11- Adieu ma bien aime

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~ Éclipse temporelle ~
5 ans plus tôt

« Blaise ! Allez viens, de la haut on a une superbe vue ! »

Le petit serpent frémi d'inquiétude. Vue d'en haut, tout est plus imposant et plus terrifiant. Il déglutit péniblement en s'avançant lentement. Un sourire narquois naquit sur les lèvres de la petite fille.

« Tu as la trouille, Zabini ! »

Il souffle en levant les yeux au ciel. Du haut de ses douze ans, Lisa est déjà tellement prétentieuse. Elle rejoint le sommet le plus haut de l'arbre pour narguer son ami. Les branches du saule ne ploient pas sous son poids, belle et légère. Tel un oiseux, elle attend les branches les plus hautes pour rejoindre le soleil.

« Même pas vrai ! Et puis d'abord arrête  ! Tu vas tomber et je ne te rattraperai même pas. »

Elle lui tire la langue en montant toujours plus haut. Sa longue robe blanche lui arrivant en dessous du genoux s'accroche aux branchages mais elle ignore les coutures qui craquent. Lisa a toujours été libre comme l'air. Pas de règles avec elle, seulement la liberté.

« Même pas vrai ! Je suis sur que tu me rattraperais. J'ai confiance en toi ! » rie t elle.

Blaise rougit mais ne relève pas. Il n'a jamais su lui refuser quelques choses. Le vent se lève et la petite redescend de quelques branches. La peur saisit le ventre de Blaise : elle est en danger.
Lisa rigole puis glisse, la branche craque. Lisa crie de peur.

Mais Blaise la saisit par la taille. Le futur serpent tombe avec elle. Mais il s'en moque, il a amorti la chute. Ils sont par terre. L'herbe est mouillée par la rosée du matin et le crie à certainement alerté les parents, ils ne vont pas tardes à arriver et les enfants vont se faire disputer sévèrement.

Pourtant Lisa rie. Tel du cristal, fragile mais inestimable à ses yeux. Le rire qu'il aimait temps.

« Je savais que tu allais me sauver Blaise. » dit la petite fille en souriant. « Tu sais quoi : quand on sera grand, on se mariera et comme ça tu pourra me sauver tout le temps ! En échange je te donnerais mes parts de dessert tout les soirs ! »

Blaise rougit mais ne dit rien. La vérité c'est qu'il aimerait la sauver comme cela tout les jours de sa vie, même sans parts de desserts offert. Dans deux semaines ils rentreront à Poudlard. Il est sur qu'ils seront le couples le plus adulé des serpents. Ça ne fait aucun doute : leur avenirs est tout tracés.


***

3 ans plus tôt
( pour les lecteurs environ l'époque de
La coupe de feu )

« Comment ça tu pars ? »

Non. Elle ne pouvait pas le laissé. Pas toute seule. Elle lui avait promis un avenir. Elle était toute ce qu'il avait en dehors des autres serpentards comme Drago ou Théodore.

Elle secoue ma tête. Ses beaux cheveux blonds sont désormais beaucoup plus longs qu'avant. Son visage a prit des très plus fins et droits. Les rondeurs de son enfance se sont effacées. Au couleurs de Serdaigle, Lisa s'affiche désormais fièrement face à lui. Elle refoule à son tour les larmes.

Ils sont dans le manoir des Zabini. L'année venait à peine de se terminer et le tournois des trois sorciers fut un échec sur toutes la lignes pour leurs deux maisons. Mais cette fois ci c'est bien la fin.

« Désolé Blaise ... je ne veux pas partir moi mais ... avec la menace et Lord Voldemort qui revient : ma famille est en danger. Et mon frère est malade, il a besoins de se traitement en France ... On s'enverra des hiboux. »

Les larmes coulent sur ses jours délicatement et Blaise les essuie avec douceur.

« Mais et Poudlard ? Tes études de magies ? Tu laisses tout tomber. » renchérit le métisse. « Tu ne peux pas ... tu n'as pas le droit de me laisser ! »

Il n'y croit pas et elle non plus. Ils s'aimaient mais la distance qui va les séparer est trop grande.

Il sert les point.

Elle ferme les yeux.

Leurs avenirs envolés et leurs amours mit a terme.

« Dumbledore m'a trouvé une place à Beuxbatons. On se reverra je te le promets Blaise ! »

Elle s'éloigne doucement et passe la porte avec un regard implorant. Elle veut qu'il la regarde, une dernière fois. Une dernière minuscule chance qu'il lui pardonne.

Il se lève pas le regard, perdu dans la folie de sa tristesse. Mais quand le claquement de la porte se fait entendre, il se relève, court vers elle.

Elle pleure comme lui. Ils se sont fiancés depuis un an déjà . Tout était prévu sauf Tu-sais-qui et maintenant tout retombe à nouveau.

Il prend son visage entre ses mains et l'embrasse en lui murmurant.

« Je t'attendrais, toujours. »

Elle se retire et recule de quelques pas. Il comprend que c'est un nom. Que leurs avenirs ne seront plus jamais mis en commun ou alors que sous le biais d'une quelconque amitié.

« Prend soins de toi Blaise ... »


***
Deux semaines plus tard

A table, le silence se fait. Même les jumelles ne parlent plus. Blaise déboule dans la salle sans comprendre cette peine qui pèse sur eux, sur lui.

Il s'assoit aux côté de son père qui garde le visage ferme. En face de lui, sa mère essaye tant bien que mâle de cacher sa peine, sans succès. Sa lèvres inférieure tremblote et elle quitte la table. Les jumelles, elles ne bougent pas et terminent leur assiégées en silence.

«  Quelqu'un veut bien me dire ce qu'ail se passe dans cette maison ? » hurle soudain désespérément le métisse.

Il en a mare. Deux semaines qu'elle est partie et deux semaines qu'il ne teint plus en place . Il la veut. Avec lui, contre lui et pour lui.

Son père pose sa main sur la sienne et dès cet instant, Blaise comprend que quelques chose a changer. Tout dans sa vie à changer.

« Blaise, Voldemort a juré la mort a tout mes sang impur sorcier. Surtout à ceux essayant de fuir . Il a coulé plusieurs bateaux sans même accorder un regard à ceux sur leurs bords et ... » il hoquette. «  Lisa était sur l'une deux avec sa famille. »

Blaise encaisse le coup.

Puis de la colère.

De la tristesse.

Et une extrême solitude.

Lisa...

Elle a tellement changé [Blaimione]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant