La fumée.
Si destructrice mais pourtant si esthétique.
Mes lèvres se plissent enserrant le petit bâton si nocif pour mes poumons.
Une légère brise souffle, amenant toute la fumée qui s'échappe de ma bouche à venir s'infiltrer dans mes vêtements, laissant cette odeur si caractéristique comme souvenir temporel.
Qu''est-ce que c'est relaxant, de juste inspirer, puis expirer en ayant ce sentiment de plénitude,
Ce calme lorsque vous déposez le bâton de nicotine au coin de vos lèvres, ce calme lorsque vous inspirez doucement, laissant la nicotine infiltrer votre organisme, ce calme lorsque vous la laissez lentement quitter votre bouche.
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Le fumeur était tranquille, l'air extérieur claquant ses bras de sa fraicheur, sa cigarette le réchauffant et la doucereuse substance l'apaisant, tout cela sur une vue nocturne de Séoul.
Puis le bruit de sa respiration fut rejoint par celui de la baie vitrée qui coulisse, une légère vague de chaleur vint percuter le dos de Taehyung, qui restait impassible, les coudes toujours appuyés sur la rambarde.
- Hyung, rentre, tout le monde est à l'intérieur et en plus il commence à faire froid.
- J'ai pas froid, et puis la vue est belle, je vous rejoindrais plus tard, mais reste seulement et admire un peu notre belle capitale
Un corps se glissa alors aux côtés de notre protagoniste, embaumant l'air d'une douce effluve jasmin.
Quelques instant se passèrent dans un silence réconfortant avant que la voix cristalline du maknae ne retentisse :
« - J'ai froid »
Un bruit de froissement de vêtement se fit entendre avant que le torse du grisé se colle au dos du plus jeune, et que aux côtés de ceux de ce dernier se calent ses bras, enserrant Jungguk contre la rambarde.
« - Eurk. Tu pues la clope. »
Les longs doigts fins du Kim vinrent écraser avec douceur le bâtonnet contre le métal froid de la rambarde, puis sa voix grave demanda :
« -Mieux ? »
« -Hum. »
Le jeune à la senteur jasmin ne ressentait plus du tout la morsure du froid, la proximité du corps de Taehyung ayant réchauffé tout son corps, et ornant ses joues de ces tâches pourpres qui lui siaient si bien