourrer la gueule avec des inconnus. Tu n'as pas idée du danger que tu as pris! Imagine juste une seconde que c'était des personnes mal intentionnés Wil! Ils auraient pu te droguer, t'agresser ou je ne sais quoi!

- Arrête de crier ça ne sert à rien! J'ai déjà eu ce discours hier par Hunter. J'ai fait une connerie ok mais ne me dispute pas comme si tu étais ma mère je ne suis plus une gamine.

- Peut être que je le fait parce qu'elle n'est plus là pour pouvoir le faire! Tu penses qu'elle aurait réagi comment? Hein! Tu crois qu'elle aurait été contente de voir les risques que tu prend!

- Ne parle pas d'elle s'il te plaît.

- Oh si je parle d'elle Wil c'est la seule manière de te faire réagir!

J'allais répondre à mon amie d'enfance lorsque la porte de la chambre de notre colocataire s'ouvre brusquement.

- c'est quoi ce putain de bordel ? Dit-il en haussant la voix.

- excuse nous. Répond Rebecca envers le grand brun.

Énervée contre mon amie, je décide de quitter la pièce en allant dans ma chambre en prenant soin de claquer la porte au passage. Génial Wil on dirait une ado en pleine crise.

Je m'allonge sur mon lit en grimaçant face aux maux de dos et de tête puis ferme les yeux pendant plusieurs minutes afin d'atténuer la douleur toujours présente.

Une trentaine de minutes plus tard, des petits coups se font entendre à la porte lorsque j'aperçois la petite tête de Rebecca passer l'encadrement de celle ci.

- je peux entrer ? Me demande t'elle avec un verre d'eau et un médicament à la main.

J'hoche la tête signe d'approbation et en franchi le seuil de la porte en se dirigeant jusqu'à mon lit où elle s'y installe confortablement.

- Je suis désolé d'avoir parler d'elle je n'aurais pas du. S'excuse t-elle en me regardant avec tristesse.

J'avale le comprimé qu'elle a déposé sur ma table de chevet puis pose ma tête sur ses genoux. Nous avons l'habitude des petites disputes nous deux car nous avons chacune un caractère bien trempé mais nous savons toujours mettre notre fierté de coter pour aller s'excuser l'une auprès de l'autre quand il le faut.

Elle joue avec mes cheveux comme elle a l'habitude de faire quand je me sens mal, au décès de maman jamais Rebecca ne ma laisser tomber malgré notre jeune âge. Elle est restée forte pour moi et m'a aidé à remonter la pente, c'est à ce moment là que j'ai su qu'elle ferait toujours partie de ma vie.

- je suis désolé d'avoir était imprudente.

- Tu m'as fait peur lorsque tu m'a appelé.

- J'ai eu aussi peur.

Je laisse un léger temps avant de reprendre.

- Elle me manque.

- Je sais Wil, mais je suis sûr que de là où elle est elle est fière de toi, de ce que tu deviens.

- Je l'espère.

Nous restons toute la journée dans ma chambre à regarder des films à deux sous la couette tout en nous moquant des comédies romantiques bien trop parfaite pour être réel et en se goinfrant de toute sorte de nourritures qui puissent traîner dans les placards.

Comme au bon vieux temps.

Hello tout le monde :)

Voici un nouveau chapitre. Celui de la première dispute entre les deux amies! Pour elles ce n'est sûrement pas la première et encore moins la dernière, j'espère que mon histoire vous plaît et attend vos retours sur ce chapitre comme sur les autres :p

La suite au prochain chapitre
M.