Mo...|Bother

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Je ne suis pas en retard pour une fois, on va dire que j'avais et du temps, et de la motivation ; ça aide héhé !! Bonne lecture !

Je ne suis pas en retard pour une fois, on va dire que j'avais et du temps, et de la motivation ; ça aide héhé !! Bonne lecture !

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Tournant en rond dans sachambre comme le soir où tout avait basculé, Jimin était hystérique

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Tournant en rond dans sachambre comme le soir où tout avait basculé, Jimin était hystérique. Les mains tremblantes, comme tout le reste de soncorps, il attrapa ses draps et les arracha du lit. Sous le crissement du tissusarrache, il jeta les haillons a terre avant de jeter son dévolu sur sescoussins de coton. Il les balança aux travers de la pièce, retourna son matelas,frappa les lattes de bois usées par sonpoids. Ô la baleine qu'il était ! Les courbes de bois souple le lui prouvaient,il était gros, comment n'auraient-elles pas pu plier sous son corps. Et Jeon qui lui disait qu'il était maigre,foutaise ! De son poing, il frappa le bois, essayant de le briser, il ne fallaitlaisser aucune preuve de sa honte. Tant ilétait mal, Jimin ne se contrôlait plus, la rage et la douleur pour moteur, il brisaittout ce qui pouvait l'être, il déchirait tout ce qui devait être et cachait cequi aurait dû l'être. Qu'avait-il donc fait pour être dénigré de la sorte ? Qu'avait-ildonc fait si ce n'était de se confier à ses parents, sans barrière, tout commeil l'avait fait avec le Doc' ? C'était cela, pour la première fois, il s'était dévoiléà ses proches, lui et ses problèmes. Pour la première fois, il ne s'était pascaché derrière un faux sourire et une demande implicite de le laisser dansl'ombre. Cependant, il n'avait pas eut le retour souhaité, il avait faitl'effort de ne plus leur mentir et il avait été piétiné. Il hurla à s'endéchirer la voix, frustré qu'un étranger pouvait lui dire sans arrières pensés "ce n'est pas grave, repose-toi sur moi pourguérir", alors que ceux qui l'avaient mit au monde – pour l'une – et élevé–pour l'autre – n'en étaient même pascapable.


Oublieux des conseils deson Doc' et obnubilé par les murmures de sa colère, le jeune Park re-décora lapièce, à coup de pieds et de poings. Pourquoi était-il revenu ? Non, la vraie questionétait : "Pourquoi était-il parti ?" Il aurait dû aller au fond deschoses depuis le premier jour ; où il avait pu dépasser sa limite. Il n'auraitjamais dû se contenter de se faire mal, il aurait dû se faire taire, se détruirepour ne plus nuire – ni à lui-même, ni à personne d'autre. Qu'il avait été foude penser s'en sortir, qu'il avait été sot ! Tout, en lui, était à vomir aprèstout. A la recherche de la lame qui lui avait permis de rencontrer "le Docteur Jeon", il s'enfonça dans ses idées noires et plus il mettait du temps àla trouver, plus il se donnait de raisons pour se blesser, à ne plus pouvoirêtre blesser. Dans une frénésie toute aussi virulente que cette fameuse nuit,il retourna sa chambre, les joues inondées de larmes. Il devait réparer sonerreur ; il devait se réparer, une bonne fois pour toute. Trouvant la lame,encore tâchée de son sang, il ria à plein poumon. Enfin. Elle avait été attaquée par son essence vitale, virant au roux et aunoir mais elle pouvait servir non ? Même Corrompu par son essence, elle pouvaitencore lui être utile non ?

TOME I - PAIN DISORDEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant