Douce flamme de cire

66 6 0
                                    

Flamme, douce flamme

Laisses-tu ton teint ternir dans l'obscurité ?

Subis-tu tous les remords de ta vacuité ? 

Flamme, je clame,

Trouve mon âme

Quand mes larmes coulent en abondance, éclairer

de ta lumière permet de t'émerveiller

Tu es si calme

Lorsque tu pleures,

Les odeurs mêlent au calibrage de tes ailes,

Les sons se frottent, se marient, douce chandelle

On voit ton cœur

Tu es bien seule, 

Tu meurs, ternis, lueur sans vie, douceur blanchie

Rougie, faiblit, se plie, se meurt au cœur de vie

Tu meurs sans peur

Flamme, ma flamme

Qui ravit le regard, de qui à peur du noir, 

Aujourd'hui, le temps décide de te faire choir, 

Que je te blâme 

Temps meurtrier,

Hélas qui passe à sa vitesse, tu te flétris

La tristesse grandit, pleurez-vous la mienne ici ? 

Appariée

Humeur faussée

Tout ce qui brille, tout ce qui est précieux ternit,

Si vite, pour ne plus jamais revenir, si triste

Tu fus blessée 

La nuit tombée, 

Tu tombes de tes pleures, et transforme ton âme, 

Tu endors tes humeurs, et perds toute tes armes, 

Forme apaisée

suie que tu suis

Lumière désormais futile, tu perd la vie

souvenir silencieux, lissée, ma chère amie

tu tombes puis, 

Tes formes figent, 

Tu tombes dans le néant, dans l'obscurité, 

Tu cristallise et m'aimes même dans les plaies, 

ma callipyge 

te voilà là, 

inanimée, morte, et craquelée, mais hélas

la vie s'estompe et laisse place à la voyance

et te voilà, 

douce lueur,

hélas, la mort osa te prendre par stupeur, 

hélas, le noir prend bien la place de ton cœur,

et tu te meurs.






















Que mon esprit parte, et n'en rencontre aucun autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant