Ce soir, je reste, comme à mon habitude devant cette vitre,
Au début, je lui parlais, mais au fil du temps le silence apparût.
J'ai beau vouloir la faire réagir, faire l'ignorant, ou le pitre,
Elle a décidé de ne pas être perturbé par mon être abstrus.
Les émotions se sont suppléées en vain,
En partant de la joie, à la tristesse, de l'amour à la haine.
Des joies aux rires, des sanglots aux pleurs, jusqu'au vin,
puis l'impuissance s'est imposée. De ce royaume es-tu reine ?
Les doutes ne tardent jamais, on dit qu'ils sont ponctuels.
Il sont discrets, se mêlent aux émotions et enfin me surprennent.
Puis, je les vois en face de moi, ils me regardent l'air de me provoquer en duel.
Seulement, une fois la, impossible de les différencier du rêve et me malmènent.
Une fois en moi, je ne sais plus qui je suis, peut-être qu'un mensonge.
Je me mets alors à chercher, en oubliant ma triste vitre.
Je devrais certainement les abandonner, il est vrai, j'y songe.
Seulement, je me vois hypnotisé par ce pupitre.
Et si ma plume ne faisait qu'écrire du code ?
Et si j'étais le seul à pouvoir comprendre tout ce charabia ?
Et si les autres ne faisaient que passer sur mon ode ?
Si je me glissais petit à petit dans un fossé, dépassant déjà mes tibias ?
Parfois, je sais que les ténèbres peuvent se présenter camouflées.
Et que la seule façon de les reconnaître, est de les embrasser.
Qu'importe les conséquences. Les remords même essoufflés,
seront moins douloureux que les regrets effacés.
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Que mon esprit parte, et n'en rencontre aucun autre
PoetryCe garçon est étrange ! Il dépasse les bornes, se moque de la retenue et du correct ! Se sert du mal pour en tirer du bien, de la haine pour en apporter de l'amour, le la tristesse pour en avouer de la beauté. De la magie, pour en faire de la réalit...